13 mai 2018

TransVésubienne

La TransV en l'an 2018.

Est-il possible que déjà Alzheimer m'ait atteint ?
Je me souvenais plus comment c'était terrible et dur, ou même infernal une TransV en mode course.


► Strava - TransVésubienne

Grosse piqûre de rappel au dessus de Nice, sur un séjour immense et bien entendu mémorable pour tous.

Cette énorme course vtt légendaire, qui est née avec l'expansion du vtt en Europe, a encore fait très fort. D'ailleurs elle peut pas faire faible, ça s'est jamais vu je pense.
Comment qu'on la trouve, qu'on l'aborde, qu'on la vive, ça ne peut en aucun cas laisser indifférent.
On y est revenu en groupe pour la refaire, et pour certains la découvrir.
Vaste programme !
C'était la 30 ème cette année.
Modestement j'en ai fait que trois en tout. En y pensant parfois, c'est presque dommage de pas y avoir été plus tôt.
Le concept de l'épreuve selon les années propose différentes variantes pour les circuits.
En 2018, la base du circuit reprend le tracé historique. C'était une excellente année pour y regoûter et se rendre compte de ce qu'est ce sommet du mountain bike.

Only the brave, c'est l'adage de la TransV.
Parmi les braves cette année la Team Maillons Libres avec Jérôme, Arnaud, Stéphane, Jean Luc, Fred, Jérôme, Patrick et moi. Sans oublier Ana, Cendrine, Muriel et Marie qui nous ont bien soutenus tout au long de ce superbe séjour.

Pour ceux qui la découvrent dans le groupe, l'objectif c'est déjà de finir au mieux. Pour les plus affûtés et habitués des gros raids, une place dans les 100 ou 150 c'est un bel et joli objectif, surtout sur cette épreuve assez extrême.




Mercredi on se pose tranquillement à Saint Dalmas.
Jeudi avec un beau temps matinal, on fait une petite reco du prologue avec Thierry et Paulo. Sympa de retrouver les amis ! Apéro et repas survitaminé le midi. Un délice de saveurs !
Balade champêtre l'après midi pour repérer une trace inédite de la TransV.
Vendredi avec un beau soleil, journée détente pédestre sur le Mont Chauve. On passera par ici dans deux jours. Pleins phares sur les panoramas environnants. Belle journée !

Le temps passe vite, on en profite et le samedi arrive.
Ça commence à sentir bon le vtt. C'est en même temps toujours un peu tendu, c'est normal on est à la TransV.
Petit tour de vtt le matin avec les derniers arrivants, histoire de voir de près le parcours du prologue.
Repas de midi au bistro sous le déluge. Ça commence très fort !
A 14h00 c'est les premiers départs pour le prologue. Pas obligatoire, mais ceux qui ne le font pas auront une pénalité de 10 mn au général.
L'orage tombe épais sans arrêt depuis plus d'une heure. Impossible de partir dans ces conditions pour quelques uns et c'est bien compréhensible. Jérôme et Stéphane ont pu y aller, mais sous la flotte.
Avec Jéjé et Fred on démarrait plus tard au delà de 15h00, et on a attendu de voir l'évolution météo. Sous la flotte intense, j'y serais pas allé. Aucun intérêt !
Finalement ça se calme et on peut s'y coller.

Très bon parcours de 7 km environ.
Une bosse forestière en zone rouge cardiaque au début. Pas longue heureusement, sans difficulté technique mais bien raide et grasse. Une sente sauvage ensuite qui redescend gentiment vers le départ. Et enfin après un slalom sur la piste de ski, la descente du facteur. Ultra sèche ! Hallucinant avec le déluge qu'on a ramassé juste au-dessus.
Classique et vibrante comme il faut, avant de finir par faire un joli tour du Vésubia Mountain Park dans la verdure et les rampes de bois. Excellent vraiment !
Ça se fait à fond en gérant quand même pour pas s'en mettre une.
69 ème en 24:15.
Le vainqueur VTT (Alexis Chenevier) en 19:32. En VTTAE (Florian Golay) 16:22. Des mutants 😊.



