26 mai 2024

TraucRanduro - Ariège

Vive la découverte de belles nouveautés !
Aujourd'hui ce sera une "petite" séance vtt dans les montagnes ariègeoises. 
Ah l'Ariège ! Pour le vélo en général et le vtt en particulier, tout est bon sur ces terres. 
TraucRanduro c'est maintenant. Vous êtes prêts ?!



Ariègenduro œuvre depuis des années à la conception et l'entretien de descentes vtt, depuis le Roc Traucadou. 
Pour faire connaitre l'association, le spot vtt, et partager leur passion créatrice, il n'y a pas mieux qu'une randonnée découverte pour apprécier un joli terrain de jeux.

Ginabat, petit bourg entre Foix et Tarascon, ultra facile d'accès, vous attend de bon matin.
La montagne sera belle, le soleil inonde l'Ariège et tout le monde va baigner dans un grand ciel bleu.
Quant à nous on est 4 dans le fourgon pour venir grattouiller les sentes locales. JeanBa, Alain, Jérôme et moi. 
Sur place on n'est pas seul 😊. Pas mal de têtes connues par ci par là, et une grosse centaine de baroudeurs au moins, ont fait le voyage.
La salle des fêtes s'anime autour du café et des inscriptions.


Pour la partie vtt, ce sera deux parcours proposés. 
28 km et 1200  D+ pour déguster gentiment, et pour les plus gourmands (la plupart je suppose 😎), un tracé plus savoureux avec 38 km et 1600 m de dénivelé.

Départs libres dès 7h30 pour les plus matinaux et jusqu'à 9h00. Les traces gps sont fournies, un balisage complémentaire est matérialisé au sol ou avec quelques panneaux bienvenus. 
Enfin un ravito central est prévu sur la hauteur, avec 3 passages durant le parcours (1 tout les 10 bornes 😋). Bref tout ça sent le bon plan dès le début.

Allez feu. On traine pas. 8h10 c'est parti. Respirez ça va monter 😀.
La bosse vers le Roc Traucadou sera l'entrée en matière de la balade. 14 km et 900 m de positif. Ça vous occupera deux heures (plus ou moins). 
Une première partie routière sur six km environ, passe par le village de Montoulieu. Ça se monte bien malgré que ce soit la partie la moins facile de cette longue montée.
On reste dans des secteurs boisés.

La piste chemin forestier prend le relais ensuite pour monter plus tranquillement.
Km 9,5, le ravitaillement apparait 😊. Bien sympa par ici ! 
On n'est pas pressé, ce sera une bonne pause pour apprécier quelques bons produits sucrés salés.
Ce seul ravitaillement idéalement placé avant le final des montées, vous y passerez deux fois obligatoirement et pour les plus voraces qui le souhaitent, vous pourrez même vous y arrêter une fois de plus, lors de la deuxième descente.
3 arrêts buffets en 38 km, inutile de prendre des barres vitaminées dans les poches 😀.


Reprise et poursuite de la montée. 
Oui ça fait un moment qu'on grimpe au fait si vous suivez bien, et le sommet est encore à cinq km environ.
C'est cool maintenant sur des chemins faciles, et sur ce final qui ne va pas tarder à se découvrir en arrivant au Col de Belvèze.
Attention la rétine 😀! On sort du bois pour plonger dans les panoramas montagnards.
Les derniers km pour atteindre le point haut ce sera un joli festival visuel pour les mirettes. 
Et mise à part un talus bref et sérieux à grimper au passage du petit col, le reste ensuite c'est cool pour les gambettes, et vous aurez largement le temps de profiter des paysages alentours, qui s'étendent depuis la vallée de l'Ariège en contrebas, jusqu'au cimes enneigées qui traversent l'horizon. Faites le plein de belles images.

