28 mars 2021

Virevoltes au Mont-Saint-Cyr

Allez hop, c'est parti pour s'en remettre une bien belle.
Mémorable dans les jambes et surtout dans la tête. 
Le vtt c'est bon partout on le sait. Mais quand même, est ce que ce ne serait pas un peu mieux encore dans le Lot ?!!😊😎


A chaque nouvel épisode, la balade lotoise se montre extra. 
Ainsi donc un paquet de sentiers nous attendaient ce dimanche, pour profiter encore des excellents monotraces sillonnant les collines au-dessus de Cahors.
Il y a un mois de ça, on s'y était régalé. Ça va sans dire. Rebelotte donc aujourd'hui.

Pour ce retour il s'agissait de tester un parcours déjà fait plus ou moins, mais remodelé d'une autre manière. pour dégager une trace le plus ludique possible sur une zone pas très étendue. Et surtout d'y entasser un max de descentes. 
Je pense que là, on a fait en une fois le tour d'un paquet de pépites qui grouillent dans le coin.

En lançant cette planif dans la semaine, j'ai aucune idée du nombre de partants qui vont se retrouver au départ. Aussi pour permettre à tous de pédaler selon ses envies, il y aura trois boucles proposées.
Un gros raid de 51 km (1800 m de D+ estimé) que je veux pouvoir faire et qui sera pas simple physiquement à passer. 14 bosses à enquiller. Il restera difficile pour permettre à un groupe important de rouler ensemble sur la longueur. 
Pour faire plus "soft", un circuit de 41 km (1500 m D+) qui est largement assez costaud, mais réduit quand même pas mal la difficulté. 11 bosses tout de même. 
Le troisième circuit de 32 km (1000 m D+ environ) devrait lui être plus cool si besoin.
On verra bien ce que ça donne tout ça.
Les travers de ce bon site vtt ne manquent pas de superbes descentes, pour contrer toutes ces bosses 😀.


La journée s'annonce belle, d'autant que le soleil nous fait la fête de bon matin, même si le thermomètre affiche quasiment zéro à 8h30. T'inquiète ça va vite chauffer !
Le changement d'heure n'a refroidi personne visiblement, vu qu'on se retrouve à 16 sur le parking au milieu du village de Bégoux.
La liste des joyeux lurons sur la photo un peu plus bas 😊.

En peu de temps ça se met en place, on fait une photo de groupe au passage avant qu'on s'éparpille un peu dans la pampa, et vers 9h00 ça démarre.
Au-dessus du village tranquillement la première montée pas très rude permet de réchauffer toute la troupe.
C'est encore groupé sur le haut. La première descente (Simèle) s'engage et bien vite on s'empile sur une clôture. Trois fils tendus bien visibles de loin certes, mais impossible à voir au détour d'un virage. Ça surprend un peu beaucoup ! 
En fait on saura un peu plus tard que durant un mois et demi un troupeau de mouton est parqué sur cette zone. 
On poursuit la descente et en bas logiquement, à nouveau la clôture. Elle se voit de loin pour le coup celle-là.

Allez go pour remonter. Tout le monde groupé encore jusqu'en haut de la deuxième bosse. 
Ensuite deux groupes se détachent. On se retrouve à six sur le grand parcours. Pour le reste de la troupe se sera plus ou moins groupé en fonction des envies et des circonstances de roulage.

Monotraces et petits sentiers rocailleux défilent sous les roues au-dessus de Cahors. Les deux descentes suivantes (Colombie Britain et Enduro Simele) sont un vrai régal à tortiller. Excellentes !
En remontant par la bosse quatre, devinez quoi ?!! La clôture épisode 3 😏. Et attends, y a aussi le berger dis-donc ! 😮
On doit bifurquer sur le sentier à droite pour la descente suivante (Pampa short). Sauf que les trois fils en travers, ferment l'accès à la descente. Faut passer dessus. 
Après quelques minutes à discuter avec le monsieur, on comprend qu'il ne souhaite pas qu'on y passe. 
Bon on n'a pas trop insisté et poursuivi le chemin montant en shuntant cette descente et la bosse cinq qui suivait. C'était la bonne attitude. Mais dommage, on loupe un joli bonus.


Après quelques dérives sur la plaine on raccroche la bonne trace et bras dessus dessous, l'allure régulière continue de nous promener sur du single le plus souvent possible.
Plouf dans la descente diabolique (c'est son nom) qui pique fort vers Cahors. On aime ou pas. Moi j'adore 😀. Probablement la plus technique et pentue du jour, avec un ou deux passages un peu chaud, mais rien de bien méchant.

En bas après le chemin de fer, le chemin de terre pour reprendre de la hauteur. Bosse 5. Plutôt sévère celle-là  et pas des plus jojos, mais faut bien remonter et y a pas mieux.
De retour sur la plaine on navigue un petit peu au calme avant de plonger dans la DH (Captain Philippe). Bien bien mon capitaine ! Elle est un peu pierreuse et beaucoup joyeuse je trouve. Plutôt courte mais appréciable. 
Ah oui au fait en bas ça remonte et pas qu'un peu. Bosse 6 ça cogne ! Mine de rien le programme propose de belles bugnes à répétition sur cette trace impec, mais très physique. 

Km 23 on a finit de gravir un put... de talus assassin sur le final et ça repars aussi sec vers le bas. Redégringolade vers Cahors (DH de la Chaine pour les uns, Grom's DH pour d'autres). On s'en fout elle est parfaite, plutôt longue et chahuteuse tout le long.

Un bout de route bien calme en bas, mais on n'a pas envie que ça dure. Envoyez les côtes svp 😀. 
La septième voyons voir. Béé ça monte quoi ! En ligne droite le toujours beau sentier du Pech de Litière est gravi pour redescendre fissa l'Igue du Renard. Pas vu de goupil au passage, mais comme on transpire pas mal, y a des fennecs dans le coin on dirait 😄.

Le groupe de six c'est Vincent, Pascal, Jeff, Gilles, Jean-Luc, et moi. On roule toujours sur une allure homogène. Tous dans le même rythme sans faire d'arrêts ou en tous cas très brefs en haut des bosses ou en bas des descentes. Donc ça avance sans temps morts, et en gérant bien l'effort. Bien vu !

En numéro huit on a une bosse facile pour revenir en haut à Saint Sirice. Le chemin est pas trop pentu et passe bien.
En suivant, une partie plane sur trois km sillonne le petit causse jusqu'à la descente appelée l'Espagnole. Olé ! Toro ! Ça va remuer encore impec là-dedans, avec des enchainements tip top. A ne pas manquer surtout !

Bosse neuf, la Gravière. Toujours parfaite à grimper, mais le final vous fait quand même souffrir grave donc.
Qu'importe, c'est pour mieux s'élancer dans le caviar suivant. How many turn's ? Oui ça s'appelle comme ça cette descente. Alors combien de virages j'en sais fichtre rien, quand on aime on compte pas 😊, mais combien de plaisir ça oui je sais. Intense, infini, à la toque, etc. 


Dans la combe le monotrace roulant continue dans le sous-bois. Superbe passage reposant. Peu après toujours en single on va remonter vers Saint Sirice. Tranquille sur la moitié environ cette côté finit très rude en bordure d'un champ. Le raidar final ferait presque cabrer la bicyclette. Hardi le passage !

Petite halte repas sur le plateau. On s'accorde quelques minutes pour engloutir une cochonaille coincée entre deux biscottes. Il fait bien chaud maintenant. 
La reprise sans tarder nous amène vite fait à la descente du Filhot. Encore une extra de plus ! On les enchaine vraiment bien toutes ces merveilles. Et en bonus dans celle-là, un tremplin au milieu pour les fans de jump. Sans moi merci 😀.
Juste en bas on retrouve un septième larron . Jérôme arrivé à la bourre au départ, et qui nous a rattrapé sur le grand parcours. On fera le final à sept donc.

Km 39. Chouette un chemin qui monte doucement ! 
Ouais bon vous avez compris que ça va pas durer. Arrivé vers la moitié, laisse tomber c'est du lourd.  Toujours le même chemin bien propre et lisse, et tu vois un mur en face. Warf la pente de la mort. Ça se fait quand même hein, mais espérez qu'il vous en reste encore sous la pédale. 
Voilà pour la côte numéro 11 😀.

Toujours groupé on s'achemine vers un monotrace qui serpente gentiment, plus un morceau de piste et voilà que le vent souffle dans la descente Motorway. RAS c'est rapide, vibrant, zigzaguant trois fois rien et juste esquintée comme il faut sur le final. Tout bon encore !
C'est en bas de celle là, pour continuer les petits supplices du jour que le choix de la trace c'est en face sur un autre put.. de mur qui ruine les cannes. En gros, c'est cents mètres linéaires et 25 mètres de D+ ! Ouille ! Derrière ça redescend aussi sec.
Bon petite astuce pour ceux qui veulent faire simple, il n'y a qu'à contourner le monticule par la route 😄. Y sont taquins ces traceurs quand même !

Allez hop par ici la suite.
Joli sentier bien plat qui déroule maintenant le long de l'autoroute.
Quand vous bifurquez à gauche, un petit coup de cul pour grimper sur le champ, le traverser rapido et se mettre à l'ombre dans la côte des Chenilles. 
Ah ouais ouais ça va encore monter pas mal. Au début pas trop, mais bien vite ça penche nettement plus et jusqu'en haut on est dans du rude. C'est l'avant dernière montée (la 12).
On pioche dans les réserves mais ça continue de rouler plutôt groupé malgré tout. 
Et qui c'est qui revient par surprise et par l'arrière, sur le parcours 41 km ?!! Franck Papy 46 qui manquait de watts au départ 😄. Il réapparait pour faire un morceau commun dans ce final.


Nous voilà donc huit now. Quatre vtt et quatre VAE. 
Gaz vers la descente de la double marche. On marche pas nous, on file autant qu'on peut dans les DH. Elle va super bien celle-là. Ça vaut toujours le coup de grimper pour savourer derrière ces bonnes parties de dénivelé négatif.

Dans la combe il nous reste un ultime petit délire à escalader. 
Le mur numéro treize 😀. Quelle chance ! 
Cette dernière bosse c'est presque la pire vu la difficulté de la pente. C'est pas long en distance si vous voulez, mais on y passe quelques grosses minutes à trimer sévère. Du très très dur en fin de parcours. Faut s'arracher pour passer.
On aurait pu la laisser de côté et filer vers l'arrivée, mais c'est quand même bien de l'avoir fait.
Et derrière la belle dernière à dévaler (Ramonets Short) vaut le coup aussi. 

48ème km. 
Mille fois mieux que le chemin parallèle, un beau monotrace de plus apparait dans les broussailles. Il virevolte un peu plus ou moins horizontal, avant de redescendre vers une grimpette (oui la dernière promis) de dingue encore. Une vacherie de cinquante mètres à peine heureusement. Y a pas de répit je vous dis.
Tout ça nous envoie dans le petit final boisé qui ondule un peu encore dans un long et joli sentier sauvage. 
On ressort du bois en fond de vigne, le village est tout proche.
Y a plus qu'à repasser un peu plus haut sur le sentier de départ et filer bon train vers le ravito.

Bégoux 14h10. Terminus tout le monde descend.
50 km pour 1800 m D+ sur mon gps. Un peu plus de 5h00 de roulage total et 45 mn de stop.
Il nous manque une bosse au compteur, donc on peut ajouter une centaine de mètres de dénivelé pour la même distance. Le fait de shunter une descente et la bosse suivante ne nous a pas raccourci la trace.

Pour la fin, au cas où on n'en ait pas eu assez, j'avais prévu une dernière montée descente, mais non merci. C'est plus que suffisant pour aujourd'hui.

Sur l'aire d'arrivée, on retrouve tout le groupe à la bronzette au soleil. 
A partir de là, tout le monde est en forme pour la suite des réjouissances. 
Le buffet s'étale sur les larges bancs de pierre. Il n'y a qu'à piocher et siroter un peu, pour la dégustation finale.
Une belle et grosse trace, il faut bien un bon et gros ravito ! C'est réussi encore. Et on fait durer le plaisir 👍.


Voilà un peu ce qui ressort de cette magnifique journée vtt.
Plusieurs parcours pour que chacun y trouve de quoi se régaler. C'est pas mal comme formule de temps en temps. En groupe nombreux on ne peut pas faire de longs tracés et rester ensemble entre cinq et sept heures. 

Concernant le grand circuit, c'est clairement très bon pour moi. 
A condition bien sûr d'être en forme (ou de prendre largement son temps en réduisant un peu l'allure). 
Mais surtout ça a été impec de pouvoir rouler comme on l'a fait, sur un rythme régulier, en gérant l'effort et en évitant de faire de nombreux arrêts, ou en tous cas les quelques uns étaient très brefs et permettent de rester dans le rythme. 

Les bosses passent toutes sur le vélo, aucun portage. Il peut y avoir deux trois poussages si vous êtes un peu moins bien physiquement.
Certaines côtes sont très costauds, et le nombre important de bugnes ajoute une sur difficulté à l'ensemble du tracé.
Mais une fois qu'on a mis ces petits tracas de côté, c'est le pied intégral dans toutes les descentes. Vous oubliez absolument les bosses et jusqu'à la fin personne ne rechigne à grimper la suivante, même sous la torture 😀, pour aller avaler une sacrée tartine de caviar dans la suivante. 
Au fait je ne sais absolument pas si le caviar ça se mange en tartine. Jamais mangé du vrai. Mais à vtt en descente, on en déguste tous les dimanches. 
Et dans le Lot en plus, y en a partout et ça m'étonnerais pas qu'il soit truffé le caviar 😃. C'est vous dire !
Bon donc j'ai adoré cette trace et puis c'est tout.
On en reprendra une ou deux fois par an surement. Pas plus long, parfois plus court probablement, et au départ de Bégoux bien sûr, ça reste le meilleur camp de base.

Le groupe qui a navigué sur le 40 km (c'est la bonne distance en étant nombreux), ont bien apprécié pour ce que j'en sais.
Bref sur la zone, on peut faire ce qu'on veut en matière de trace, de difficulté, de longueur, d'envie. Une seule chose ne change jamais c'est le plaisir qu'on récolte à y rouler.
Allez-y faut en profiter.

Tiens au fait. 
Pour les insomniaques, pas besoin d'aller voir un toubib ou un psy. Je vous fais une consult gratos.
Prenez un vtt, faites quelques km un peu rudes certes, mais ultra plaisant et vous êtes guéris. La nuit vous allez pioncer sans problème. Je vous connais un petit coin lotois idéal 😀.

Grand merci à tous pour la balade joyeuse et en bon nombre. 
Ça reste simple et bien sympa tout ça. Et plus encore dans cette période déséquilibrée où on veut cloisonner tout le monde individuellement chez soi.

Vive la vie au grand air !


Désolé il manque une bosse 😃. Normalement c'était 14.
Le dénivelé doit approcher les 1900 m quand on fait la totalité




Seize au départ - Jean-Pierre - Vincent - Jean-Luc - Virginie - Yves
Freddy - Jacques - Vincent - Pascal - Nico - Gilles - Jérôme - Jeff - Sacha
Il manque Franck et Djey qui bullaient en bagnole 😀




Départ imminent




Chauffage tranquille dans la bosse 1




Cheminement paisible dans les combes sur ce début de parcours




Six gugusses sur le 51
Jeff et Vincent au premier plan - Au fond de la classe Gilles, Jean-Luc, Pascal
😄 et le photomaton roulant 😂




Navigation vers le MSC (Mont-Saint-Cyr)




A la fin de la grosse piste chemin qui remonte depuis Cahors




Le Lot c'est 46 monotraces au km² y parait 😍




Franck qui nous rejoint en fin de balade 😊




En haut de la côte des chenilles




En bas de la dernière DH - On n'est plus très loin de la faim




Voilà justement le bouquet final, bien garni. Le ravito c'est important




Sacha - Jeune lotois qui réside au pied de ces merveilleuses traces  - Veinard




La douceur finale made by Mme Freddy 👍




Ça y est Frankie manque de jus. Faut ouvrir une Ratz de plus 😄




Moins d'un km pour finir, le village est en vue au-dessus des vignes.
Un grand cru cette balade lotoise !




6 commentaires:

  1. Je comprends ma différence de km et de D+, je n'ai pas vu le berger ... 2000D+ et 53km !! Il y a quand même un passage, une p..n de bosse que vous n'avez pas faites (à juste titre), un vrai portage d'enc....

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    1. Oui Djey, c'était une coquille du tracé. Je me suis planté en recopiant mes traces de recos. Fallait surtout pas y aller, mais je pense que normalement out le monde aura compris. Désolé !

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  2. Yves bravo pour ces tournicotis qui titille la gourmandise !
    Une sacré équipe au soleil du LOT

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    1. Merci Jean Pierre 😊
      Les sentiers tu connais encore mieux que moi !😎
      On en a de biens belles un peu partout des balades gourmandes quand même !!
      À un de ces jours 🚴‍♂️

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  3. J'adore ce passage !
    "Mais une fois qu'on a mis ces petits tracas de côté, c'est le pied intégral dans toutes les descentes. Vous oubliez absolument les bosses et jusqu'à la fin personne ne rechigne à grimper la suivante, même sous la torture ��, pour aller avaler une sacrée tartine de caviar dans la suivante."
    Mon corps s'en souvient, c'était réellement de la torture, entrecoupé d'intenses moments d'adrénaline et d'extase.

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    1. Oui Vince c'est vrai qu'on se dépouille bien quand même pour passer ces bosses 😀. Ça en vaut la peine 🍻

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