Le samedi soir c'est peinard au gite. Dernière vérif des bikes, repas et au pieu pour une nuit pas terrible côté sommeil. C'est un peu toujours pareil la dernière nuit.

Dimanche matin à la Colmiane vers 6h00, le temps est pas mal. On devine le soleil au delà des sommets. Ça devrait aller.
6h30 mise en grille par ligne de 20 coureurs.

7h00 c'est la furia qui démarre. C'est parti pour la TransV 2018.
Slalom géant sur la même piste que la veille, et cinq cents mètres plus bas on est au pied du mur en quelque sorte.
La piste de ski sur trois bornes avec quelques passages bien raides. Ça double beaucoup et j'ai vite un paquet de monde devant. Les premiers s'échappent rapidement en haut.
On passe au Pic de la Colmiane avant de rentrer dans le bois après le Col de Varère. Ça glisouille pas mal, et c'est le petit train sur ce single. La piste un peu plus loin permet de relâcher un peu en légère descente.

Très vite ça repart à la hausse sur les sentiers exigeants de la TransV. Vers le Col de la Madeleine d'abord et jusqu'au Mont Tournairet qu'on va contourner avant le commet. C'est le GR 5, plus pédestre que roulant, donc on trime en alternant les deux modes selon l'envie. Je reprends quelques places à la faveur des portages.
Quelques névés tout en haut à passer, mais rien de bien gênant.
On est dans la grisaille, paysage bouché, et on se prend aussi une averse sur cette zone. Obligé de renfiler le kway.

Je me gère l'effort en faisant gaffe au cardio depuis le début. La TransV c'est dur de toute façon et faut pas trop s'enfumer d'entrée, sans y aller trop mou non plus. Ça va pas trop mal je trouve.
Je roule avec Jéjé sur ce début de course. On est dans le même rythme.
Bonne partie descendante ensuite vers le Col d'Andrion. C'est extra dans cette forêt avec quelques passages bien joueurs, deux ou trois épingles, quelques plaques de neige qui déstabilisent pas mal au passage. Pas de grosses difficultés et ça roule bien jusqu'au premier ravito.
Un arrêt de 20 secondes pour avaler un coca et gaz dans la descente.



Nous voilà dans du costaud là de suite. Rocailles géantes, racines, virages serrés, chaos de pierres, passages monstrueux, y a tout se qu'il faut pour le baptême du feu. La deuxième partie après la route est plus facile et plus rapide.
Pour la récup faut pas y compter, donc c'est rude partout dans le dénivelé négatif.

Fin de la descente au Col des Fournès, il faut se remettre à mouliner. Quelques rayons de soleil semble se faire sentir, et une température plus douce nous fait tomber le kway.
Le roulage est fluide maintenant après deux heures de course. 
Le long sentier qui se roule bien, non sans difficulté, nous emmène au pied du Petit Brec. Portage court mais intense.
Une fois au bout on passe direct vers l'escalade du Brec d'Utelle. Passage en portage obligé, qui fait partie de l'histoire de la TransV. C'est juste superbe, difficile et magnifique de chaque côté. 
Compter une dizaine de minutes environ pour traverser cette passe rocheuse.
Sur l'autre versant la descente est difficile et très technique. Elle se fait sauf trois ou quatre passages qui ne semblent pas pour moi. Inutile de se frotter à la rocaille hostile.
Avec les grandes roues, je m'en sors mieux que les deux autres fois en 26".

La deuxième partie est excellente et rapide sur les balcons en surplomb. Et le visuel toujours aussi bon. Le ciel s'est dégagé en plus.
Sur la troisième et dernière partie, on revient dans le gros technique à rallonge jusqu'en bas. Intense cette DH depuis le Brec ! 
Je me régale cela dit et bien que fatigante, je suis pas trop à l'économie je trouve. Le Yeti est royal faut dire.
Avant le village on continue la descente sur une sente terreuse plus soft, moins technique, mais hyper pentue. C'est tout bon ça ! 