Fin de la longue bosse à l'antenne relais. 
Les deux premières descentes démarrent à partir de ce sommet.
Quelques instants de pause, et on s'y met pour la cavalcade sauvage en forêt.
Spéciale Toboggan.
2,6 km de long et 450 de négatif 😍. 
Attendez vous à du tout bon pendant de longues minutes ! 
On rentre vite dans les réjouissances dès le début. Une belle sente terreuse avec un grip excellent, des courbes et virages bien enroulés, c'est propre et shapé comme jamais (😉♫), vous laissez filer le vtt pour un vrai régal à rallonge. 
Il faut jouer du cintre entre les racines, les souches, les petits sauts de marches, les pavasses rocheuses qui traversent par ci par là, et tout un tas de passages extra. 
Les petits ou grands toboggans ne demandent qu'à s'y plonger dedans pour se lancer vers les supers enchainements suivants. 
Pas cassante ni accidentée, elle reste relativement facile à aborder sur les premiers tiers où on se balance pour envelopper les courbes, caler les appuis et se filer le plein de supers sensations sur un terrain moelleux en sous-bois, bien éclairé et bien ludique. 
La partie finale de la descente est plus pentue et plus typée enduro, avec des passages sérieux et tendus dans les endroits les plus techniques, qui demandent un peu de maitrise. Ça passe bien partout malgré tout.
La durée de la spéciale c'est entre 8 et 10 mn, donc ça la rend bien physique sur la longueur, et si en plus vous y ajoutez la vitesse d'engagement pour encore plus de plaisir grisant, eh bien ça secoue bien le bourrin tout le long tout ça.
Pour ajouter du fun encore, il y a la possibilité de faire quelques sauts aménagés sur de petits tremplins pas difficiles. 
Enfin dans cette superbe dévalade, vous vous ferez certainement flasher tout souriant (tellement c'est bon) par une photographe, dont l'objectif est bien de vous prendre dans une bonne position on va dire 😀.
En duo avec JeanBa on a découvert cette spéciale sans trop mollir, et en bas c'était la joie abondante.  
Bravo pour la première ! 😍


Au calme sur la piste, on entame la remontée de 8 km. Copie conforme de la première, c'est agréable si vous montez peinard, et idéal pour travailler les guiboles si vous voulez faire une bonne séance de pédalage plus intense.
Trois bornes et quelques, et hop n'oubliez pas l'arrêt au ravito. Sur la table, on refait la fête à la charcuterie et à la tomme ariégeoise, avant de repartir vers la suite du programme.

Un peu de temps passe encore et quelques km de plus, vous êtes à nouveau rendu tout là-haut.
On tarde pas à engager la descente numéro deux. 
Spéciale Sapin.
4 km pour 550 m de négatif. Le plaisir en long, en large, et parfois en travers si on se couche 😂. 
Au départ c'est le même topo que la première, sur un monotrace bien fluide qui enchaine les mini sauts, les virages rapides, les passages furtifs entre deux arbres, et aussi un peu plus loin, deux ou trois relances énergiques qu'il vaut mieux faut passer sans s'économiser. C'est jamais long et ça réveille les mollets 😀.
Et ensuite reprendre la vitesse dès que ça se remet à pencher vers le bas.
Techniquement assez facile, on tortille entre les racines, les courbes lentes ou les passages plus rapides. 
A mi descente on recoupe la piste de montée au niveau du ravitaillement.
La suite toujours bien bonne, corse un peu la difficulté sur cette deuxième moitié. La progression se fait en alternant des pentes bien plus raides et plus coriaces du coup. Toujours à tortiller entre les arbres, les roches, les souches ou la descente de talus sauvages, et pour aller chercher le meilleur grip sous les roues. 
Dans ces sentiers turbulents, le Yeti est à la fête. C'est peut-être sa dernière balade avant qu'il laisse la place à son remplaçant qui se fait attendre, mais il aura fait merveille durant six ans, et cavalé un peu partout sans faiblir.
Et avec JeanBa qui ouvre devant, je me suis surpris à passer tous les petits sauts qui se présentaient. 
On se régale et j
usqu'en bas c'est une belle séance bien physique et technique encore, avec des secteurs tendus et chauds bouillants. Il faut s'employer pour tenir au mieux la cadence et essayer d'en profiter un max sur cette deuxième DH vraiment appréciable encore tout le long.
Et si vous voyez un flash dans la descente, c'est François qui shoote à la volée 😀😎.
Balèze la deux ! 👋👍


Bon alors et maintenant ?
On se retrouve sur un chemin à plat, et un peu fatigué de plaisir aussi oui 😀.
Direction la spéciale 3 au village de Seignaux. Deux ou trois minutes pour l'approcher.
500 m à dévaler, ça parait court certes, mais c'est plutôt engagé par ici. La rocaille locale ne vous ménage pas, et il faut bien choisir sa trajectoire. Et puis comme c'est aussi un peu plus humide sur ces parties basses de la forêt, ça ajoute un peu de difficulté pour descendre jusqu'au ruisseau du Teil. 
Et voilà une de mieux ! Bien sympa et plus rugueuse celle-là.

