9 juillet 2023

Ariégeoise Vtt

Le troisième opus de l'Ariégeoise Vtt change complètement de secteur cette année. On est toujours dans la Haute Ariège, mais un peu plus bas dans la vallée, à Tarascon. L'occasion de découvrir quelques nouvelles traces. C'est parti !

► Strava - Ariégeoise Vtt

Jamais deux sans trois !
Les deux premières épreuves étaient fort sympathiques, aussi je suis d'attaque pour celle-là. 
Enfin d'attaque, sur le papier oui. 
Inscrit depuis le début, je me retrouve naze le Jour J. Une saloperie de fièvre la veille me pourrit la journée du samedi. Le dimanche à 4h00 du mat, ça va un peu mieux mais c'est pas brillant. Le Fat était prêt lui, mais rien que pour le descendre du crochet, il pèse une enclume. C'est mort ! 
Pas la peine d'insister, je me vois pas faire 80 km dans les montagnes et surtout 3000 m de dénivelé aujourd'hui. 
Bien vu car 15 jours plus tard et en bonne forme, j'en ai bavé un peu pour passer les montagnes😀.

Ce dimanche donc, descente en Ariège pour escalader quelques sommets.
Le temps est impec, pas trop chaud et terrain souple sans poussière. Nickel !


6h00 du mat, y a personne ! Bonjour l'ambiance 😀. Le jour du raid il y avait plus de 500 inscrits.
6h15 gaz, la trace gps est affichée et j'attaque la promenade en solo. 
Quelques petits km pour fuir la ville et on commence à grimper vers Banat et Rabat-Les-Trois-Seigneurs. Profil montant durant 22 km.
Chemins, quelques petits sentiers, routes forestières et déjà quelques raidillons parfois qui calment les ardeurs.
Pour atteindre Gourbit, c'est une belle trace en sous-bois qui monte plutôt sérieusement. Sympa ce passage ! Ensuite ce sera de la piste durant sept ou huit km. Ça monte bien dans l'ensemble.

Km 21, fin de la piste.
Bifurcation soudaine à gauche et pan dans les guibolles. Le final de la bosse sur un gros km et demi est monstrueux 😯. Des pentes de la mort un peu partout. Je tente au début de faire l'effort mais vu le programme global, je laisse vite tomber pour me mettre en portage. Y a que les électriques par ici qui grimpent. Très dur ce final !

Arrivé au Col de Lastris, ouf, on peut en profiter pour zieuter les paysages ariégeois. Joli tout ça !
Sans tarder après avoir graillé une bricole, j'engage la descente. Longue dévalade sur près de 6 km. Départ un peu horizontal sur les sentes de vaches et ensuite ça plonge sur Lapège. Dans les sous-bois c'est impec. Quelques bons passages techniques et remuants, des passages en vieilles voies romaines qui tabassent sur de gros sentiers rocailleux. 
Jusqu'au village on prend 500 m de négatif, et de là on replonge sur Junac pour une dernière partie bien copieuse là encore. La bosse a été longue, la descente offre une belle compensation 👋.


Km 28 on laisse Junac pour longer les bords du Vicdessos tout au long d'une belle trace. Alternance de très bons sentiers avec quelques petites portions routières. Toujours aussi bon et beau ce retour vers Tarascon qu'on retrouve au 35 ème km.
La première boucle est faite, on repart sur la même trace qu'au début durant six bornes. 

La bifurcation intervient km 41. Petite descente sur le ruisseau de la Courbère avant de remonter vers Rabat et poursuivre la grimpette un bon moment encore. C'est plutôt raide par endroits dans les monotraces montants.
Bédeilhac un peu après la mi-parcours au km 45, il y a mon ravito qui m'attend 😎. Le matin en passant en bagnole, j'avais pris soin de poser dans un buisson un sac isotherme avec une réserve de flotte et le sandwich qui va bien. Judicieux ! D'autant que j'avais quasiment picolé les deux litres cinq de produit embarqué au départ.

Après la pause, ça repart pour une boucle à effectuer depuis ce village. Six km de mieux. On descend vers la rivière au début sur un bon petit sentier. Ensuite c'est petites routes et chemins pour approcher de la bosse à avaler. Et un passage horrible dans un bourbier impossible. Beurk ! C'est pas long heureusement. 
Une fois dans le sous-bois, on attaque la montée sérieuse sur une belle sente sauvage. Jolie trace ! Mais attention ça va faire mal à quelques reprises sur des talus bien raides. Quelques petits poussages à prévoir. 2 km et presque 200 de D+, c'est costaud encore.
La bonne descente arrive derrière pour souffler et faire oublier la bosse. Bon monotrace bien joueur ! 


De retour à Bédeilhac, le parcours s'oriente maintenant vers une belle et longue transition pour rejoindre Mercus (8 km plus loin).
Les sentiers et petits chemins défilent et ondulent au gré de la progression. Une belle descente vers le bourg de Ménac, les bonnes parties boisées sur le haut de Arignac, et un long profil descendant vers Amplaing en passant par le petit Col du Teillet. 
Bien sympa à découvrir touts ces passages, pour cette belle liaison. 