Utelle ravito deux. Salut à Marie qui fait de l'assistance à personne en grande forme 😉
Celui là je m'arrête refaire le plein, vider les poches et mâchouiller un peu de salé.
Le beau temps est là pour l'instant.

Trois quatre minutes et c'est reparti vers la suite.
On revient sur le GR5 (variante) pour contourner la Cime du Diamant. De bons raidars à passer en selle, et très joli à rider cet endroit.
Depuis le début, cinq ou six VTTAE environ nous ont doublé et par ici c'est la première féminine qui me passe avec son bolide (Nadine Sapin). Je m'attendais à en voir passer beaucoup plus en fait. Je dirais qu'il y en a pas dix qui m'ont doublé en tout. Vtt ou vttae aucun problème pour se doubler où que se soit.

Un petit bout de goudron, et hop c'est parti pour le portage de la Madone. Au choix on peut le faire par le sentier en virages avec des possibilités de roulage parfois, ou alors en portage intégral en tirant presque tout droit dans la pente. C'est l'option que j'ai choisit. Je suis bien dans ces phases de portage.
On atteint rapidement le sanctuaire de la Madone d'Utelle.

Sur le plateau un peu plus loin, on engage la longue descente vers la Vésubie. 
Bonjour le début du chantier ! 
Toujours aussi destructrice sur une grosse centaine de mètres impraticable. Y en a qui passent, mais c'est des mutants je pense.
Les amas de rocailles sont nombreux et très hostiles sur cette partie linéaire avant de plonger vraiment un peu plus loin sur les dalles de roches, qui sont bien praticables au contraire.
En bas de ce remue ménage, on remonte vers le Col d'Ambellarte. Un sentier chemin moelleux en sous-bois. Agréable mais rude !



Après le col, km 35, on se met à descendre durablement maintenant. Je me sens bien et donc ça va plutôt bon au niveau moral. Je reprends deux concurrents par là.
La descente est superbe, avec tout plein de très bon passages, haut niveau technique parfois, des mini portages aussi et quelques parties où il faut pédaler pour passer un monticule. De petits toboggans de terre sur la partie basse sont un pur régal. 
Très longue, elle est usante et je me mets un peu en veilleuse sur la fin. Besoin de récup certainement.

On passe au hameau du Cros d'Utelle et ça continue à descendre encore jusqu'à la rivière. Toujours des passages délicats, avec soit des escaliers, soit des parties très techniques qui invitent à se mettre une grosse boite. Je passe bien mieux à pince qu'à vélo certains endroits.
Il y a un point d'eau par ici pour refaire le plein au cas où.

Nous voilà au fond du trou avant de traverser la Vésubie. Pour enjamber, un joli pont séculaire au moins, et qui a du voir passer un paquet de braves sur ces pavés.
Le Pont de Cros. Six ans que je l'avais pas vu ! Et j'en gardais de bons souvenirs.
Une fois passé en face, on arrive là encore au pied du mur.
La longue bosse à venir c'est du portage presque tout le long, et c'est un très coriace. 
Bien que pas trop fringuant je trouve, je repasse quelques gars encore sur la longueur. C'est bon signe, mais c'est rude toujours. La série d'épingles au milieu est pénible. Un peu plus haut on peut rouler à nouveau jusqu'au terrain de cross. 
On passe sous la route et là c'est une tuerie le mini portage qui arrive peu après. Escalader un talus de dix ou quinze mètres je sais plus. Monstrueux le bordel avec quasiment rien pour s'accrocher. C'est toujours surprenant la TransV.
Et c'est pas finit !



