17 mars 2024

MSC Epic Challenge

Ces temps ci, le vtt se languissait un peu beaucoup depuis quelques semaines. Toujours suspendu, se demandant si un jour on allait enfin le redécrocher pour retrouver un peu d'action.
Allez, en mars ça repart ! En plein dans l'épique 😊.

► Strava - MSC Epic Challenge

Direction le Lot qui va nous permettre encore une belle occasion de dérouler du sentier dans tous les sens.
Cahors Cyclisme propose une nouveau "petit" challenge pour cavaler joyeusement sur les collines du Mont Saint-Cyr. Le MSC Epic Challenge
Alors c'est pas la croisière s'amuse ce type de balade 😃. 
On va s'amuser certes, mais pas que. Il va falloir normalement y mettre un paquet de watts pour pouvoir le boucler. C'est annoncé corsé l'histoire. 
Et en tous cas c'est un challenge, donc ça peut pas être simple.
Une sorte de rallye vtt randuro où chacun roule sur la distance qui lui convient.
Pas de chrono, pas de pression (sauf au ravito final 😀). Vous pédalez et vous vous régalez. C'est le but. Simple, efficace !
 
Tout d'abord fallait pas trop trainer pour les inscriptions si on voulait avoir le ticket d'entrée.
200 places seulement qui se sont adjugées en quelques jours.
Et après ça allez vous entrainer un peu quand même, pour affuter les guiboles et boucler un long et grand parcours en or pur normalement 😉.
90 bornes rien que ça 😯 ! Une trentaine de bosses, autant de DH, mais le meilleur bien entendu, ce sera 3500 m D+ 😂😎.
Alors heureux ?!! 


Heureusement on n'est pas obligé de tout faire pour atteindre l'arrivée.
Prenant la forme de trois boucles de 30 km chacune environ, vous en faites une, deux ou trois, c'est vous qui voyez. 

Bravo déjà à ceux qui ont parcouru les trois circuits enchainés. Départ nocturne, une heure et demi plein phare au moins, et ensuite une bonne partie de la journée pour le reste. C'est un sacré défi à relever au vu du dénivelé et des profils lotois dans cette zone.
Un challenge complet qui m'aurait bien plu pour le coup, mais pas cette fois. Pour réussir à passer une telle épreuve, faut être préparé sérieux. 
C'est pas la bonne année, je suis en mode pépère et full plaisir 😀.

On va rouler en quatuor aujourd'hui 😎. Arnaud, JeanBa, Olivier et moi.
La journée va être parfaite niveau météo.
Vers 7h00 à Begoux, l'organisation est déjà bien en place depuis un paquet d'heures au moins. Les furieux du grand circuit commençaient à mouliner dès 5h00 du mat.
Notre programme étant plus "léger" sur deux boucles, on a prévu de rouler vers 8h00.

Sur place on récupère notre inscription (plaque, buff, carton de pointage). Au fond de la poche y a même une terrine de pâté locale. A conserver pour plus tard. Pas besoin d'emporter de provisions, y aura ce qu'il faut sur les parcours 😀.
Du côté du bar le café est chaud, tandis que l'attraction vers les caisses de croissants et chocolatines est irrésistible. On est déjà vachement bien !
Et merci au fait pour le clin d'œil de mon numéro de plaque de cadre. Le N° 46. Quel heureux hasard 😀!


7h45, on se décide quand même à se mettre en selle. 
C'est parti vers l'aventure. 
Je connais plutôt bien les parcours du Mont Saint-Cyr mais comme d'hab quasiment, je n'ai pas étudier la trace avant de venir. Je préfère de loin, découvrir les enchainements tels qu'ils sont proposés par le ou les traceurs.
On a les circuits chargées sur le gps, et il y a en plus un fléchage d'appoint toujours bien placé sur le terrain. Les panneaux flashis étant immanquables. Ça plus le tracé gps, c'est pas possible de se perdre, sauf à faire exprès ou à vouloir ajouter des bornes, mais là ça relève sans doute de la psychiatrie 😄. 

