15 mai 2022

Randuro de Montaud


De l'enduro chez les BMR ça vous intéresse ? 
Euh non merci. Trop dur, trop costaud, trop technique, trop dangereux l'enduro vtt. Ça c'est qu'on a tendance à penser avant d'aller gouter à celui de Labruguière. 



► Strava - Randuro de Montaud

On y était allé l'an dernier pour découvrir le site, à l'occasion d'une petite sortie dominicale.
En 2022, l'organisation se remet en mouvement pour proposer à nouveau cette randuro. 
Une belle trace de 40 km avec 1500 m de dénivelé, sur la face nord de la Montagne Noire.
Pour les moins gourmands, il y a aussi un circuit 30 km. Et même un tout petit parcours gravel de 40 km. 
La journée est idéale, bien ensoleillée, et pas trop chaude sur ces altitudes, avec un peu de vent pour garder la bonne température. Le terrain bien sec sera impec.

Si vous arrivez sans encombre sur place (en ayant évité un paquet de radars routiers 😀), vous êtes normalement en pleine forêt en bordure de piste où se situe le parking. On n'est pas encore dans les sentiers mais ça bouchonne copieux avec les bagnoles. Il vaut mieux s'y pointer de bonne heure (genre 7h30 maxi).
Une fois stationné et fin prêt à pédaler, passez récupérer la plaque à l'inscription et hop en piste sur 2 bornes de pré chauffage pour atteindre la camp de base de l'organisation, à la Cabane de Laurent.


La partie vtt commence et finit ici. 
Avant d'attaquer, faites un tour au café juste à côté sous le barnum. 
8h00 rassemblement pour le briefing de l'organisation. Le topo des circuit est affiché. Pas de balisage classique comme pour une rando, mais des panneaux d'indications des liaisons et de début des spéciales. En plus de quelques aiguilleurs ou signaleurs sur certains endroits du parcours.

Après une quinzaine de minutes de présentation, la foule de vtt entame la partie de manivelles.
On roule à cinq aujourd'hui. 2 Jean-Luc, Christophe, Nico, JeanBa et moi. On fait tous le 40 km et on passera ainsi tout le parcours ensemble. Montées tranquilles sur pistes, et descentes extra dans les sous-bois.
Préparez vous à vous régaler sur les sept spéciales à dévaler 👍👋.

Avant de descendre il faut bien entendu prendre un peu de hauteur à chaque fois. Le première montée 6 km. Piste facile à passer, et un passage intermédiaire en sentier (400m costaud), superbe et à faire pour éviter 2,5 km de piste en plus. Ça passe sur le vtt avec un petit développement et un gros effort. Sinon en poussage ça passe aussi 😀.
Tout là-haut c'est le Therme Noir (point culminant à 1000 m, où il faudra grimper trois fois de suite). 


Première spéciale en suivant. La plus longue des descentes du jour (2 km). Extra pour se faire une idée du potentiel de cette forêt. Elle chahute un peu sur quelques passages, mais rien de méchant. De belles pentes, ça descend bien, très joueuse, pensez bien à éviter les arbres car eux ils ne vous éviteront pas 😀. Le plus rude finalement c'est sur la longueur, car il faut tenir physiquement si on veut en profiter au mieux. 
Elle termine sa course sur la piste au parking de Montaoutel.

Vu l'affluence de participants, on aurait pu penser qu'il allait y avoir quelques bouchons dans les sentiers descendants. Eh bien pas du tout, mais alors que dalle même.
En fait les vététistes qui viennent rouler par ici, savent tous descendre convenablement ou ont un bon niveau de pratique. Du coup personne n'est gêné dans les descentes. 
Il arrive rarement qu'on revienne sur des concurrents ou que d'autres vous rattrapent, mais dans ces cas là, chacun facilite le passage des plus rapides. Comme en course en fait.  

