14 juin 2020

Gruissan - Clapotages de Printemps

Le soleil aurait du nous conduire à Labruguière pour descendre goulûment quelques spéciales. Sauf que le vent a tourné d'un coup pour nous pousser au sud-est. Bilan on s'est retrouvé quelque part dans la Clape, à Gruissan.
Pas grave on va trouver un truc à faire par ici 😊.

► Strava - Gruissan - La Clape

Le soleil sera omniprésent et déjà estival côté température en bord de mer.
De bon matin après un petit détour chez la boulangère locale, on se pose au parking classique en bas des Auzils.
Jean-Pierre, Vincent, Jean-Luc, Arnaud , Jérôme et moi. Le compte est bon.
3 vtt 3 vae, c'est équilibré ! 😊

Le parcours récréatif du jour ce sera 55 km normalement. Histoire de faire le tour de ce qui va bien sous les roues, en parcourant le massif sans trop s'éloigner.
Je connais un peu le coin, mais mes souvenirs plutôt enfouis, datent de sept ou huit ans en arrière. Avec l'aide de copains qui connaissent parfaitement la zone, je passe au mixeur trois ou quatre traces pour mélanger les km un peu dans tous les sens. On verra sur le terrain les bonnes ou mauvaises surprises de cette improvisation gps.



Allez go !
En file indienne dans les premiers sentiers en bas du massif on descend plus ou moins sur les premières bornes. De bons passages boisés, joueurs, faciles et rapides.
Km 4, à proximité du lieu dit Tintaine, et suite à une petite piste tranquille en montant, on plonge dans une vieille trace du vingtième siècle.
On voit vite que c'est pas très fréquenté par les vtt ici. Joli plongeon du genre un peu esquinté à mandonné. Ça passe quand même, un peu chaud cela dit. 
Un peu plus bas on se retrouve dans une gorge. Ça vaut le coup à descendre et à poursuivre un peu dans le petit défilé.
Sauf que pour remonter comment dire, c'est pas si simple. Pour ceux qui connaissent le Brec d'Utelle à la TransV, eh bien vous y êtes en gros. En miniature certes, ça dure trois minutes trente de portage à peine, mais c'est velu. En vtt ça va les grosses marches se laissent grimper. Pour les VAE c'est pas simple, et on s'y met à tous pour les faire passer.
Joli passage malgré la difficulté. Faut l'éviter en groupe, mais en solo ça se fait sans problème pour pimenter à peine une balade.

Une fois ressorti au dessus de la passe rocheuse, on retrouve un bien beau sentier rocailleux qui nous ramène sur la piste.
La suite est plutôt roulante sur les chemins pour redescendre vers les Ayguades et s'immerger dans un superbe single. Tout plein de torsades dans les sous-bois c'est excellent.
On enchaîne pendant de longs moments maintenant une belle trace variée jusqu'au lieu dit Crouzet km 15.



La suite repart plus ou moins en sentiers, mais on n'est peut-être pas forcément toujours dans le bon sens de roulage, à quelques endroits. Faudra modifier pour la prochaine fois.
Plus en avant, un bon sentier montant vers les Colombiers qui arrive sur une vieille baraque en ruines. Pouvant se faire dans les deux sens, ce monotrace intégral restera meilleur à descendre.

Km 21 on est sur les hauteurs du massif maintenant, juste en dessous de la Vigie. La trace prévue nous faisait monter pour admirer le point de vue, mais on ne l'a pas fait. Ça enlève deux km.

Go go go on y va par là. Rhoo un merveilleux sentier qui file rapidement à l'horizontale. Put... qu'il est top suila !!! 😊
La piste à suivre nous dépose à la Chapelle de Notre Dame des Auzils. On en profite pour grailler un morceau.

Pour la reprise c'est l'aventure enduro qui commence !
Encore un passage à éviter en groupe. En trail solo c'est extra mais avec un vtt faut aimer les secousses et les petits portages.
Le sentier très rugueux descend (500 m environ) et remonte d'autant autour des Garrigues de Figuières. C'est costaud à peu près partout cette descente pour passer en selle. Ça se fait mais c'est enduro faut le savoir.
Quant à la remontée ça se pédale que très peu et en mode 500 watts minimum 😊, mais bien souvent, deux pieds feront le job pour les deux roues. Au total ça fait un km, descente et remontée.
Si l'intérêt en vtt est vraiment pas terrible, l'intérêt visuel est lui bien appréciable. C'est bien beau de parcourir cet enchaînement de canyons rocheux.
C'est d'autant plus dommage que passé ce km très difficile, on est à nouveau sur le plateau avec une trace certes bien physique au pédalage mais qui vaut le détour. Profil montant dans la rocaille qui bastonne dans tous les sens.
Une fois surmonté le monotrace, y a plus qu'à descendre rapidement la partie remuante qui dévale jusqu'à la route basse.
De là on file tranquillou sur les parties roulantes pour rejoindre la descente des antennes. En voilà une à ne pas manquer. Sensass tout le long.
En bas c'est du goudron pour remonter sans trop forcer. Belle bosse bien lisse sur un gros km avec quelques passages au-dessus de 10 %. C'est bon pour les jambes ça !! 😊



La suite hop, un splendide single très rapide. Ça s’appelle Chemin des Ânes y parait. Ça tombe bien on a du jus pour se mettre en mode bourrin. Jean-Luc devant en mobylette et les autres derrière, c'est extra !
On pause un chouïa pour le regroupement au bord d'une vigne, et vavavoum ça repart de plus belle dans de petits enchaînements furtifs au-delà du Ruisseau des Portes. Peu après faut se calmer quand même, puisque on se remet à la grimpette. Très beau monotrace qui serpente en montant et bascule sur une belle partie descendante pour se régaler encore.

En bas on se jette sur un parking. 
La trace continue ensuite pour grimper au-dessus d'une carrière. Montée bien raide dans un chemin herbeux, ça nique bien les cannes. Vache de côtelette !
Juste après heureusement un petit bonus descente qui va bien. Bien vu !
Gaffe en bas par contre ! Un passage entre deux belles caillasses de granit, grosses comme des commodes Louis XVI (sans la tête donc) et espacées de la largeur d'un cintre vtt, offrent juste la place qu'il faut pour passer à petite vitesse. Y en a qui ont essayé de les bouger en passant, y zont eu des problèmes 😊.

Km 40, proche de la route principale, on attaque un super sentier montant. C'est rude maintenant avec l'accumulation des km. Ce passage s'il se fait bien en montant, malgré que ce soit bien physique et remuant sous les roues, mériterait aussi d'être descendu, quitte à aller le chercher par la route parallèle. 
Il monte vers le domaine de La Pierre Droite et permet après un ultime raidar, d’accéder tout en haut à un joli point de vue sur Gruissan et plus largement sur l'étendue maritime. Belle boucle à faire, qui se conclut par une très bonne descente turbulente, depuis le plateau.




Et en suivant ça va encore être du bonheur sous les roues ainsi que dans les mirettes.
Le petit canyon du Trou de la Crouzade est incontournable dans le coin. Passage obligé à chaque fois qu'on tourne par ici. Ça se roule tout seul, il y a juste une douzaine de marches d'escaliers pour franchir la passe rocheuse un peu plus haut. L'endroit est magnifique !

Le sentier se poursuit encore un peu dans les garrigues. La partie finale du parcours c'est que de la descente ludique pour terminer notre circuit du jour.
Retour aux bagnoles vers 14h30.

On a laissé de côté les deux ou trois derniers km sur la colline du Peyral. Il fait chaud, on a soif, et on est à trois tours de manivelles de la bibine.
De même on aurait pu faire un peu avant le tour de Capoulade et de l’Étang de Gruissan, qui ajoute une belle boucle de sept ou huit km en plus.
On va en garder pour une prochaine fois.


Au final, les 48 km du jour sont largement suffisants pour se mettre le bon compte et s'amuser sans retenue. Avec 1200 m de dénivelé c'est pas si mal. 5h30 de temps total.

Ce parcours improvisé est pas mal on va dire, mais il y a quelques bricoles à changer et une ou deux autres à retirer. Je l'ai déjà modifié en conséquence pour remettre tout ça dans le bon ordre, et la prochaine fois en profiter encore plus.
Merci à Didier et François pour les traces qui m'ont permis ce mélange d'itinéraires.

Gruissan et la Clape c'est très ludique à peu près partout dès qu'on est dans un sentier. Et il y en a des centaines qui se croisent dans tous les sens sur ce site.
Le terrain est rocailleux globalement, et on retrouve pas mal de caillasses sous les roues, mais de nombreux sentiers sont très souples et onctueux.

45 ou 50 km c'est une bonne distance là-bas. 35 ou 40 km doivent permettre de concentrer le meilleur sans trop s'éloigner du départ. 60 ou 70 km permettent d'étendre le massif jusqu'à Armissan, Saint Pierre de la Mer ou au-delà et de contenter ceux qui veulent un roulage plus long et dynamique.
Que du bon à vététer quoi !




Bon bon alors, il est où le bar ?
Sur le banc, sous le grand pin, et dans la glacière.
Le bon temps habituel de la dégustation post rando. On s'en lasse pas. Et on applique toujours à la lettre ce que nous impose le Coach depuis qu'on roule :

- "Dans les deux heures qui suivent une sortie à vélo, tu peux manger et boire ce que tu veux"
Voilà c'est on ne peut plus clair. 
Et même quand il est pas là on se conforme rigoureusement à ce protocole. Ce serait facile après tout, de tricher et de monter dans les bagnoles pour partir direct dès que le bike est sur la remorque. 
La rigueur et le sérieux, c'est la base 😉.

Allez vive la Clape !
Et à très vite j'espère pour une autre séance. Clapotis Clape autant 😉.




La Clape en dents de scie




Départ imminent




Jean Pierre, et déjà beaucoup de pierres 😊




Ça cause ça cause en montant, et ça prend tout le chemin.
Faut que je double au milieu avec la caméra donc 😊
Dur dur d'être un petit reporter !! 😅




Késako ? Un reste de capitelle ? Un abri d'infortune ?




Montée vers la Vigie




Beaucoup de monde dans certains secteurs
Dans la Clape on peut multiplier les activités




Avant la belle descente des antennes




Petite pause après le merveilleux Chemin des Ânes




Une belle vue depuis les hauteurs




La troupe bariolée du jour
Jérôme, Arnaud, Jean Luc, Jean Pierre, Yves, Vincent




Self service habituel 😋




Vincent pianote la tablette, Fefe va s’enflammer
et Jean Luc à soif 😊  


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