La traversée de l'Ariège marque l'arrivée à Mercus. Km 60 quasiment. 2200 de D+ déjà passé. Ça fait 5h00 que j'ai démarré. 20 km pour terminer, et encore environ 800 de D+.
Dans le village, un passage agréable en sentier au bord du ruisseau de Serbel. Ensuite il va falloir grimper au Col de Rouy tout d'abord, en passant par Jarnat. C'est une partie goudron jusqu'au village. Au-delà c'est piste et chemins pour passer le petit col, et poursuivre jusqu'au hameau de Croquié. 
Depuis le bas, le brume s'invite sur les hauteurs.
La bosse est longue pour atteindre le point haut (8,5 km) et passe pas trop mal si on est encore un peu en jambes. 
Avant de rentrer dans la purée brouillard, on peut profiter de quelques points de vue à découverts qui agrémentent un peu, alors qu'on trime quand même à la pédale.


Le Col d'Ijou marque la fin de la partie montante. 
La brume enveloppe les chemins qui relient les petits bourg de Serres et Allens. 
Alors que je pensais qu'on allait se mettre à la descente, c'est pas trop le cas. Ça descend certes, mais sur des chemins ??! 😮. Bon ok, mais après une longue bosse c'est pas vraiment heureux !
Pour plonger sur le village de Cazenave, c'est même des boulevards très rapides. Tout ça pour ça ! Mouais bof.
Enfin au sortir du patelin, on s'engouffre dans un single sensass, mais qui semble bien trop court. Ça descend bien, joli passage, mais juste le minimum pour relâcher un peu. Deux ou trois petites minutes à peine, avant de virer à gauche. 

La suite c'est de la montée encore, et pas simple avec ce qu'on a déjà dans les guiboles. Les chemins affichent de bons pourcentages de pente à plusieurs reprises, et le pompon c'est un peu plus loin un truc de la mort encore qui te flingue le moral rien qu'à reluquer la pente en visuel. Poussage ou portage vous faites comme vous voulez, mais vous en bavez grave maintenant. 
Je sais pas qui a tracé cette merveille, mais le gars devait être en électrique au moins. Déjà que depuis Mercus, la trace est pas heureuse, là on est dans le délire. Je suis en forme, et je l'ai très dur. J'imagine les mecs qui étaient plus que cramés par ici. 

Passé ce talus infernal, Ô surprise, ça monte encore et laisse tomber, c'est dingue ce final. Enchainement de deux petits cols pour finir. Trop fort les gars 😧!
Un gros km et 150 m D+ d'après le gps. Put.. là t'es heureux comme jamais 😃😡. Mode limace activé, j'attends que ça passe. 
Au bout de la piste le petit Col De Martel. Juste derrière on commence à basculer dans la descente enfin. Las, c'est un chemin encore. 
Heureusement bien vite on disparait dans le dernier monotrace qui se faisait attendre depuis presque 20 bornes. Trois bornes pour finir en beauté. La descente de la Pique est très bonne. Un bon mélange de rapide, technique et quelques petits passages à peine enduro sur le bas. Joli ! On se fait secouer comme il faut, mais ça fait du bien. Je retrouve de belles sensations pour finir.


Le dernier km descend dans le village pour relier le point d'arrivée.
A peine 13h00 quand je termine. 
Ça nous donne 79 km et 2950 de dénivelé (3100 m affiché sur le gps). 6h40 de temps total pour 6h30 de roulage.
Grosse balade physique ! L'Ariégeoise du côté de Tarascon c'est rude. Plus raide que sur les Vallées d'Ax, et moins fun.

Un raid montagne ça reste dur comment qu'on fasse et sur cette distance et dénivelé, il faut être en forme.
J'ai pu apprécier la trace jusqu'au km 60, où c'est assez varié dans l'ensemble, avec comme toujours lors de l'Ariégeoise vtt, une longue bosse d'entrée et une continuité plus abordable et ludique ensuite.
Par contre les vingt derniers km sont pas du tout heureux. Dur sans jamais de relâche et si peu de ludique, ça demande de très gros efforts physiques pour pas grand chose. Seule la descente finale est impec et reste la seule partie intéressante et sensass, de ce long final, où t'es déjà bien entamé des 60 premiers km.

Il y a pourtant dans les Vallées de Vicdessos et Auzat de quoi faire de belles traces vtt.
Une autre fois probablement, si l'Ariégeoise Vtt reste sur Tarascon.

En solo et hors organisation officielle (ambiance, ravitos, etc), ce genre de raid est moins fun bien entendu. Malgré tout je me suis fait une grosse séance de passe montagne 👍😎.

L'Ariège ça reste toujours un bon coin pour le vélo.
RDV une prochaine fois.



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