Allez on remonte. 4 km de mieux pour revenir en haut. Même topo que la première, rien à signaler ça monte impec.
Spéciale deux. On plonge durant un gros km pour atteindre la ravito 1. Assez courte et encore une qui va bien. Laissez filer le vélo et profitez 😍😎.

On fait une pause au buffet pour grignoter quelques bricoles.
En repartant, ce sera à nouveau quatre bornes de grimpette sur piste pour revenir une dernière fois au Therme Noir. 
La spéciale trois, longue de mille cinq cents mètres environ démarre en sentier horizontal et parcours un peu le sous-bois, avant de descendre vraiment. Moins de pente que dans les deux premières, elle est très ludique avec beaucoup d'enchainements rapides.


On déroule un peu sur piste ensuite vers le ravito numéro 2. On est au km 22 du parcours.
Une petite pause et on s'y remet pour la liaison suivante à la recherche de la Black (descente 7). C'est le nom de la spéciale qui court dans la tête depuis le matin. Avec ce qualificatif, on devrait avoir des passages de haut niveau à descendre.
On la trouve un peu plus loin qui nous attend.
Un signaleur au départ nous informe d'un choix qu'on aura à faire un peu plus bas. A droite difficile, à gauche facile.
Allez gaz dans la Black. Un joli plongeon de 1,5 km.
Bon c'est un peu plus rude quand même globalement, mais rien de trop méchant encore. Elle permet de découvrir une autre belle DH de cette superbe forêt.
Le passage en question, si vous prenez l'option droite, est difficile oui. C'est vraiment de l'enduro pur avec de gros pavés rocheux dans de la pente très raide. Il faut plutôt bien calculer où on met la roue et ça reste tendu. Le loupé là-dedans est vivement déconseillé 😀 vu que ça peut aisément concasser un os ou deux qui dépassent. 
C'est pas long par contre heureusement. Vous récupérez rapidement le final de la descente plus soft et joueur.
En voilà une qu'il faut faire malgré qu'elle soit un peu plus engagée que les autres.

Liaison remontée vers la spéciale 4. 
Là on a un peu douté plusieurs fois sur la marche à suivre pour la retrouver, malgré qu'on soit passé devant lors d'une liaison, mais on oublie vite. On n'est pas les seuls visiblement à avoir gambergé un peu. 
Toutes les spéciales sont bien indiquées par des panneaux sur les liaisons, sauf la 4. C'était voulu et expliqué lors du briefing par l'organisation, mais là encore on oublie vite ou on n'entend pas. Deux ou trois panneaux de plus auraient été bienvenus sur la montée. 
On a pu malgré tout en demandant et en regardant le plan photographié au mobile ou présent sur les ravitos, trouver le départ de la descente cinq km plus haut.
Descente 4 (la cinquième pour nous). Une descente qui descend pas 😀. Très bien pour se faire une belle séance de relances. 
Sur le gros km qu'elle dure, on perd tout juste 100 m de dénivelé. Bien joueuse dans un pur sentier, on a à faire un paquet de relances pour gravir de petits monticules et replonger un peu derrière pour récupérer de la vitesse. Ça fait du bien cette séquence physico ludique. Le cardio se régale vous verrez. Bien vu celle-là et bien située dans le parcours. On se régale vraiment sur ce spot depuis le début.


La piste chemin vous redemande encore une ultime longue montée tranquille sur cinq bornes de mieux, avec en prime un autre passage au ravito 2 avant le final. D'ailleurs les ravitaillements, garnis comme il faut, sont aussi nombreux que les descentes là-bas. Pour choper une hypoglycémie, il va falloir le faire exprès. Deux ravitaillements qui servent 3 fois chacun 👍😎. 

Bon allez on n'est pas d'ici, bougeons nous 😀.
On sort du ravito pour terminer la bosse. Et juste un peu au-delà, la surprise du chef. Ah ben tiens, adieu la piste ! Par ici le monotrace caviar dans la pinède. 
Accrochez vous, respirez, et soufflez 😀. C'est du tout bon et quand même aussi du physique un peu beaucoup. C'est sensass ce sentier sauvage pour terminer la bosse, mais on le sent bien passer la filou. Super !

A partir du Tertre de David tout en haut, le single passe en replat et puis il devient furtif et se met à descendre comme il faut. Top ! Et là vous allez déguster une trace hyper ludique et excellente sur un bon km. Le meilleur du jour ce passage. Un enchainement de petits sauts de marches ou petites butes de terre que vous pouvez sauter ou enrouler facilement, quelques tremplins pour les amateurs de vol plané, et une belle allure tout le long pour vraiment se régaler. Aucun piège, que du très bon à dévaler. Bravo c'est du top celle-là !

On se retrouve en piste un peu plus bas pour remonter un chouïa de deux km vers la dernière DH. Entretemps vous repassez par le ravito 2 pour ceux qui veulent faire un arrêt de plus.
La spéciale 6 c'est Les Siousses. Parfaite, bien remuante et de bons gros passages à consommer sans modération. Elle ajoute encore deux bornes sans limite de plaisir pour atteindre l'arrivée. Extra quoi !
Outre le fait qu'on s'y régale tout le long, et que dans celle-là aussi, il faut éviter tous les arbres 😀, j'ai un souvenir persistant qui me revient en mémoire. 
Juste avant la fin de la descente, il doit rester une minute environ à machiner dans les tourbières et là tu as une délicieuse odeur de saucisse grillée qui envahit le final de la DH. Rhoo si c'est pas motivant pour finir plus vite ça !
Bon c'était le fin du fin de cette dernière spéciale. Alors là chapeau !
 

Et voilà. fin de la balade. C'est de l'extra et puis c'est tout !
40 km au compteur comme prévu. 1600 m de D+. 5 heures de temps total dont 4 de roulage. Superbe !

On pose les bécanes fissa et en suivant un peu l'odeur de la saucisse, on finit par arriver sous un barnum. En plus du petit ravito, il a la grillade qui vous attend et un peu au fond gardé par deux ou trois vigiles, la machine à bière. Oui le vététiste assoiffé peut être virulent parfois s'il a pas sa première dose avant le rappel 😀😂.
A l'ombre dans le bois, vous allez vite fait trouver une table pour déguster tout ça. Elle est pas belle la vie ?!!
Un peu plus tard on redescend vers le parking du matin. Comme par hasard pendant qu'on se pomponne un peu, J Luc avait sa glacière et avec des munitions dedans 😀😎. Allez santé à tous.

Bon bon bon. La Randuro de Montaud. Oh que oui que c'est bon de venir rouler par ici et à chaque fois, Le site est magique pour s'amuser.
Il reste abordable pour tout le monde. Pas besoin d'être enduriste ou spécialiste en DH. Chacun son niveau on peut y pratiquer et ça permet aussi de progresser en descente. 
Bon y a bien quelques cailloux, de gros pavés parfois, des racines, des passages un peu délicats pour certains, mais faut oublier ces petits tracas quotidiens du vététiste et foncer dans ces descentes merveilleuses. 

Bravo à l'association BMR et tous les bénévoles qui œuvrent pour ce site. On voit vraiment le boulot d'entretien et d'aménagement qui est fait sur place. Tout ça envoi du bonheur en km ensuite quand vous lâchez le vtt là-dedans.
Et merci pour cette belle organisation. Que ça continue.
A la prochaine.


Le profil Randuro




Plaque Randuro




Le parking voiture




Un premier filtre pour retirer l'inscription




La montée vers le départ




Le camp de base




Topo du parcours




Ça monte cool en piste




Ah là ça monte fort sur un beau sentier



Premier ravitaillement - 3 passages




Le Yeti est ressorti 😉 et pour certains en tandem 💪




Le buffet final




La descente finale 😀


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