Bon allez on continue. Mais pas dans la dentelle ! Ça grimpe toujours. Je suis un peu mieux on dirait.
De bons sentiers viennent se glisser sous les roues par ici. On reste sur le vtt tant qu'on peut mais dans le rude la plupart du temps. Et bien sûr encore des portages pour pas s'endormir sur la selle.
Au dessus du village de Levens, on progresse sur une piste facile et permettant de faire un peu de récup. 
J'ai plus de flotte mais c'est pas grave, il reste pas gros jusqu'au prochain ravito.
Un bon sentier arrive après la piste. Il se poursuit un bon moment avant de piquer dans une sente sauvage fraîchement ouverte pour cette 30 ème édition. Un régal extra ludique. Ça refile du peps ce genre de monotrace furtif en sous-bois. Surtout c'est pas habituel sur une TransV. Bravo au traceur ! 😉

Levens, ravito numéro 3. 
Je fais un arrêt de quelques minutes pour grailler deux ou trois trucs et faire le niveau à bloc pour tenir jusqu'à l'arrivée. Merci à François pour le petit coup de lubrifiant sur la chaîne. Mes (ses) roues Topwheels sont toujours à la hauteur où que ce soit.

20 km encore à faire.
Reprise vers une partie du parcours inconnu.
J'ai passé depuis quelques temps le léger coup de moins bien que j'avais ressenti en fin de descente et dans le portage de Pont de Cros. Ça va mieux, je roule bien sur ces sentiers maintenant.
Quelques parties rapeuse pour passer sur un petit plateau, une petite piste et hop on se remet dans les pentes raides à répétitions vers le Mont Cima. Ça monte, ça monte, ça monte ! Toujours plus haut par petits paliers.
Un passage en crête, avant d'attaquer une autre bonne descente sur Aspremont. Ça chahute j'aime bien ça. Et puis je sens bien que physiquement je tiens le coup.



Fin de la descente, ça fait pschitt pschitt à chaque tour de roue à l'avant. Ah put... je sens que j'y ai droit là ! Bon ben j'y suis pour une crevaison. Petite entaille sur le bord de la bande de roulement.
Coups de pompe dans la valve, pas sur le vélo il y est pour rien 😊. Le produit gicle un peu partout, je tente de repartir pour voir si ça veut agir. mais ça marche pas. 
J'arrive à terminer la descente et gagner le ravito 4. Je démonte pour mettre une chambre. C'est la meilleure soluce. 

Allez gaz dès que c'est finit de pomper.
A l'assaut du Mont Chauve.
Passage obligé depuis toujours je pense, je le connais bien. Dix minutes de portage d'entrée pas très dur, mais usant avec la fatigue, et ensuite ça roule.
Et puis le début de la fin...
Que serait la 30 ème TransV s'il n'y avait pas un petit coup de main céleste pour vous aider à finir en beauté et pouvoir se repasser ensuite une galère mémorable ?!!
Au milieu du portage, sans sommation, une saucée du diable envahit la montagne. Nous voilà bien !
Le temps d'enfiler le kway, de recharger le vtt et on est déjà en train de dégouliner de flotte.

Je termine le portage et me remets en selle. Très vite sur le sentier les petits ruisseaux se forment.
Je vois pas grand chose tellement ça tombe, tête basse et allure pas rapide sur la caillasse mouillée. Apocalypse now en quelque sorte.
Pour rouler ça va encore, c'est bien délavé, pas de colle, ça glisse mais sans plus. Le pire c'est de ramasser les coups de tonnerre juste sur les feuilles, et surtout de voir passer les éclairs tout autour. Un peu flippant comme sensations. Le temps parait long !
Les pierres tranchantes du Chauve sont impec pour exploser un pneu donc on adapte l'allure pour pas faire de conneries. Une crevaison par ici dans ces conditions, je vois pas comment on peut s'en sortir.
C'est bien dommage ce temps moisi sur le final.
Côté forme physique, je trouve que ça va encore bien, et j'aurais pu certainement maintenir une cadence bien plus haute sur ce final.



Quand je choppe la partie descente, il pleut un peu moins je pense. C'est très technique et accidenté.
Pas très long, on est vite dans le hameau de les Giaïnes.
A la sortie, c'est la jungle niçoise ou le supplice de la terre. Un monotrace dantesque ! Descendre une succession de talus tout juste faisable à pied et sur le sec. 
Alors là avec la bouillasse et un vtt sur les épaules, le compte rendu du passage est infaisable pour traduire au mieux le délire des sensations. Pas possible de tenir sur ses pieds tellement ça glisse, parfois on se sert des arbustes pour descendre le toboggan de boue, d'autres fois le vtt me sert de freinage en s'en servant d'appui pour se stabiliser en bas de la glissade. Une vraie dinguerie !
Jusqu'à là c'était presque facile cette TransV 😊.
Bon on s'en sort comme on peut de cette mélasse, pour se mettre à rouler sur une trace plus abordable.
Sauf que Georges a décidé de nous bichonner jusqu'au bout. Huhuhu, par ici les amis !

Plutôt que de filer droit et direct sur le bord du petit cours d'eau, on bifurque à droite un peu plus bas.
Idem qu'en 2014 (bien sec). Arf ça va être encore atrocement bon par là !
Un petit km à grimper quelques talus infaisables. La galère continue !
Je sais même plus s'il pleuvait encore ou pas, mais ça change pas grand chose au fond. On est dans la jungle sous les arbres.
La descente derrière la bosse c'est beaucoup à pied. Déjà sur le sec certains passages seraient plus que limite, mais là c'est du bobsleigh dans la boue. Les arbustes sont pratiques pour pas dévaler direct.
On termine cette séquence démente à Saint André de la Roche.


Le chrono s'arrête un peu plus loin sur une zone de pointage à l'entrée de Nice, avant de prendre l'accès au Paillon qu'on devait suivre sur quatre ou cinq km pour passer la ligne. Le final a été shunté à cause des orages qui ont précipité trop de flotte dans le tunnel final du Paillon juste avant la mer.
Les 60 premiers environ, y sont passés avant que l'organisation décide de fermer l'accès pour la sécurité des coureurs. Une très bonne chose ! J'en suis ravi.

Et tant pis pour les derniers km du chrono qui de toute façon ne servent à rien et sont loin d'être en harmonie avec cette épreuve.
On avait tous notre overdose de péripéties depuis le Mont Chauve, et si en plus il faut se mettre à nager dans les égouts pour ramasser du PQ et voir tournoyer les colombins à côté des manivelles !!!! 
Je vois d'ici le tableau ! 1,65 m sans tuba, j'aurais été submergé par le plaisir sans aucun doute 😊

Du coup la traversée de Nice se fait en ville. Il pleut toujours (m'en fout c'est finit !). Quatre ou cinq bornes où j'ai tendance à rouler fort, alors que ça sert plus à rien. Il me tarde surtout que ça s'arrête ce final hors norme.
La Promenade des Anglais, la rampe d'accès à la plage, et c'est l'arrivée de la TransV 2018.

Wahou ! Que d'émotions encore !
J'ai 80 km à mon compteur et 8h28 de temps total. 3100 m de D+ (un peu optimiste mon gps surement), et il me donne une demi heure d'arrêt ce qui doit être à peu près ça, entre les ravitos, les arrêts pipis et kway et la crevaison.
C'est là qu'on se rend compte qu'il y a moyen d'optimiser un peu le timing.



La TransV c'est du très très lourd !
Quand on y est dedans (en mode course faut préciser), c'est du genre infernal comme nulle part ailleurs. Presque rebutante parfois au milieu de ce terrain hostile à vtt, elle est au contraire d'une incroyable attirance quand on y a goûté et quand elle s'est terminée. A fortiori quand tout a bien fonctionné.

Une fois passé la ligne il y a de la bière. Rha voilà qui est bon pour compléter les petites tracasseries de la journée montagnarde ! Ça descend mieux qu'au Brec 😃
Le stand repas offre une assiette complète, bien bonne et bien chaude. Ça fait du bien. Oubliez pas l’esquimau ensuite pour le dessert. On est déjà glacé, ça complète le tableau 😊.

Sinon la TransV c'est guerrier pendant, mais aussi après.
On le sait mais c'est toujours le cas chaque année. Pour l'arrivée c'est le strict minimum. On fait avec curieusement, sans que ça se remarque outre mesure, et ça fait partie intégrante de l'aventure on va dire.
Alors qu'il flotte sur la plage, on se les gèle copieux. Pas de tente ou barnums pour abriter les participants, ou au moins pouvoir se changer à l'abri. Juste quelques stands de partenaires qui servent un peu d'abri. Les huit ou dix douches à l'air libre sous un portique, ont surtout servi à laver les vtt des concurrents.
Une arrivée un peu avant en fin de jungle sur un stade accueillant ou autre, serait parfait pour clôturer cette superbe manifestation. Quitte à ajouter les quelques km manquants, dans la nature sauvage et brute autour de la Vésubie.


Un peu plus tard l'orage accepte enfin de se barrer et on peut récupérer son paquetage, se laver plus ou moins et retrouver ensuite une meilleure mine.
Bonne ambiance en attendant que tous les copains rentrent.


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L'édition 2018 s'achève. Elle reste excellente à vivre malgré ce qu'elle peut vous faire endurer depuis tout là-haut dans la montagne et par delà la grisaille du jour.
Toutes les félicitations à Georges et son équipe qui ont résisté à tous les temps pour emmener cette épreuve vers cette renommée méritée. Merci pour ça et bien entendu continuez.
Moi j'adore ! J'en parlerai des heures. J'invite comme d'hab tous les vététistes à venir la tenter, voir ce que c'est et se faire leur avis. Si on aime je pense que c'est beaucoup.
On peut aussi la détester certainement, si ce n'est pas fait pour sa pratique du vtt.
J'y reviendrai dans quelques temps certainement.

Au club c'est le top ! Le Maillon reste fort !
Six finishers sur huit. Mais ça c'est juste pour les stats. Dans les têtes tout le monde est passé et c'est ce qui est bien et qui restera.
Stéphane (290 ème) et Jean Luc (276 ème) butent à Pont de Cros pour quelques minutes, et ont vu ce qu'est une TransV.
Y a pas plus intense et fort je pense. Ils ont aimé cet enfer naturel et savent maintenant comment faire pour le finir. Ça fait progresser ce genre de plan un peu extrême selon comment on l'aborde.

Fred (202 ème) et Arnaud (167 ème) finissent fort pour leur première. Dans les 200 sans connaître c'est tout bon !
Deux guerriers quoi ! La prochaine fois ce sera meilleur encore.

Jérôme Fefe (154 ème) en semi rigide. Le bonheur absolu !
Bien prêt, sachant faire avant et pendant ce qu'il faut pour passer à coups sûr les montagnes, fumer une clope électrique quelque part entre deux points de contrôle 😊 et terminer parfaitement l'objectif. Chapeau !

Patrick Momoye (119 ème) grimpe et descend comme un cabri sauvage, donc la TransV ça n'allait pas être un souci pour lui. Dans les 120 sans trop forcer.

Jérôme (115 ème) en super forme montante depuis quelques mois avait bien préparé sa TranV pour accrocher une bonne place. C'était un gros objectif motivant et bien mené.
A un chouïa d'être dans les 100 sur le classement final, mais sur la forme intrinsèque du moment c'est du top 100 garanti et même mieux certainement. La frustration légitime mais dérisoire au fond fera que l'expérience retirée c'est le meilleur des tremplins pour la suite.
Et au passage c'est un petit bonus supplémentaire le fait qu'on ait pu faire un gros tiers du raid ensemble, ce qui n'est que rarement possible justement dans ce mode course en vtt et sur ce type d'épreuve. Bravo Jeje !



Bon... et moi, et moi, émoi. Tant que je pédale ça me va 😊.
Mais pour cette TransV ça me va un peu mieux et un peu plus encore. Tout comme les deux autres fois c'est extra même ! Depuis un mois environ, je pouvais viser d'être dans les 100 encore. La forme revenant après trois mois de reprise, c'était raisonnable.
Au final après deux fois 88 ème en 2012 et 2014, je finis 70 ème cette fois et 5 ème des vieux d'un demi siècle 😊.
Super résultat qui me va impec et qui me plait, avec une prépa moins spécifique et intense que d'habitude, et peu axée sur le vtt.
On peut toujours mieux faire certes mais je sais me contacter de ce qu'on réalise raisonnablement.
Très bon circuit un peu plus court que les autres fois, moins de monde inscrit, l'effet 29 pouces, ça donne un résultat un peu meilleur. Super !
Et puis j'ai eu des passages par moments où je me régalais vraiment, en tous cas plus que lors des autres éditions. La TransV ça s'apprivoise à force on dirait 😊.

Au passage félicitations à Frank (68 ème), Thierry (52 ème), et Maxime (3 ème - Géant !).
Bravo Paulo aussi. La TransV en vttae j'imagine pas trop la faire un jour avec, au vu de la quantité de portage à passer, même si on en passe bien plus sur la selle avec les watts.
Un compliment particulier à ceux qui ont fait la course en vtt vintage. J'ai pu voir le premier à l'arrivée et c'est un beau challenge. Bravo !
En 2012, j'imaginais à l'époque la tenter un jour avec mon single speed fourche rigide, mais j'ai un peu abandonné l'idée 😊. C'est maso non ?!!

Bye bye et salut à toutes les personnes revues sur place. Au plaisir.

Tout ça est très bon à vivre en groupe. On s'est fait une super TransV, avec le top séjour qui va avec !
Merci les copains copines, et bravo à tous.
Et merci à nos dames de nous avoir accompagnés. 

Bon vent à la TransV. Avé Georges bien sûr 😉.



La TransVésubienne - Un profil descendant
La montagne à gauche, une rivière au milieu et la mer tout au bout
30 ans de bonheur... ou presque 😊




Les jardins fleuris de Saint Martin Vésubie




Avec Thierry et Paulo pour la reco du prologue




Balade niçoise pour repérer la petite trace extra ludique.
Inédite au dessus du ravito de Levens




Pont de Clans - Une super boulangerie avec de méga sandwichs extra
et une tropézienne géante




Vendredi matin le soleil et le grand bleu sur la Colmiane




Tenue d'été sur le Mont Chauve



 

Les guerrières de la TransV avec Stéphane




Les guerriers en repérage de la bonne trajectoire






Patrick - Thierry - Stéphane - Jérôme




Pause repas du vendredi





La Vallée du Var





A un moment donné, à la fin de la promenade,
on est passé par hasard devant ça ! 😊



  
Les soirées au gite en attendant le jour J





La Tropézienne - Géante comme une TransV !




La Team Maillons Libres avec notre maillot officiel déjà collector
Spécial made pour cet événement





Le sponsor du maillot. Bravo Jéjé et merci.
Très fort ce coup là !
  




La montagne ça creuse et c'est top !




Départ vers la Colmiane samedi matin - La TransV arrive !



Mark qui a passé le séjour avec nous
Et le maillot TransBiking collector




Ça bouchonne déjà aux retrait des plaques

.


Samedi matin - Reco du prologue




Avec Fred et Jéjé samedi vers 15h
Après le déluge et en attendant le départ du prologue





Dans le final du prologue - A fond - Bon petit parcours de chauffe
Crédit photo Cendrine 😊 Extra !





Dimanche matin - La longue journée qui commence.
Il en manque deux - Un peu trop de pression à évacuer 😊




Patrick




Stéphane




Un brave de plus ! Arnaud
Baptisé à la Meije,  il avale la TransV avec le sourire XXL




Fred - 1 ère TransV haut la main - Bravo ! 



Patrick et Jérôme à l'arrivée en tenue de soirée.
Un festival... de cannes en grande forme !




Avec Jérôme à l'arrivée après une longue et belle journée très rude





Sur la plage, mais pas en maillot de bains !
Théo - Jérôme - Stéphane - Ana - Yves - Jean Luc





Panorama depuis le Mont Chauve



4 commentaires:

  1. Bravo à vous tous Yves, bien raconté comme d'habitude, Très belle journée mémorable en groupe qui laissera de sacré souvenir. Vous avez monté ensemble un super club, Bravo

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    1. Merci Christian.
      Ça t'aurais plu cette édition de la TransV. T'es fait pour ce type de raid.
      A un de ces jours.

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  2. finishers de la trans v qui plus est dans ces conditions.
    les maillons sont des champions !!!.
    grand Bravo à tous. (top CR.comme d hab.)

    A++.

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