La boucle 1 s'en va vers le sud, pour rejoindre Flaujac-Poujols et revenir à Begoux. Très simple en fait vu comme ça. Sur le terrain ce sera une autre histoire 😊. 
30 km et 1200 m D+, ça risque d'être déjà copieux pour passer le positif. 
La première bosse plutôt cool rejoint la plaine, on fait deux ou trois virolos, et hop pleine pente dans la DH dite Espagnole. Holà toro 😉! Première banderilles. Ça penche fort tout le long et les plaquettes chauffent. On est déjà dans l'ambiance enduro sympa !

La bosse à suivre fermez les yeux. Ça va piquer ! Celle-là d'habitude c'est en descente qu'elle va le mieux 😀. Là pour le coup il va falloir se la cogner à l'envers et c'est du lourd. Portage ou poussage c'est comme vous voulez, mais sur le vtt faut oublier. 
Sauf en VAE peut-être, mais on n'a pas encore le niveau 😂.

Ouf on est en haut !
Et juste après on est déjà en bas. Dévalade de la colline fissa. Les premières DH sont à peine humides, ça glissouille gentil.
Et bien entendu on est toujours dans du monotrace.
La suite sans surprise on regrimpe direct vers la remontée de la gravière et ses zig-zags bien raides dans la castine scotchante. 
Ça passe de mieux en mieux ce passage bien rude.

Depuis le début et en bosse, c'est plutôt coriace globalement.
Y a intérêt à gérer tout ça pour pouvoir aller au bout.


La descente à suivre, c'est une des meilleures. How Many Turns qui disent les gars du coin. Ouais ça vire et revire un paquet de fois entre les enfilades joyeuses et les arbres qui défilent. Le grip est parfait, faut laisser filer et profiter. Quelques secousses rocailleuses sur la partie basse et voilà. 
M'en fou j'ai fait le plein d'amorto et de fourche aujourd'hui. Le Yeti tout mou est ressorti et il se régale le bougre !

Un peu de calme et de répit dans le sous-bois lotois. Le petit single qui déroule dans la combe est extra, avant de remonter sur le plateau. Une belle bosse monotrace, savoureuse sur les deux tiers. Ensuite le final ça fait mal aux jarrets pour se hisser en haut du champ et filer direct dans la belle DH de la Stepi du Filhot. Un pur régal !

Pour la suite c'est une côtelette plutôt cool vers St Cirice. Le chemin permet une ascension plus abordable.
Une petite liaison route et on va débouler dans une descente droite sur un petit chemin. Ça passe vite, c'est tout droit, bien large. Rien à signaler. Une bosse et une descente de mieux.

La côté suivante c'est vers le petit hameau de Vayrol et un peu au-delà pour choper une nouvelle descente très rapide, un peu du même type que la précédente. 
Le profil du parcours depuis quelques km est plus "facile" qu'au début, dans les montées maintenant. C'est pas pour nous déplaire 😀.

Depuis la hauteur suivante on va à nouveau descendre une sente très rapide vers Combe Grande et reprendre du dénivelé jusqu'à Les Millières.
On passe une petite descente bien sympa pour se retrouver au ravito de cette boucle. 
Y a du monde par ici ! Y a aussi de quoi se ravitailler sérieusement. 
Un ravitaillement au milieu de chaque tour, c'est impec. En plus de celui du départ qui clôture ainsi chaque circuit, c'est royal !


Après quelques minutes de pause, reprise de l'aventure. Le chemin s'élève sur un kilomètre environ pour arriver à Flaujac-Poujols. 
A partir de là, insertion sauvage dans un monotrace ludique. Belle découverte celui-là. Profil descendant avec de belles relances à faire parfois dans les virolos des sous-bois.
C'est une partie qui peut inciter à rouler plus fort, mais on sait rester raisonnable et profiter de bons moments de récup pour la traversée de cette longue combe qui descend tranquillement jusqu'au ruisseau du Tréboulou.
A quatre en plus c'est joyeux le roulage. Même rythme tout le temps, c'est parfait.