Alors à partir de là voyez vous, il faut remettre des watts dans les jarrets on va dire 😁. 
Ça va monter direct sur un mini km à peine, mais soyez certain que vous aller le sentir passer ce petit secteur bien mur sous le village de Montoulieu. C'est sympa sur un joli sentier, mais costaud le bougre.

Sans passer dans le bourg, l'escapade se fait sur un sentier rapide qui vous projette dans la spéciale 4 pour débouler un gros km de descente à sensations, où ça chahute encore pas mal.
On relâche sur la partie roulante qui revient à Ginabat.
L'arrivée est à moins de 500m dis donc. Ça sent la bière presque 😋. 
Ouais, mais manque de bol c'est pas finit l'histoire.
Selon le topo et les balises au sol, il reste encore une petite spéciale à aller chercher.
Allez on s'y colle sans tarder.


La descente numéro 5 commence à Montoulieu, 2 km plus haut. On remonte la route, ça tire pas mal sur les cannes, et on sent bien qu'il faudrait pas dix bornes de plus à grimper. 
Ça passe pas trop mal. On arrive au centre du bourg à l'heure de l'apéro vers midi. Cherchez pas de bar y en a pas 😀.
Une bifurcation à gauche nous amène fissa vers le dessert du jour.
Une petite sente qui sera impec et vibrante juste comme il faut pour finir en beauté. Ça remue un peu dans quelques enfilades techniques, et rapidement on achève cette ultime sentier.

L'arrivée est à quelques centaines de mètres.
12h10 environ quand on termine.
38 km comme prévu et 1700 de dénivelé. 4h00 de temps total pour faire la boucle, avec 25 mn de pauses diverses.

Le bar est ouvert, on tarde pas à déguster la première petite bière qui fait pas long feu. 
Il faudra y revenir en attendant les copains qui profitent plus longtemps du parcours.
Et un peu plus tard dans la salle des fêtes, on s'attable pour le repas. 
Salades, hamburger local et dessert, vous avez de quoi passez un bon moment. 


Bilan de la journée; excellent !
Le parcours est tout bon pour se régaler longtemps dans ces belles spéciales.
Les montées principales longues, restent abordables avec des pourcentages plutôt tranquilles. Le but c'est d'aller chercher les monotraces sensass qui conjugue du bonheur à rallonge.
Ainsi dès qu'on entame les deux grosses descentes, ça devient extra.
Les traces super bien préparées, permettent de se régaler tout le long. 
La lecture claire et facile des trajectoires, bien matérialisées et bien meulées, rend les choses plus facile. Même sans connaitre du tout, on s'est retrouvé à l'aise tout de suite. 
Et vu la longueur des descentes, vous en profitez au maximum, et vous faites le plein de sensations. Avec en prime un peu partout, de splendides images dans les paysages ariégeois 😍.  

Il y a assurément pas mal de boulot de la part du club local pour tracer, et entretenir ces traces. Bravo et félicitations pour ça ! 
Et merci pour toute cette organisation. Tout a été impec ce jour.
On reviendra probablement refaire quelque passages dans l'avenir, et sur d'autres TraucRanduro.

Enfin un remerciement spécial aux deux vététistes qui m'ont retrouvé mon téléphone, qui a du lui aussi amendonné sauter de joie hors de la poche, à l'entame de la SPE 2 😀. 

A la prochaine sur les merveilleux sentiers ariégeois.


Un joli profil ariégeois



La plaque TraucRanduro




Autour du café 




Grand bleu partout. Super journée !




Première grimpette avec Alain et JeanBa




Tiens des vieilles connaissances par ici 😀




Chemin forestier tranquille




Le ravitaillement central - 3 passages ici pour se remettre en forme




Action dans les sous-bois 😎     © Photo Ariegenduro




Caroline - Nicolas - Yves - Alain - Jérôme - JeanBa




La Vallée de l'Ariège depuis le Roc Traucadou




Trafic intense sur les chemins, au Col de Belvèze 😀




En place pour le repas



La montagne était bien belle encore aujourd'hui


1 commentaire: