12 octobre 2018

Roc Fiesta Marathon

Le Roc d'Azur encore et toujours.
C'est du vtt oui, mais pas que.

C'est en tous cas le rdv habituel d'une grosse poignée de Maillons parfaitement déjantés, et bien préparés pour faire une bonne bringue de fin de saison.


► Strava - Roc Marathon

Manifestation mondiale et gigantesque, le Roc c'est pour tout le monde quelle que soit sa pratique, sa forme, ses envies etc.
Avec un programme surchargé en événements divers et variés, chacun y trouve de quoi faire un super plan.


Le mois d'octobre nous envoie du côté de Fréjus, et chaque année l'intensité du WE à rallonge, augmente on dirait.
Celui là a été conforme encore une fois, au cahier des charges 😊

L'histoire azuréenne dure quatre jours.
Jeudi on descend vers l'Est avec un temps plutôt gris.
Dans les estafettes en plus des bicyclettes on y retrouve Ana, Christophe, Jeff, Stéphane, J Luc, Jérôme, Patrick, et moi.
Que des habitués on va dire ! Sauf Jeff qui va faire sa première communion avec le Roc. A mon avis l'an prochain y va faire sa confirmation ! 😊



La flotte est présente l'après midi sur place. Les orages et fortes pluies de la veille ont un peu tout mis en vrac sur les parcours, et causés des dégâts proches des cours d'eau.
Toutes les épreuves du jour ont été annulés sans reports. Dur pour les coureurs certes (beaucoup plus pour les habitats et populations locales) mais vu ce qu'il est tombé, c'était certainement le mieux à faire pour la sécurité de tous. 
Demain vendredi tout rentre dans l'ordre au niveau météo, et les épreuves se dérouleront normalement.

On meuble le reste de la journée en glandouillant un peu sur la base, au retrait des dossards ou dans les allées du salon, avant de revenir vers la chaumière dans le camping pour finir la soirée. Entre temps on a essuyé quelques belles averses supplémentaires.
Le Roc d'Azur poussiéreux qui est la norme d'habitude, ce sera pas pour cette année.

Soirée tranquille, apéro gentil, repas léger mais pas trop. Des trucs de sportifs quoi !

Vendredi c'est notre course à nous. Le Roc Marathon.
Parcours classique de 80 bornes, on le connait depuis de longues années. A quelques variantes près, c'est toujours le même.
Bon par contre attation, nous on joue la gagne. Comme à chaque édition, mais à notre façon. En fait au club, le dernier arrivé raque les bières. Et y en a qui ont soif je vous préviens. 

6h45 environ on est sur la pré grille de départ. La journée sera belle. Température idéale, pas trop chaud, pas une goutte de flotte, et du soleil.
Le temps que tout se mette en place, c'est déjà 7h30.
Allez feu !
La prairie de départ c'est déjà un chantier avec pas mal de bouillasse. Le ton est donné, ça va gicler sous les roues.
Sur les premiers chemins gorgés de flotte c'est presque de petites rivières à certains endroits.





Passés les premiers km roulants, et la petite bosse dans le camping, on retrouve les chemins montants sur les Petites Maures.
C'est de la piste plutôt rude à grimper.
Je suis parti vite sans plus. La balade sera longue et dure. Le mode course sur ce type d'épreuve me va de moins en moins je pense. C'est roulant, faut emmener du braquet, et quand on peut s'amuser en descendant, ça bouchonne copieux. Surtout au début. Bon c'est le Roc on n'est pas surpris.

La descente du Fournel va bien. Le grip est parfait sur les roches bien délavées. Sur la partie très technique au final de la descente, y a du monde tout le long qui galère ou qui passe au ralenti. Faut se faire un chemin au mieux d'un côté ou de l'autre.
En bas, passage à gué cette année. De la flotte jusqu'à mi-cuisses au moins. Ça nous change de la poussière, et c'est pas déplaisant je trouve. On se crépit la tronche, les fringues, et le vtt ramasse de la flotte et du sable, mais ça n'empêche pas de rouler normalement. Pas de colle sur les roues. 
Demain et dimanche, y aura moins d'eau et beaucoup plus de colle sur les parcours.
Les fossés, torrents, petits cours d'eau qu'on a traversé tout le long, dégorgent beaucoup de flotte. A plusieurs reprises c'est le grand bain avec parfois de l'eau jusqu'à la ceinture.
Les intempéries n'ont pas rendus le circuit impraticable, seulement un peu plus dur encore au niveau du rendement, mais avec du très bon grip partout en descente.