Km 22, on a un peu terminé les bosse gentilles 😀. 
La remontée vers St Cirice va faire fumer les guiboles. Tout en bas un chemin ou une route je sais plus, semblait parfait pour respirer peinard en montant. Mais non mon gars, il faut passer là qui zont dit. Et là donc, c'est un pur sentier impitoyable. Cherchez pas c'est portage direct. 
Une bonne partie en bas se fait comme ça, ensuite on va pouvoir se remettre en selle pour finir tout en haut au milieu des habitations. Mais elle picotait celle-là encore ! C'était plus de 100 m positif le tarif.

Par là-haut on cavalcade un peu sur la plaine pour dérouler du sentier et rejoindre la belle DH Gravity. En voilà une belle nouveauté ! Je me souviens pas de l'avoir faite celle-là. Bravo ! 

On enchaine par une avant dernière montée encore bien velue globalement. Quelques poussages obligés. 
Ça valait le coup de grimper pour déguster la bonne et assez longue descente de la double marche. Une merveille de mieux ! Incontournable. 

Allez les copains pour boucler celle première trentaine, il faut s'arracher une dernière fois avant la pause.
Ultime montée de la boucle 1, et probablement parmi les plus coriaces de la zone. On la connait bien, ça nous promet de sérieux efforts😁. Y nous zont gâtés aujourd'hui ! 
Bon ça monte fort tout le temps en gros. Et vous allez chopper une belle suée. 
Mais derrière cette petite tracasserie passagère, quand vous serez bien cramé en abordant la descente sensass qui suit, ce sera vite oublié (enfin normalement 😀).
Le plongeon DH c'est caviar tout le long. Profitez ! Le premier tour de manège est bientôt finit.


Il reste un gros km pour finir, avec un méchant talus hostile, mais on va dire que ça compte pas 😀.
10h50 quand on revient à Begoux pour terminer ces 31 premiers km. 1250 m de dénivelé bon poids.
Dans l'ordre ce sera passer au pointage, refaire le plein du bidon, et prendre du bon temps sucré salé au buffet. Tout est bien par ici ! 

Un peu après 11h00, faut s'y remettre. Une petite photo de groupe tout d'abord et c'est parti pour la phase deux.
Même tarif en gros, avec 30 bornes et quelques, et un dénivelé à doubler (+1200).
Le premier tour de piste était corsé quand même, alors à quelle sauce épique on va être assaisonné pour cette deuxième partie ?

En sortant du village, on aura vite compris que c'est pas plus facile qu'avant 😀. Passé le bout de goudron, la montée vers le Pech Castanié porte un nom prédestiné. En effet ça va castagner dans les gambettes ! Une belle sente boisée file un peu à plat, mais rassurez vous ça dure pas longtemps. Très vite ça va pencher vers le haut pour gravir un superbe monotrace enlacé dans la pente. Bien propre, et accueillant, il passe quasi partout en selle, mais faut y mettre des watts, et pas qu'un peu. Un passage nouveau encore, que je découvre, et je l'imagine très bien dans l'autre sens. 
Costaud la première petite bosse !


La petite descente du Pech est à suivre. Elle inspire le bonheur et dévale plutôt fort sur un bon secteur remuant. Cool tout ça !
On remonte doucement un fragment de route et une portion de chemin. Je reconnais l'approche. Y a de la bonne descente qui arrive par là.
Un instant en voyant la bosse qui se profilait, je me suis dit qu'ils n'allaient pas quand même nous faire monter la descente British. Non ouf ! 
L'entame est parallèle en bas, et on pouvait confondre. 
Cela dit la bosse sera sévère tout de même. Le début est très rude sur un bon sentier, avec quelques petits poussages sur les parties techniques, et les petites marches qui demandent du peps et de la fraicheur. Deux ingrédients qui tendent à diminuer au fil de la progression de cette petite escapade lotoise 😀.
Le monotrace s'achève sur un chemin calcaire qui prend le relais pour la deuxième partie. Un chemin c'est plus cool normalement. En théorie oui, mais pas ici en fait ! La vache, j'ai des souvenirs de cette bosse qui date du 20ème siècle je crois. J'y étais pas repassé depuis. C'est du lourd ! 
La pente moyenne doit tourner dans les quinze pour cent (hors taxe) j'imagine. On est dans le dur, faut être patient, ça va passer 😋.

