7 juillet 2024

Orsalher Vtt

Aujourd'hui ça va être mou !
La météo printanière et estivale de cette année semble rester orientée vers le pluvieux. Certes de l'eau il en faut parait il, mais là ça va aller maintenant😀.
Bon tant pis on pédale quand même. RDV en Ariège 😎😍.


► Strava - Orsalher Vtt

Au bord du Salat, le bourg de Soueix-Rogalle accueille la rando raid vtt l'Orsalher comme chaque année en juillet. C'est la 14 ème édition en 2024.
Ça fait quelquefois que je m'y précipite on va dire. Juste histoire de me régaler en fait 😀.
Des circuits à la carte sont mis en scène pour que chacun y trouve son bonheur, en piochant dans les différentes boucles qui gravitent de part et d'autre du Salat.

Arrivé de bonne heure, j'ai pas vraiment de plan établi vu les conditions de roulage qui devraient être plutôt difficile. Il est tombé beaucoup de flotte la veille et dans la nuit.
En tous cas je pars avec toutes les traces gps fournies, ce qui représente près de 70 km et plus de 3000 m de D+. On verra sur le terrain ce que ça donne.

Pas grand monde au départ vers 7h15 😊. Ça dort encore 😀. 
Une petite centaine de participants inscrits en tout.
Ciel gris, humidité flottante, brume sur les hauteurs, c'est pas jojo la météo 😦. 
Petit dèj, passage aux inscriptions, et dernier préparatifs avant de se mettre en selle.


Vers 7h30, c'est parti.
La plupart des circuits et spéciales sont balisés, mais la trace gps est nécessaire pour deux ou trois boucles. Balisage avec panneaux, rubalises et tags oranges au sol. 

Les premiers km c'est humide dans les petits sentiers. Et même carrément bouillasse sur un gros talus à grimper avant de basculer vers le village d'Oust. Passage rude déjà ! Et une petite liaison qui pourrait s'éviter, car ça n'apporte pas grand chose au fond. Autant aller direct vers les spéciales.

Après le bourg de Oust, on attaque la longue bosse vers la spéciale 1 (Mirabat). Montée sur route pas très costaud, ça se fait bien. Mais c'est un peu plus haut que ça a foiré pour moi. 
Je sais pas où j'ai manqué le long final de la bosse, mais j'étais pas dans la bonne trace.
La trace gps que je suivais m'a ramené au village de Seix. J'ai pas percuté sur le coup, mais je me suis planté de trace tout simplement. J'ai suivi la boucle de base, sur laquelle venait se greffer la boucle de la spéciale un. 
Oups, manqué pour le coup ! 😁😀. 

En bas je fais un petit tour le long du Salat sur un sentier excellent. Un petit aller retour et je repasse au village pour profiter du premier ravito. J'ai 14 km au compteur. C'est à peu près la même distance que j'aurais eu en faisant la spéciale une.

Cap vers la boucle 2 (Cos).
Déjà faite par le passé, la descente est top !
Mais avant d'en profiter, il va falloir en baver un peu pour y grimper.
La montée est du genre un peu rude. Un petit km de route, et puis ensuite il faut se mettre dans un joli sentier énergivore. Trois bornes en tout avant d'arriver là-haut. Et les cinq ou six cents derniers mètres, ça fait mal sur un sentier très pentu. Ça passe mais faut du jarret ! 
A la bascule, on cavale un peu dans les sous-bois extra, avant de se mettre à descendre en mode rapide. Super monotrace facile. Par contre ça glisse, en plus d'avoir deux ou trois passages délicats sur des petits éboulements de terrain. Rien de méchant, faut faire gaffe c'est tout. 
On enchaine les épingles sans problème pour une belle dévalade. Toujours aussi bien celle-là 😍 !


La fin de cette boucle nous ramène à Seix.
En avant pour la boucle 3. Vers le Col de Catchaudégué, via le Col de l'Artigue.
On attaque par un sentier costaud qui bouffe encore un paquet d'énergie. En descendant ça doit être top, mais là ça use.
Plus haut on sort sur un bout de piste et un autre sentier juste après. Argh c'est rude tout ça ! 
Le roulage humide, reste bien praticable, même si ça demande plus de jus qu'habituellement sur le sec. Les sentiers en montant c'est costaud.
Un chemin prend le relais pour grimper un peu encore. 
C'est par là que je me suis interrogé sur ce début de boucle 3 qui nous fait monter en sentier pour ensuite redescendre par un chemin ??!! 😯
Et ça nous ramène sur la route du col, au village de Sentenac. Il aurait été simple et facile de garder la route à gauche en fin de boucle 2 et de venir direct au patelin. 

A partir de Sentenac ça monte durant quatre km pour arriver au Col de l'Artigue (km 30).
Et hop un ravito de mieux 👍! Et la saucisse grillée svp au passage 😍. Extra !
Jusqu'à maintenant, j'avais pas vu grand monde, mais là c'est repeuplé un peu autour du ravito. 

Je repars un peu après, plus ou moins en compagnie de Christophe avec qui on va faire un bout de sentier. 
On achève de monter vers la spéciale 3. Costaud ce final avec un ou deux talus sévères et bien gras.
A la bascule par contre, la descente est sensass. Tout en enfilades très rapides, quelques virages un peu relevés, c'est propre et ça file vite jusqu'en bas. Parfait encore par ici !


La route vers le col est assez facile sur deux bornes.
Arrivé au Catchaudégué, vous avez le choix des circuits. Finir la boucle 3 pour revenir au ravito, enquiller la boucle 4 et la 5 en suivant, ou aller direct sur la cinq vers Alos.
La cinq je connais, mais pas la 4. Donc c'est parti pour cette spéciale à découvrir.

La montée va me sembler interminable. Dix bornes quasiment. 
Dans la brume la plupart du temps, en mode laborieux et éprouvant, je l'ai eu plutôt très dure celle-là. Et vu la météo, les beaux paysages par en haut sont restés invisibles. Pas une vache, pas un chat, pas un vtt, et pas trop de jus non plus. Tout au mental pour pas faire demi tour. 
Plus d'une heure vingt pour passer cette piste forestière qui s'est révélée bien rude avec 700 m de dénivelé environ.
En haut en plus de la fatigue, j'y vois pas grand chose avec cette brume épaisse. 
Les photos aujourd'hui c'est pas la peine, l'appareil sera resté dans la poche quasi tout le temps.

La trace gps me guide quand j'entame le descente sur une prairie un peu défoncée. Une trace de montagne, un peu burinée par les troupeaux c'est pas évident. Ça tabasse beaucoup, et j'y vais mollo. 
Un peu plus bas on s'immerge dans le sous bois pour se faire encore pas mal secouer. 
C'est pas de tout repos le bazar ! Du rocher (rendu glissant), de la pente assez raide, et du chalutage copieux. 
Bon je fais gaffe, j'assure vu que je suis pas trop fringuant et ça finit par s'améliorer en devenant plus moelleux sous les roues pour la deuxième partie de cette descente.
En tout c'est trois bornes de DH celle-là.
Tout en bas on recoupe la piste de montée.
Là on a le choix de bifurquer à gauche sur la spéciale 5, ou de revenir au col de départ pour terminer cette boucle 4.


Vu comment j'en ai bavé précédemment, j'insiste pas. 
La spéciale 5 est top, je l'ai faite deux fois déjà par le passé. Elle comprend une petite bosse sur piste, une très bonne descente sur Alos, et la remontée de route plutôt facile. 
Mais j'ai déjà plus de 2000 m de D+, ça va aller pour aujourd'hui. Le final jusqu'à l'arrivée sera suffisant.

En repassant par le petit col, on enquille en face le bourbier de la mort sur une centaine de mètres. A pied dans la gadoue.
Sur le sec ça passe en selle avec de gros efforts, mais là fallait voir le chantier ! 
Ensuite ça ça va mieux sur le petit monotrace qui remonte tranquillement la flan de la montagne. Pour le coup, malgré la météo maussade, la brume s'est barrée et le décor environnant est nettement mieux. 
Peu après on bascule dans la petite descente rapide qui nous replonge vers le ravito 2 pour un dernier passage. C'est sympa de retrouver pas mal de monde.
Allez à table !

A la reprise, on poursuit la longue descente qui va bien. Jusqu'au village de Seix, c'est impec pour se régaler tout le long. Plusieurs monotraces à dévaler, et le bonus spécial sur la dernière partie dans une goulotte naturelle qui vous régale à chaque édition. Avec la glisse en plus, c'est encore bien fun tout ça !


Tout en bas, après le bourg, on navigue tranquillement pour revenir vers l'arrivée ou, dernière option, la spéciale 6. Dix bornes de mieux quasiment avec une belle bosse. Déjà faite celle-là aussi l'an dernier, je tente une approche pour voir, mais j'ai pas l'envie de me coller une bonne misère de plus, alors je mets le cligno vers l'arrivée.
Trois bons km de goudron pour revenir à Soueix-Rogalle et terminer cet Orsalher 2024. 
Dur dur !

13h30, retour à la base.
Le Garmin me donne 60 km et 2200 m de positif. Aah ! Ben voilà pourquoi j'avais mal aux cannes en fait 😃. 6h00 en tout à cavaler sur les collines ariégeoises. Ça use un peu les zamis ! 
Le vtt est bien pourri, et les bonhommes pas mieux 😀et bien naze pour ma part.

Au fait bravo à Jean-Paul Evin (et quelques autres surement) que j'ai vu au début et revu à la fin 😀. Parcours complet de 70 bornes et 3500 m D+. Y me tarderai presque d'avoir 70 balais 😉. Chapeau !

Sur l'aire d'arrivée, la température est bien meilleure maintenant. On sent le soleil qui est presque prêt à sortir.
Alors sans tarder, passons à table. J'y retrouve Jérôme et Alain.
Juste à coté, il y a le plateau repas (toujours extra). Le burger kebab local descend bien, Mais je mets une mention spéciale avec cinq étoiles à la croustade aux pommes. Rien que pour ça fallait venir 😃😍.


Alors cet Orsalher 14 ème du nom m'aura marqué certes encore une fois, mais pas tout à fait comme d'habitude. 
Je l'avais fait et beaucoup apprécié à deux reprises, et toujours sur le sec. 
Cette fois, ça a été une tout autre histoire vu les conditions de roulage. Et puis le curseur de la difficulté était monté d'un gros cran il me semble. J'étais parti pour tenter de tout faire, mais c'était trop pour cette fois.
Des 50 km en moyenne les années passées, on en était à 70 cette fois. Ça change la donne, mais ça reste bon malgré tout. Pas de bol avec la météo moisie de cette année !
Conditions de roulage rendues plus difficiles, plus de bornes et plus de dénivelé, égale bien plus dur. C'est logique et normal. 
Sachant que chacun peut l'adapter à son niveau ou son envie.

La trame des parcours a rendu l'ensemble probablement plus exigeant. Les liaisons entre certaines spéciales étant plus longues, ça ajoute de la difficulté forcément. 
Avec le recul, j'aurais pas du faire la 4 qui m'a pas mal cramé quand même, et aller direct faire la 5 et enquiller la 6 au final. C'était le bon plan pour moi je crois. 
Mais enfin bon, la journée a été malgré tout bénéfique. J'ai pu retrouver les bons passages descendant qui composent habituellement ce raid ariégeois, et j'aurais l'occasion d'y revenir dans le futur.

Il faut saluer le club l'Orsalher Vtt qui fait durer cette organisation depuis longtemps. 
Les sentiers sont bien entretenus et permettent de découvrir ces belles traces, rugueuses en montant et tellement merveilleuses ensuite, quand ça penche du bon côté. 
Cette année la météo leur a rendu la tâche bien plus rude. Félicitations et merci pour tout.
Que ça continue !
A une prochaine fois.


La plaque de la 14ème édition




C'est parti




Le profil 2024. Costaud ! Et encore il manque 2 bosses 😀




Faim d'aventure




Salon de la Bicyclette 😉


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