Après le Fournel, c'est la longue remontée vers les Clapiers et le sommet de la Flûte. Mieux que l'an dernier où on avait eu de gros bouchons par ici en faisant une variante. Cette fois ça roule bien.
Par contre la très bonne descente suivante est encore bien encombrée. C'est galère et impossible d'en profiter au maximum.
La flotte a pas mal creusé encore certaines ornières, mais ça passe bien partout. J'ai réussi à me faire quelques belles portions techniques une fois passé quelques concurrents sur le final. Très bon cette descente !
Cette année j'ai laissé le semi rigide suspendu au clou, et j'ai embarqué le Yeti pour profiter au mieux des passages descendants. Quand la voie est libre c'est top de plonger dans les monotraces ludiques.



La bosse suivante revient vers les hauteurs pour une petite boucle. On y trouve un peu de sentiers et de la piste pour rejoindre la belle descente vers le village de Roquebrune, où on va graviter un peu au dessus ensuite sur quelques bons singles.
Les bouchons du départs sont loin. Du coup dans les descentes ça va mieux quand on se retrouve pas très nombreux. Pas de problème globalement pour doubler les moins rapides.

La suite c'est la longue ascension vers Valdingarde, entrecoupée par une superbe petite descente et ses quelques virages relevés excellents.
J'ai pas encore fait d'arrêt ravito. Je roule et j'en bave. Pas trop de jambes, je me traîne sur les pistasses.

Une fois le col passé (km 45), on descend une partie goudron pour chopper la descente classique.
Ça fait du bien de se mettre de belles sensations sous les roues. L'accroche est extra, bien meilleure que dans la poussière habituelle. Toujours super cette partie qui alterne entre technique et rapide. Le Yeti s'éclate comme un jeune cabri là-dedans !

Le haut de la bosse suivante c'est ce qu'on appelle le Car Brulé. C'est aussi le cinquième ravito. Je m'arrête pour recharger la fiole et grailler un peu de salé. Razzia de fromage !
Les ravitos au nombre de huit avec celui de l'arrivée, sont bien garnis.



25 bornes au moins encore.
On se dirige vers la Bougnon et sa grimpette raide un peu plus loin. Moins de spectateurs que d'habitude cette année sur ce passage historique. Et globalement moins de monde un peu partout il m'a semblé.
Derrière on refait cette fois encore la vacherie de bosse qui te ruine les cannes à chaque palier de plus en plus haut.
On bascule ensuite dans une descente très rapide et pas sensass, vu que c'est juste du billard bien lisse.

Une côte de mieux pour faire passer encore un peu de dénivelé. C'est pas très dur par ici sur ces chemins montants.
En haut, on prend le superbe single qui fuse sur la petite crête au dessus Des Issambres. Les visuels sont toujours extra sur la baie qui s'étire tout au long du bord de mer.

Longue descente ensuite avec un petit bout de bosse très brève et facile au milieu.
Très bon pour faire défiler le plaisir.
On relâche les freins dans le lotissement en bas.

Et maintenant c'est reparti pour la bosse infernale.
Curieux cette fois, y avait pas un seul spectateurs en bas de l'échelle en ciment. J'avais jamais vu ça en 10 ou 12 Roc d'Azur que j'ai fait.
Toujours aussi cruelle cette bosse. J'ai des souvenirs en bonne forme, où ça passait pas mal, mais là c'est laborieux. Le final j'ai tellement pas de jambes, que je me fous en portage.

Dans les garrigues sur les hauteurs de Saint Aygulf je retrouve quelques bonnes sensations sur les singles habituels. Les petits raidars se font presque tous sur la selle. J'aime bien ses passages techniques, et puis ça commence à sentir la fin.
Dernière descente vers la mer et on retrouve assez vite le premier contact sur la plage, idéal pour se tanker dans le sable.
Il fait beau, y a du soleil, et du monde dans les bistrots. A siroter une bière en terrasse, je serais bien mieux qu'à faire des tours de manivelles qui me fatiguent 😊.
Patience mon gars ça va viendre !



On fait le tour du patelin pour revenir par le bon passage du Sentier des Douaniers au dessus des petites calanques. Magnifique !
Le deuxième run dans le sable se fait facilement sur le bike, et on file vers la dernière ligne droite sur la piste cyclable. 3 bornes environ. Tout à plat, c'est un peu longuet et monotone, surtout quand t'es seul avec aucun lièvre devant pour te motiver un peu.