Une fois allé là-haut sur la colline, point de bouquet d'églantine 😉. Mais une belle vue dominante au-dessus de Cahors. Profitez de l'instant.
La descente arrive. Ca nous démangeait depuis le bas déjà, d'aller gigoter dans Colombie Britannique. Je sais pas d'où sort ce nom pour une descente, mais ça nous ferait presque aimer les Anglais 😀 tellement elle est extra. 
A noter d'ailleurs que hier soir au rugby, ils ont paumés les bougres. Ça nous fait double plaisir ça tiens !
En résumé, DH topissime et voilà. Fallait se la gagner en montant à la pédale, mais on grimpe pas pour rien 👋.


Dans la combe perdue et sous la végétation, une belle bosse pour relever l'altitude. Monotrace super, pas très rude, sauf le talus final qui penche un peu beaucoup. Mais on va pas chipoter aujourd'hui, on en a vu d'autres !

DH à suivre, Enduro Simèle de son nom et pour le début. Ensuite on poursuit sur une variante nouveauté, dans un joli mur terreux pour envoyer quelques belles secousses gentilles. Une bonne chose de mieux, et jolie découverte ! 
Le fond de combe à suivre est facile et prend de la hauteur peinard. Roulage cool par là, on est toujours en quatuor depuis le début, c'est tout bon.
Immanquablement pour finir la côte ça va changer de musique. Belle trace plutôt rectiligne qui grimpe tout le travers, mais qui va demander du jarret tout le long. Certains petits raidars sont limites à passer en selle. Bien frais physiquement c'est costaud mais ça passe nickel. Mais là, il faut taper dans le mental pour pas poser le pied.  
En haut du tertre, une petite pause pour pointer la balise. 
Les balises du jour ne sont que des points de passages à valider. C'est pas une course d'orientation où ils vous les planquent de bon cœur. Non ici, elles sont plus que visibles. Si vous les voyez pas de toute façon vous les prenez dans la tronche 😃, vu qu'elles sont en plein sur la trace.
Bon ça c'est fait !

Revenu sur le haut de la colline, déroulons gaiement de bons secteurs faciles pour rejoindre le prochain récital descendant. 
Plongeon sur Cahors sans ménagement. C'est un bon régal encore. Ça va vite et c'est impec pour remettre des bonnes sensations partout. Belle balle celle-là !

♫ Quand on arrive en ville ♫ (Balavoine 1978 😉), eh bien il faut en ressortir par le premier chemin qui passe. Ça tombe bien y en a un par là, juste après la route.
Calmez vous par contre, parce qu'une fois passé les douceurs du goudron, c'est plutôt infernal le profil de la pente encore. En distance c'est pas bézef, en temps ça peut sembler à peine long 😀, mais en pourcentage vaut mieux pas le dire, ce serait indécent 😁.


Ouf la bosse ! 
S'il vous êtes encore lucide après ça, vous vous retrouvez à planer sur les belles sentes suivantes, qui filent tout le long de la petite steppe lotoise. 
Tout ça pour rejoindre devinez quoi ? Hein ?
Ben le Mont Saint-Cyr pardi ! Faut suivre un peu.
Et voilà, on y est enfin. C'est dans le titre mais on l'avait pas encore vu de la journée.
Ce sera même l'occasion de s'arrêter quelques minutes pour réapprovisionner toute la troupe sur le ravito de cette boucle 2. Même garniture et même ambiance joyeuse que les autres. Quelle belle journée !

Km 43. A ce stade du festival des sentiers, il reste encore un bon morceau de 20 bornes quand même.
Allons y les amis.
On va repartir vers une descente que j'adore. Certes faut la connaitre un peu pour éviter deux ou trois petits pièges surprenants, mais c'est vraiment une trace particulière qui régale.
La Diabolique ils l'ont baptisé. Ça colle bien au secteur je trouve. Ça n'a rien d'infernal, faut juste faire gaffe et puis... gaazz. 
Plutôt technique comme descente, activez le pilotage manuel qui va bien pour en profiter et laissez filer bon train.
Le Yeti là-dedans il donne sans compter et le bourrin dessus ne fait que suivre. Extra tout simplement ! La banane XXL 😍.


Bien alors, on grimpe un peu ou on ondule ?! 😮😎
Argh et re argh !
Vous allez pas aimer celle-là. Sauf les mobylettes bien sûr 🙂. 
Après la belle diabolique, une bosse de la mort sur une route infernale. 
Ça tamponne sévère tout le long. Du vingt pour cent à certains endroits, et une impression que la pente moyenne doit tourner au-dessus de 15. C'est très rude.
On arrive à passer malgré tout, en se sortant les watts de je ne sais où 😀, mais on doit probablement taper dans les graisses éternelles ici. Ça file un bon pet au moral celle-là.

Une fois terminé ce calvaire, le chemin du GR65 sur le plateau se remet à l'horizontale pour souffler un peu.
La DH à suivre fait pas semblant de descendre. C'est du direct vers le bas sans trop de possibilité pour s'arrêter. Très pentue, elle bénéficie aujourd'hui d'un excellent grip heureusement et passe bien. 
Bien sèche et poussiéreuse, ça doit être limite celle-là. 
Quand il pleut n'en parlons pas, autant prendre une luge 😀.

Direction Space Mountain maintenant. Une belle descente encore, bien ludique. Elle existe depuis longtemps mais j'avais jamais eu l'occasion de la découvrir. 
Avant d'y arriver faut quand même remonter un bon kilomètre sans trop de difficulté.
Dans la partie DH on est à la fête un fois de plus.
Et tout en bas petite surprise avec le tricotage sauvage d'un petit bout de sentier qui shunte la route sur une bonne centaine de mètres. Bien vu !

© Crédit photo Christophe Lachieze

A l'image de la boucle 1, la difficulté des bosses semble un peu similaire dans l'enchainement. Plutôt coriaces au début sur la première moitié des boucles, et puis ensuite une partie plus cool pour passer le positif dans des montées plus abordables, et un final à nouveau costaud sur les dernières côtes, qui remet une dernière couche de rude pour éviter la somnolence au guidon 😀. 

La suite par ici svp.
En haut en bas, en haut en bas, et rebelotte, on commence à peine à s'habituer depuis ce matin 😀. 
La montée du Pech de Litière classique nous ramènera plus haut. Ça va elle est plutôt gentille,  même s'il faut bien que ça monte un chouïa sur la longueur. 
La descente de l'Igue de Laparra est toujours appréciable, avec ses petits toboggans et quelques torsades joyeuses.
Surtout elle se prolonge par une bosse facile qui chemine calmement pour remonter sur le relief, et continuer tranquillement la traversée de la plaine. 
Un peu de roulage à plat c'est tout bon. 
Le vent rafraichit l'atmosphère, les km passent, et on commence à compter les bosses restantes, pour se filer encore un peu plus de moral 😊. Qui va bien de toute façon. 
C'est copieux certes, mais on était prévenu. Mais surtout on tient la cadence, tant bien que mal. L'effet petit groupe toujours ensemble, permet de pas relâcher le mental et c'est bénéfique au final.

Tiens donc, voyez vous par ici, ça sent la nouveauté !
Oh que oui. Et une pépite de mieux !  Ça va filer du bon tempo tout le long. Un peu de chahut sur la partie haute, une marche profonde qui surgit soudain (oups pas bon pour moi, je contourne par l'échappatoire) et enfin pour finir, une succession de petites enfilades rapides au cœur de la végétation. Bon bravo encore là ! Du bonheur à répétition.


