Randuro Saint Micheloise

La Saint Micheloise vtt, s'il y en a qui se rappellent 😂, a vécu une longue et belle vie dans le passé. 

Elle opère son retour vers le futur depuis deux ans, avec un petit format randuro. Allez vite, on y court 😉.

► Strava - Randuro Saint Micheloise

L'album photo Saint Micheloise Randuro

Un petit supplément lotois, ça ne se refuse pas !

Surtout quand il s'agit d'aller revisiter de belles traces, ou découvrir quelques nouvelles pépites.

Un beau dimanche d'automne se prépare. 

A l'aube, une petite centaine d'inscrits se retrouve au village départ.

On retrouve la sympathique agitation habituelle des derniers préparatifs avant de se mettre en selle.

8h00 départ libre pour une balade joyeuse de 40 km et 1500 m de dénivelé. 

La chasse est ouverte pour la pêche aux spéciales 😀. Le topo est simple, il va falloir se balader dans la campagne pour en enchaîner 10, qui offrent chacune une belle descente extra ludique.

Pour la navigation, faites confiance au gps pour retracer tout ça.

Les départs et arrivées de spéciales sont indiqués par de petits panneaux, histoire de s'amuser gentiment dans ces monotraces sensass.

Le Fat n'a jamais roulé par ici. Ça le démange c'est clair.

Allez go vers l'aventure.

Deux petits km pour rejoindre la première régalade du jour (SP1 Recèle de cycles). La descente pique vers la combe, ça tournicote activement pendant que les arbres vous foncent dessus 😀. Belle séquence tout le long, et un peu plus remuante en bas.

Ça commence fort ! 

Le terrain est hyper sec, donc ça glisse pas mal avec un sol fuyant sous les roues.

Pour remontre la combe, ce sera le chemin tranquille et la petite route un peu plus haut. 

Bon là haut, j'ai loupé l'essentiel en oubliant de bifurquer à droite pour aller chercher le tout début de la spéciale. (SP2 Passe ton bike park). 

Passé direct sur la suite de la descente, j'ai loupé le meilleur surement 😔. Pas grave, le final était extra sur cette deuxième descente.

Pour la suite, on se remet un peu de dénivelé vers le plateau. Le soleil est bien vivant, la fraicheur matinale a disparu, ça commence à chauffer juste comme il faut. Température idéale tout le long aujourd'hui.

En avant pour la dévalade suivante. (SP3 Trance humance des vignes). Ça file en serpentin vers le bas, c'est tout bon encore. Joli remue ménage !

Dans chaque spéciale, les cordons de rubalises permettent de bien anticiper la trajectoire, c'est impec.   

Durant les liaisons ou autres passages, on retrouve par ci par là les charmes incontournables des singles sauvages de Cours et les sentiers de buis sont toujours aussi magiques. 

La bosse vers Saint Michel De Cours (km 10) passe bien. 

La DH à suivre arrive (SP4 Colonel moutarde storm edit). Rapide au départ et pentu ensuite, c'est le pied encore ! Et attention, une fois que c'est finit en bas, vous avez droit à un super bonus ouvert la nuit d'avant surement 😀. Trop bon ce passage hyper sauvage sous les arbustes, et tout en petites relances énergiques👋.

Bon par contre pour remonter vous aller chialer un peu 😀. Je crois que c'est celle-là qui enflamme les guiboles au début. Si les premières bosses étaient plutôt gentillettes, changement de musique ici et première grosse raideur matinale 😂. 

Une pente sévère, une belle ornière, de la pierraille fuyante, c'est du lourd et ça tamponne costaud. Malgré la forme et le fat, je m'épuise. 

Faut dire que je vieillis aussi depuis 3 jours 😃. Bon enfin sur quelques centaines de mètres ce sera en poussage. 

Le final de la montée va un peu mieux, mais l'ensemble était copieux quand même. On est à la Saint Micheloise, les guibolles s'en souviennent toujours 😉.

Descendez maintenant svp. (SP5 Soude la source Sidonie). 

Chute rapide vers le Moulin de Maquefave. A fond sur la première partie facile, et technique sur les parties pentues qui se jettent sur la route. Une belle de mieux !

Sur la première moitié, les spéciales s'enchainent plutôt rapidement. On monte, et on descend sans temps mort ou longues liaisons. C'est bon pour pas s'endormir 😀. Et sur certaines DH pour les adeptes des envolées artistiques, vous pouvez faire des sauts sur les modules aménagés. 

Les chemins boisés reviennent pour reprendre du dénivelé. Ça monte bien globalement, même si c'est jamais trop simple. La bosse semble un peu plus longue. Et puis comme on s'amuse énormément, et qu'il n'y a que 40 bornes, j'ai pas trop fait dans la gestion économique de l'effort 😊.

Une fois rejoint le plateau, le profil continue de grimper un peu sur la plaine. 

Km 17 (SP6 Méfiat épingles). Donc ça va tourner serré trois ou quatre fois durant cette nouvelle petite séance de tagada dans le monotrace lotois. Super !

Un peu plus bas, liaison roulante facile en faux plat descendant le long de la combe avant de se faire sérieusement remonter les manivelles sur une route qui passait par là. Ça monte solide vous verrez.

Cette petite misère passagère nous conduit direct au ravito. Km 20. Et voilà. Là on est bien encore ! 

Cédric tient la boutique et la table comme d'hab est bien garnie. On a le temps d'y passer un long moment pour faire le plein de tout ce qui vous plaira. Oubliez pas de déguster le fameux pâté de Cours(e) 😉, de toaster la rillette et le foie gras, etc etc.

Une fois remis en selle, on file toujours vers les bonheurs éparpillés dans la campagne. Ça tombe bien y en a un peu partout. En voilà un autre. (SP7 La 20 ça Rauze). 

Les plus courtes sont les meilleures parait il (selon de quoi on cause bien sûr 😂). Alors ouais cette descente est brève effectivement, mais on se laisse transporter par le plaisir encore.

La traque des spéciales se poursuit. Faut remonter les gars.

La bosse plutôt moelleuse sur le chemin et la route se fait tranquille. En haut faite gaffe faut traverser l'autoroute. Ça aurait pu être sympa de zigzaguer entre les bagnoles, mais ils  nous ont fait passer sur le pont. Ça manque de fun tout ça 😀.  

En continuant, on cavale le long de l'A20 pour aller fissa retrouver une merveille de mieux. (SP8 Turn au vert). Des virages serrés bien balisés pour pas couper court et de la belle sente pour passer un bon moment en surexcitation. Bravo ! On enfile les perles, et ça sent bon partout 😃. Quel régal !

Je roule en solo depuis le début, mais tout au long du parcours, je suis souvent en compagnie de quatre ou cinq VAE. Soit des Bordelais (y zont pas de vin sur eux. Pfff ! 😀), soit des Lalbenquois (pareil pas de truffes dans les sacoches 😁), et quelquefois on se retrouve tous ensemble à gratter le single. Ils roulent en mode tranquille on va dire, donc ça me permet de suivre. Un peu largué en bosse évidement, les parties roulantes et les descentes me permettent de revenir au contact. Ça fait de la compagnie, c'est sympa.

Mais je dois dire que si j'étais en VAE, je serais pas en mode éco pour ma part. Faudrait que ça pulse au max 😊. En montant certes c'est appréciable, mais en descendant beaucoup moins, surtout dans ces descentes là, qui demandent de l'agilité.

Bon mais revenons à notre excellent parcours qui continue.

Les enchainements montées descentes deviennent plus espacés maintenant sur cette dernière partie. Une longue liaison nous promène avec remontée plutôt douce vers le village de Cras et elle se poursuit au-delà encore pour relier la spéciale spéciale (SPs Ultra vert de porc). On va s'en mettre comme des gorets donc !

Logiquement, ça aurait dû être la huit, mais sur le topo y a pas de numéro sur celle-là, alors que pourtant ca en sera un sacré numéro. 

Laisse tomber j'ai adoré. Une des top 3 en tous cas pour moi. 

Donc on s'éclate en travers au début, et puis tu sais pas pourquoi mais ça plonge d'un coup dans un gros slalom piqueté par les arbres (attention ils se tordent pas au passage eux 😂). Une pure trace du genre où il faut piloter sérieux et maitriser la technique. Pentu dans le gaz, c'est chaud bouillant sur deux ou trois passages. Ça passe djust, mais ça passe nickel. 

Rhoo le truc de ouf celle-là !. Quelques secousses épaisses, un peu de bastonnage en règle, put1 c'est du top ! Par contre je manque de souplesse je crois, faudra que je vérifie les suspensions 😀.

Ah oui tiens une dernière chose. En descendant cette merveille il faut bien se tenir sur le bike, et se recoiffer si possible, vu qu'il y a deux photographes qui shootent les descendeurs. 

En bas le compteur, encore vibrant de bonheur, affiche trente deux bornes. 10 km restants.

Il faudra d'abord remonter le chemin empierré vers Gironde. J'ai toujours la pêche donc ça va, et la côté est pas si dure. 

Au petit groupe de maisons en haut on bifurque à gauche pour descendre une route vers le vieux lavoir. Joli cet endroit ! Je fais une petite pause tranquille avant de poursuivre dans le gros passage montant qui va arriver. Sentier plutôt costaud, en léger dévers fuyant. Ça passe jusqu'au virage, ensuite c'est portage ou poussage durant quelques dizaines de mètres pour finir le talus.

Tiens tiens surprise surprise ! Km 35 un nouveau ravito. Pas prévu, pas révélé, mais tant pis on s'arrête quand même 😊. Bien vu.

Les huit derniers km se profilent. 2 descentes et deux bosses.

On sort du ravito pour se diriger sur la plaine au-dessus du Château de Gironde. La DH arrive (SP9 Altiplano Mountain Raid Cool). C'est cool au début, rapide et furtif dans le monotrace qui file tout seul, et puis patatra la dégringolade survient pour se faire secouer généreusement la pulpe et le reste. Joli raffut pour cette avant dernière.

Le cheminement reprend tranquille en bas le long de la Rauze. On bifurque peu après vers la bosse suivante. Une belle bosse encore sur un chemin pas trop rude, mais à ce stade vers la fin, on sent que les efforts sont plus durs.

Passé le plus raide de la bosse on rejoint une petite route pour se connecter à la ultima. (SP10 Hy’père grognette). Si vous n'aimez pas les dévers, gardez la route 😀. 

Dans celle-là vous allez mangez les plus gros morceaux du jour en dévers. Le talus en travers est hyper fuyant, ça se pilote sur le fil, pas possible d'aller trop vite sinon on perd de suite l'une des deux roues qui s'escape en glissade incontrôlée, c'est tendu comme un string le bazar. 

Ça c'est pour la première moitié on va dire. Ensuite on ramasse deux ou trois virages toujours dans la pente il me semble, et puis ça plonge plus dense pour finir d'avaler les deux ou trois dernières courbes de niveaux. 

Et enfin comme y en a jamais assez par là-bas, ils zont rajouté une dernière pépite enfouie sous la flore locale. C'est une sorte de mini ruisseau probablement. Un goulet tout caillassé et gravement accidenté avec quelques petites marches tranquilles. Ça passe impec, avec de petites relances joueuses et le Fat se fait bien bouger là-dedans 😀. Y avait même un photographe planqué sous les buis, avec un gros truc énorme dans la main 😀.

Bon autant dire qu'on finit en fanfare pour la dernière.

Il manquera juste à remonter vers l'arrivée. Deux options possibles si vous connaissez. La route peinard pour se la couler douce, ou alors vous avez nettement mieux avec un dernier monotrace trop bon qui remonte en parallèle au-dessus du goudron. Meilleur mais plus dur. Bah oui on peut pas tout avoir non plus😀. Si t'es pas trop sec faut y aller ça vaut le coup. C'est un bon km supplémentaire dans les sous-bois.

Pour le final, on déroule la dernière borne sur la route qui rejoint rapido le village.

Retour à Cours un peu avant midi. C'est l'heure de l'apéro y parait 😋.

Le Garmin affiche 43 km et 1600 m bon poids de positif. 3h40 de temps total avec une vingtaine de minutes d'arrêts buffets. 

Bon celle-là je crois que je la coche direct sur le calendrier 2024. Vous devriez faire pareil croyez moi.

C'est tout bon partout.

La suite immédiate du périple c'est autour du ravito final, de la machine à bière et du toujours très bon repas complet proposé en troisième mi-temps. Le café gourmand sera l'ultime bonheur du jour. 

Splendide journée. Total régal !

Tout ça c'est extra comme d'hab, mais peut être plus encore sous ce format et sur ce terrain de jeu propre à la Saint-Micheloise qui se renouvèle là, avec ce randuro.

J'étais certain de venir encore me régaler par ici. Hélas trois fois hélas, ça a été beaucoup mieux que ça encore 😀.

C'est assez dingue ce qu'on a ramassé comme sensations sur chaque descente. Ça s'explique pas trop, faut juste venir le vivre et se rendre compte comment c'est bonnard à dérouler.

Une distance idéale ces 40 km pour relier toutes les spéciales, un dénivelé nécessaire et bien présent mais qui passe plutôt bien si on prend le temps de respirer,. deux ou trois bosses sérieuses à peine et un ou deux talus, et puis quand ça penche du bon côté, là c'est le panard intégral. Laissez faire la musique, c'est du Mozard en DH.

Tout est parfait pour s'éclater un max, pour ne pas s'épuiser sur la distance, et c'est sécurisé au mieux pour profiter des descentes sans se faire mal. 

Gros gros boulot d'ouverture, de traçage, de prépa. Ça saute aux yeux quand tu roules sur ces merveilles. Ça bosse dur dans le coin pour peaufiner tout ça, et on sent bien la passion derrière ce boulot. Les participants ensuite ne peuvent que se régaler et c'est la meilleure des récompenses pour une organisation, que ces retours ultra positifs.

Bravo encore !

Ici et ailleurs dans le Lot et aux alentours de Cahors c'est gavé de bosseurs en tout genre qui font pousser les monotraces qui deviennent aussi bons et aussi nombreux que les truffes locales. C'est vous dire.

Bon j'adore voilà ! 😍

A refaire vite celle-là 😀. 

Félicitations appuyées pour toute l'équipe de Cours Vtt. 

Merci pour cette nouvelle aventure ultra plaisante. 

A la prochaine.

© Photo Organisation et toute l'équipe de Cours Vtt