Les deux derniers km passent par le bord du canal, une ou deux passerelles, et un chemin totalement inondé pour achever de rincer les pieds et les roues.
Le final sur la prairie c'est encore un peu le mode bouillasse, gadoue et parfums nauséabonds, pour boucler ce 36 ème Roc d'Azur.

Ouf c'est finit après 81 km et 2300 m de dénivelé.
6h 11m 30s ça me place en 339 ème position. 
Dans le dur globalement cette année. Peut-être un peu plus que d'habitude. J'aurais pris un coup de vieux que ça m'étonnerais pas ! 😉
Ces circuits roulants globalement demandent une belle forme physique si on adopte le mode course. Pour performer, il faut faire des courses de ce type. Ça reste du XC Marathon, pas très technique si on est habitué. 
Tout au long du parcours, il y a de supers passages pour se régaler.
Et cette fois le terrain plein de flotte a été intéressant à parcourir. Ça nous a complètement changé de la poussière classique.

A l'arrivée récupérez le maillot Roc Finisher et parcourez le raviro bien garni.
Et vu qu'on a eu le trop plein de flotte sur les sentiers, n'abusez pas de l'eau pour boire, mais allez plutôt au stand où on vous offre une bière. Une seule par contre ! Ne tentez pas d'en avoir deux, ça marche pas. Je le sais car y a des filous qui ont essayé.



Le groupe de Maillons se reforment sur le final. On est beaux comme tout ! Crotté de la tête au pied et parfumé comme si on sortait d'une fosse sceptique 😊.
On a pu revoir aussi quelques copains de club voisins.
Au club tout le monde rentre bien. Pas de bol pour Jéjé et Steph suite à des soucis méca et des crevaisons en cascade.

D'ordinaire on se pose au bistrot ensuite pour achever tranquillement l'après midi, mais là le retour au camping se fait rapidement au vu de notre état.
On a malgré tout profité un petit peu de la baraque à frittes et houblon, d'un sympathique belge qui a eu la bonne idée de se placer juste à côté de l'arrivée. Bien vu !

Les vtt sont dans un piteux état. Va y avoir du taf en révision !
Quant à nous une fois passés au karcher, on peut se consacrer à des choses autrement plus sérieuses durant les deux jours qu'il nous reste à passer.
Si la course est dure, la suite de l'aventure est pas simple, avec un rythme plein gaz dans les nocturnes de Fréjus et Saint Raphaël.
Pour la fiesta et la déconne, je trouve qu'on s'améliore en avançant dans l'âge.

Vendredi soir un repas au restau avec les copains de Nice, venus nous retrouver comme chaque année maintenant. Retrouvailles plus qu'agréables !
Et petite fête sympathique dans la bonne ambiance d'un restaurant où on a nos habitudes.




Les nuits sont courtes, on n'a pas le temps de trop ronfler.
Samedi est déjà là ! On peut profiter du salon, du Roc Ruelle le soir à Roquebrune, et finir la nuit jusqu'à l'aube dans divers endroits bien animés.
Dimanche on entame de bonne heure la dernière ligne droite avant le retour, pour aller voir quelques furieux sur un vtt, qui se tirent la bourre sans respirer durant 55 km, et sans faire de pause au ravito s'il faut 😊.

Merci les copains et Ana pour ce nouvel épisode géant !
Fiesta no limit, c'est du tout bon !

Le Roc au top !
Je pense pas y retourner en 2019.
Peut-être faire une pause de quelques années, mais quand je vois comment on s'éclate en groupe, j'aurais sûrement l'envie de revivre ça dans le futur. 
Et à le vivre comme on le fait (nous et des milliers d'autres) c'est excellent !
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On commence tranquillou le jeudi





Sur la grille de départ du Marathon - 1ère vague





Fin de course bien rincé !
♫ Toujours vivant, rassurez vous, toujours la banane, toujours de boue ♫ 😊


A l'arrivée c'est du propre !




La troupe Maillons Libres
Jeff - Patrick - Yves - Christophe - J Luc - Jérôme - Stéphane




Avant




Après




Vendredi une fois passés au karcher 😊




Vendredi soir début de soirée





Une forêt noire au Chaudron Bleu 




Stéphane à l'enfilage des tenues




Le cerf du stand Nice Côte d'Azur




Un superbe gravel Caminade




Samedi soir une bonne table encore




Camino de Cuba pour la première partie de la nuit




A La Réserve pour la deuxième partie.
Photo collector spécial dédicace pour J Luc 😊



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