Et maintenant, le retour des bosses qui picotent 😀.
Monotrace bien belle tout le long, mais qui va inévitablement finir par t'épuiser pour arriver à rester en selle, avec ses talus coriaces sur la partie finale. Et les crampes qui chatouillent les cuissots ça y est. 

Bon on se calme un peu sur les secteurs à plat une fois là-haut, mais on tarde pas à engager un peu plus loin la descente de la Chaine. Une classique du coin toujours bienvenue. Elle débute par du saute mouton sur les anciens murets de pierre, suivi de quelques relances avant la plongée finale un peu plus enduro, qui chahute bon train et régale avec entrain. C'est tellement bon, qu'on en redemanderait encore.
 
Plus que deux côtes les amis !
On est redescendu tout proche de Cahors et il va falloir regagner le Mont Saint-Cyr, une dernière fois. Le chemin va nous y aider, mais il se laisse pas faire docilement. On connait la bosse, et le long raidillon final plutôt inhospitalier quand t'es bien entamé par les quelques bosses visitées depuis huit heures du mat.
Bon enfin, tout le monde s'y colle, et nous revoilà une fois de plus fin prêt pour aller chercher un pur joyau de dernière descente. Même s'il en restait une encore derrière, mais qui compte pas on va dire 😊.
Après quelques minutes de chevauchée épique dans les derniers sentiers de la plaine, nous voilà en approche de Simèle. Ici commence l'extra balle du jour 😀 !
Cette descente semble s'améliorer d'années en années. Une fluidité excellente, des torsades merveilleuses et sans fin, une souplesse moelleuse, et bref un vrai bijou. Le top pour finir. 
D'habitude on la fait souvent au début, et elle fait moins d'effet probablement. Mais après 60 bornes et toutes ces bosses épiques, terminer par ce caviar, c'est spécial. 
Faut dire aussi qu'on était tous les quatre en file indienne et bien synchro, avec Olivier qui imprimait le rythme idéal en tête. Splendide tout simplement !

© Crédit photo Christophe Lachieze

Tout joyeux qu'on est en bas, on en oublierait presque que ça doit monter une dernière fois 😁. Bon c'est un peu méchant sur les dernières rampes du chemin, mais ça valait bien ça. Et on a déjà la chopine de bière qui trotte devant les yeux je crois.
Un kilomètre et demi au total, entre la montée au-dessus du village, et la descente où on laisse filer sur un vieux chemin rocailleux pour les dernières vibrations de la boucle 2.

Begoux le retour.
Yes, c'est finit pour aujourd'hui.
Quasiment 15h00 à la pendule. Ça fait un peu plus de 7h00 de temps total (6h30 de roulage environ).
Le gps affiche un peu plus de 63 km et 2600 m de positif. 
Joli challenge !
J'ai demandé aux autres, y zont aussi leur compte. C'est encore un bon plan qui restera dans les mémoires.

Le parc à vélo est idéal pour reposer les montures.
Quant à nous faut pas chercher longtemps pour trouver la tireuse à bière. La bière de la brasserie artisanale et bio Les Acolytes, s'est chargé de cet indispensable ravitaillement final. 
Et comme on dit toujours, la première ça compte pas, il faut au moins la doubler.

A suivre, et au calme dans la salle des fêtes qui s'anime au gré de l'arrivée des participants, on va déguster une bonne collation finale. Tout comme les circuits, la partie restauration n'est pas en reste. Là aussi c'est bien bon !

Félicitations copieuses et un grand merci, à Cahors Cyclisme pour tout ce qu'on a vécu. Nicolas, Samuel, Boris, Eric et toute l'équipe organisatrice ont tout planifié pour que ce nouvel évènement affiche déjà une pleine réussite du premier coup.
On sait bien que ça va être impec, mais on y trouve encore et toujours un plaisir sans cesse renouvelé. 

Arnaud Olivier JeanBa et moi

Côté parcours c'est comme d'habitude. On tutoie l'excellent ! 
Que du bon et sensass quasiment partout en descente.
Difficile de tracer 90 km sur un périmètre pas très étendu (et plein de pépites 😉), avec trois boucles qui se complètent, et ce sans croiser les traces ou repasser deux fois au même endroit. C'est balèze ce qui a été imaginé. 
Les distances adaptées pour chacun en fonction de sa forme ou son envie, et de supers nouveautés à parcourir en descente, que voulez vous de plus 👍. 
Ça sous entend tout le taf de réalisation en amont.
Enfin, la météo de folie (annoncée catastrophique 10 jours avant) a éclairé parfaitement ce jour béni du mois de mars, et est venue appuyer encore un peu plus ce succès amplement mérité. 

La difficulté des boucles, vu les profils lotois, est rude et sérieuse dans les montées. Mais pour aller chercher le maximum de DH régal et faire le tour de quasiment toutes, sur 60 bornes seulement, c'est un effort obligé et qui fait qu'on se trouve déjà face à un gros raid guerrier en ne faisant que B1 et B2.
Bravo aux costauds qui ont bouclé B3 en suivant. 3600 m de positif et une trentaine de bosses, je sais ce que c'est et donc chapeau !
Certes la tournée des Igues au-delà de l'A20, présente normalement une difficulté un peu moins intense (malgré de gros talus aussi par là-bas) que les collines du Mont Saint-Cyr et alentours, mais avec déjà 6h00 d'effort minimum sur les deux premières boucles, s'il faut ajouter au bas mot 3 heures de mieux, c'est là du très très rude sur la longueur. 
Et ça fait vite, plus de 10 heures bon poids l'histoire. 
Peu d'épreuves probablement présentent ce timing, avec ce ratio distance dénivelé. 
On peut faire du grand raid dans le Lot du coup. Plus besoin d'aller en montagne 😀.

La trame des parcours est parfaite. 
30 km par boucle, un ravitaillement central et un passage à la base à la fin de chaque tiers, c'est le top. On s'en rend compte sur le terrain, et ça permet de gérer la difficulté.

Faim de raid

Pour moi aujourd'hui, les deux boucles étaient largement suffisantes pour pas aller au-delà du possible. Surtout qu'on cavale moins que quelques années en arrière forcément. Même si tout est question de préparation en fonction de l'objectif.
La distance encore ça va, mais c'est le dénivelé qui détermine le faisable. 
Et puis le relief bien beau, propre sur lui et accueillant, reste bien énergivore, obligatoirement répétitif et ultra casse pattes, à travers des collines lotoises. C'est bien connu 😊. 
Donc 60-2500, ça met largement le compte.

Enfin, un autre côté merveilleux du jour, ça a été ce roulage groupé à quatre d'un bout à l'autre. Merci les copains, c'était encore un gros plus qui vient amplifier le plaisir global.

Alors donc, je crois que j'ai passé une super journée, c'est clair non ?! 
Comme tout le monde je suppose.
On reviendra bien entendu dans le coin, comme on peut le faire deux ou trois fois par an généralement. Une heure de route seulement pour traquer les singles cadurciens, on est verni c'est sûr.
Mais j'espère revenir pour un nouvel épisode de cet MSC Epic dans le futur. 
Faut pas s'arrêter sur un succès les gars 😀.

Dimanche soir 21h30, on ressent un peu de fatigue il me semble. Carrément naze ouais. 
Allez au pieu, on va peut-être refaire la trace en rêve. Mais seulement les descentes 😀. 

Bien alors, je voulait faire court, mais ça passe pas, alors je fais comme je peux 😀. 
La prochaine fois peut-être 😊.
Une dernière idée comme ça en passant tiens. Je suggère aux Politiques qui adorent légiférer sur tout et n'importe quoi, une nouvelle proposition de loi. 
Une journée par an pour le vtt, le Lot devrait être obligatoire pour tous, férié et payé, comme le premier mai. Au hasard en mars 😄.
Bon voilà c'est tout.



Sympa le compte tour ! 😉




Tout est là




Rien de tel que ça pour s'endormir de bonne heure la nuit venue😀


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire