24 septembre 2023

TransVésubienne

En 2023, c'est calé depuis plusieurs mois. 
Je redescends sur la Côte d'Azur pour aller "chahuter joyeusement" sur les superbes sentiers montagneux qui bordent la Vésubie, et les montagnes alentours qui finissent par se jeter à la mer.


► Strava - TransVésubienne

La TransVésubienne (on dit TransV, pour faire court, mais c'est super long en fait 😄) c'est toujours bien avant de la faire, et ensuite quand c'est terminé😀. 
Pendant c'est du lourd, et il vous tarde généralement que ça s'arrête😁.
Mais malgré tout, avec les années et le fait de connaitre un peu mieux, de savoir ce qui t'attends, on arrive à y trouver durant ce long périple très rude, ce plaisir qui semblait faire défaut lors de ma première en 2012. 
Ce qui ne change pas c'est qu'on en bave toujours autant. Et c'est peu dire !


Bon avant de s'y engager, faut juste être prêt, savoir où on va quand même, et ensuite normalement ça passe.
Cette 31 ème édition est quasiment 100% nouvelle au niveau du tracé (pour moi en tous cas). J'en ai fait que 3 avant celle-là. Je suis encore une bleusaille presque 😉.
Les sentiers rugueux du GR5 sont absents et c'est une nouvelle descente vers la mer qui est proposée.
Le scénario du parcours est bien connu. Il s'agit de relier le départ, dans la Vallée de la Haute Vésubie et la ville de Nice. Une vadrouille vtt rugueuse, sur un tracé de 83 km et 2900 m de dénivelé positif (3600 m de négatif), selon le topo fourni par l'organisation. 
J'avais un chouïa d'inflation sur ces données à l'arrivée 😀, mais en gros c'est ça.

Trois options de roulage sont disponibles. La TrasnV 80 mode course, La TransV 50 version course ou rando "pépère".
Ensuite vous faites dans la catégorie que vous voulez. Vtt, e-Bike, solo, duo.
Pour ma part, cette année je tente l'aventure niçoise en Fatbike. Je le balade un peu partout depuis plus d'un an déjà et il va gouter à la montagne pour la deuxième fois 😎.

Après un joli séjour d'approche quelques jours avant, un confortable et sympathique logement à l'Auberge des Murès à Valdeblore et de belles retrouvailles avec quelques amis sur place, on se prépare pour le jour J tranquillement.
Dimanche matin de très bonne heure, on rejoint le départ à vélo. On est quelques uns de la région toulousaine à tenter ou retenter cette grosse épreuve. Jean-luc, Arnaud, François, Thierry, et moi. On a pu retrouver sur place Gille et Thierry (Levens), des locaux bien connus de tous.


A l'aube, le village de Saint-Martin-Vésubie est déjà super animé et fourmille de vététistes au petit matin. 
Chacun bricole, chauffe, fait les derniers réglages, ou fait sa vidange avant que ça démarre.


8h00 départ des nucléaires. 
En suivant mise en grille des Vtt pour un départ 8h15. 
15 mn d'intervalle entre VAE et VTT. C'est un peu juste. 45 mn ou une heure serait mieux.

Le temps va être parfait. Pas trop chaud, terrain idéal avec les pluies du jeudi et vendredi. On peut difficilement faire mieux. Bravo la météo déjà !
Allez faut y aller M Georges. Gaz !
Tout le monde semble pressé, alors que le compteur tourne pas encore 😀.
Exit le départ traditionnel de la station de ski et le top chrono sur la ligne. Cette fois on attaque en liaison hors course vers la Colmiane, où le chrono sera déclenché au passage du lac. Environ 5 km à remonter par le Sentier du Facteur. 

On grimpe à peine une ou deux ruelles pour se retrouver bien vite un peu au-dessus du Boréon où on peut déjà voir les conséquences de la tempête de 2019. Peu après c'est la traversée de cette petite rivière sèche que les crues ont rendu aussi large qu'un grand fleuve. 
Le début de la grimpette sérieuse commence alors en mode pédestre. La vieille voie romaine du début empile les coureurs et ce sera le petit train des poussages sur la plupart de la montée. Plus haut la série de virages en zigzags est raide, avant un final plus doux qui se fait plus ou moins sur la selle. 
Bon globalement c'est pas top comme plan d'entame. 
Le Sentier du Facteur c'est une belle descente à faire, mais qui vaut pas grand chose en montant. Enfin bon, il faut le faire donc on s'y colle.


Le Lac de la Colmiane apparait sur une bifurcation du sentier. C'est parti pour le chrono peu après.
La piste de ski classique à monter passe bien jusqu'au Col (deux bornes environ).
Là-haut, un petit sentier roulant entre les arbres vous dépose en face de la première DH. Et hop c'est le plongeon sur Venanson 👍😎. 
Du tout bon partout !
La première partie ça chahute fort sous les roues. Sur des parties découvertes, ça file plutôt droit dans la pente pour engager une longue descente qui va bien. Si le Fat en montant ou en roulant ça se comporte impec, là je suis moins à la fête. On arrive très vite à en avoir plein les bras. Donc mollo Jojo.
Il faut zieuter où poser les roues, mais il ne faut surtout pas oublier de balader la vue autant qu'on peut vers la vallée qui s'ouvre devant les mirettes. C'est assez grandiose les images qui défilent.

Plus bas le sentier redevient hyper calme en sous-bois durant quelques minutes, avant de replonger plus rapidement vers le bourg qui approche. Venanson domine la vallée et doit être charmant à visiter. On traverse ses petites ruelles anciennes avant de poursuivre la descente.
Un superbe sentier surplombant conduit tout droit au dernier gros plongeon sur la rivière. 
Quelle descente depuis là-haut ! 👏

15 km effectué quand on se jette dans le lit de la Vésubie.
La trace va être plus roulante maintenant pour une TransV. C'est inhabituel sur cette épreuve de se retrouver là-dedans en ayant connu celles d'avant qui ne présentaient pas de passage tels que celui-là. Décor étonnant et minéral, qu'on imaginerait plutôt sur les cimes en très haute montagne, mais pas trop dans une rivière et sur cette largeur. 
Les déchainements de la nature produisent de grands changements soudains et insolites. C'est la vie quoi !


Durant trois km environ pour la première partie, on va vagabonder dans ce cours d'eau très très élargi par la tempête, qui laisse couler un petit filet d'eau d'à peine deux mètres de large et très peu profond.
Ça roule bien globalement sur du sentier ou du chemin plus ou moins large. Parfois des passages plus chaotiques sur les gros galets, obligent à tortiller du cintre ou à jouer un peu les équilibristes. Vous n'allez pas vous endormir dans le lit de la rivière, ça secoue suffisamment 😀.
A plusieurs reprises on traverse dans l'eau pour passer d'un bord à l'autre . 
Pour suivre le fil et la bonne trace surtout, la peinture rouge colore les pavés ou les petits amas de rocailles placés ça et là sur la trajectoire idéale, qui reste bien visible la plupart du temps avec les multiples passages.

Un peu plus tard un secteur goudronné (surement obligé faute de mieux), permet de descendre encore un peu plus vite la Vallée de la Vésubie pour retrouver plus bas le cœur de la rivière et une nouvelle partie de navigation avec les galets, le sable, les roseaux, la flotte, et les parois rocheuses de chaque côté. Plutôt sympa tout ça ! 
La vie n'étant pas qu'un long fleuve tranquille, tout comme une TransV il me semble 😀, tout ça demande de l'énergie tout de même pour progresser au mieux et pas trop lambiner. Le compteur tourne ! 
Au bout du compte, ce long couloir minéral nous conduit direct à Roquebillière pour effectuer une petite boucle croisée dans le village et tomber sur le premier ravito. Km 23. 
Et première barrière horaire fixée à 12h00 à ce stade du parcours.
Impec pour faire deux petites minutes d'arrêt le temps de refaire le niveau de flotte.
Depuis le début, je roule bien sans être trop dépensier en énergie je pense. Les sensations sont bonnes à peu près partout. La journée est longue donc faut gérer la progression.


Ça repart dans les rues, on descend une série de marches, et ça avance de plus belle le long du ruisseau pour une liaison au bord de l'eau, durant encore six bons km pour rejoindre Lantosque.
Depuis le départ plus ou moins, on circule en petit groupe étiré au gré de la progression, en tous cas jamais seul. Arnaud est dans la même allure que moi.

Lantosque Lantosque, pas d'arrêt. Le train continue, mais ça va s'orienter guerrier maintenant.
Longue bosse vers la Cime de Peira Cava. Y a 10 bornes à machiner environ.
Petit sentier raide au départ du village. Retrouvailles avec Thierry au passage, qui termine une crevaison et se débat avec des problèmes de roue libre. 
On fera ainsi en trio une petite partie de la montée au début.
Après le court sentier, un peu de piste et du chemin forestier. Mais rassurez vous ça va pas durer trop longtemps ni trop facile😀.
Le chemin s'efface pour du bon monotrace boisé mais pentu. Faut appuyer copieux, et un peu plus haut en rejoignant le GR52, le vélo en a plein...euh les roues, et veut plus avancer. Il est un peu bourrin ce Fat peut-être 😆. Une seule solution dans ces cas là, faut le mettre sur l'épaule et basta. 
Bon là donc, on dirait qu'on y est dans le portage. On se croirait à la TransV 😀. 
C'est costaud le passage. Bien raide, boisé et vert (rien à voir avec le Brec), ça doit bien durer quinze ou vingt minutes. Tout en sentier, avec une partie d'épingles serrées plutôt raides à enchainer, et un final plus rectiligne mais souvent en poussage pour atteindre à nouveau une piste forestière. Ouf !
Quelques kilomètres plus cool maintenant à faire passer en moulinant.
Depuis Lantosque sur cette longue bosse, les sensations sont impec et ça monte bien globalement. 


Km 38 on quitte la partie roulante pour se remettre à porter un peu et passer un talus. Ensuite ça roule en single. Un superbe sentier en forêt qui monte tout doux. 
C'est sur celui-là que le bouchon électrique est apparu. Une trentaine de gars environ en enfilade et carrément arrêtés quelques minutes. Quelques VAE en tête de file étaient en galère pour franchir les gros arbres en travers, les passages de racines et les gros dévers très techniques. Bon faut faire avec mais c'est plutôt soulant en course (quand t'es dans un bon rythme qui va bien) de se faire arrêter autant de temps, par le trafic. 

Après un peu d'attente, j'ai pu passer en contrebas de la trace et reprendre le single toujours aussi bon pour finalement basculer sur une petite merveille du jour à la Cime de Suorcas. 
A force de monter fallait bien perdre un peu d'altitude. Ça va venir avec un top monotrace qui pique sur les Granges.
En sortant de la partie forêt, on découvre ce sentier plus ou moins en surplomb sur le flanc montagnard. Direct sur la rétine pour imprimer en HD 😍😎.
Faudrait s'arrêter faire un tour d'horizon visuel et quelques photos mais j'ai pas le temps déjà, et puis ça bouge un peu beaucoup quand même, et ça descend pas en pente bien douce. On est pas sur la Promenade des Anglais. 
C'est juste un régal ces passages. 
Bon les brandillons sont pas à la fête encore, et ça continue de cogner sur le haut du corps.
Vive le Fat qu'y disait 😀. Bon enfin comme on dit hein... t'as signé c'est pour en etc etc.


Le sentier poursuit sa course pour filer vers Peira Cava sur des parties plus roulantes et bienvenues. Plus loin un joli petit secteur joueur qui descend doucement vers la Baisse de la Cabannette. 
Km 49 et ravito 2. Barrière horaire ici fixée à 14h15.
Celui là tombe impec, j'ai plus trop de flotte.
Le temps de recharger à bloc et d'avaler une barre et deux bricoles salées, je remets en mouvement vers la descente.

Le soleil généreux depuis le matin et le grand beau, participe à la belle journée en cours.
Une petite route rapide nous lance sur la descente vers le Col de Porte qui passe au km 51.
On va enchainer ensuite de grosses parties descendantes qui alternent les passages costauds, splendides, très techniques, avec de superbes découvertes dans ce monotrace bien remuant et sensass, tout au long de cette belle DH vers le ruisseau de Planfaé.
Longue de six km environ, vous en avez une sacrément bonne à descendre.

Il y a quelques petits monceaux où ça remonte par moments, avec de petits portages ou poussages, si je me souviens bien. 
Dans le final de la descente, au bas du vallon on plonge grave sur un ruisseau, avec un gros secteur défoncé et typique de cette épreuve. Chaud bouillant par là !
Je suis passé partout, parfois avec étonnement je crois. Surtout que t'as pas trop envie par ici de t'en mettre une. C'est hostile et très bon à la fois. Va comprendre !
Le FAT est quand même balèze comme outil même s'il te fatigue épais. J'ai retrouvé aussi quelques VAE un peu en galère encore au bas de ce passage.


Passés les tumultes de cette longue partie descendante et le petit ruisseau, pan un portage court mais velu. C'est rapide et bref, mais ça use le bazar. 
Km 58, faut remettre en route pour entamer une nouvelle bosse plutôt à rallonge vers le Col Saint Michel. Petite route bien ensoleillée en bas qui rejoint le hameau de L'Engarvin. C'est bien beau partout encore à mesure qu'on s'élève. Dans le mini bourg. une ruelle principale passe et on poursuit sur un sentier splendide qui se découvre en surplomb des grandes vallées. 
Toujours plein les yeux, et aussi plein les jambes. Faut gérer les crampes qui tapent un peu l'incruste dans les guiboles.
C'est pas que ça soit ultra raide ou très dur,  mais je suis quand même déjà un peu patraque et bien secoué 😀. Donc ça monte plutôt en souffrance. Quelques parties je les ai fait en poussant pour tenter un peu de récup. La fatigue est là et faut attendre que ça passe un peu. Picoler et manger ça aide et ça évite de flancher complètement. Y a pas le feu de toute façon, et il en reste un bon bout d'une grosse vingtaine de bornes encore après le col au km 62.
On est plutôt seul par ici et ce stade de la course. Un ou deux gars devant plus ou moins loin qui montent à peu près dans la même allure, et pareil par l'arrière. J'ai même pas trop fait attention aux Ruines de Rocca Sparviera qui sont quelque part au-dessus parait il. 
Bon sinon c'est loin la mer encore 😌?! 

Après un dernier lacet de virages on arrive au sommet, et le monotrace s'engouffre dans les pinèdes pour commencer à descendre rapidement. Y a qu'à laisser filer pour souffler un peu. Bon ça dure pas longtemps avant qu'on ait à franchir une dernière partie montante. Argh ! Ça torture les cannes cette boulimie de talus. 
Enfin quelques centaines de mètres après, ça sent bon la bascule dans la longue descente vers Coaraze. 
Profitez des visuels qui reviennent encore enflammer les mirettes et lâchez autant que vous pouvez pour apprécier cette nouvelle descente tout en sentier montagnard. C'est plutôt rugueux tout le long et je suis un peu en conduite économique je crois 😀. Entre le besoin de récup et le burinage du single, je pilote le vélo au mieux. Ça passait bien partout il me semble sur les quatre bornes de pure DH. Les descentes aujourd'hui sont toutes vraiment super à faire.  


On aperçoit d'assez haut en approchant, le bourg de Coaraze baigné de soleil et perché sur un gros monticule rocheux. 
En quittant le sentier, une partie roulante relie rapidement le bas du village où on retrouve le troisième et dernier ravitaillement. Km 66. C'est ici la dernière porte horaire fixée à 16h00.
J'y passe deux ou trois minutes pour refaire le plein et grailler quelques bricoles. Le sucre des barres et gels, en fin de journée ça passe moins bien que les oranges et le salé.

Une grosse quinzaine de km pour finir et encore quelques petites difficultés à passer. Le tracé va envoyer ses ondulations au gré des kilomètres qui semblent s'allonger. Quelques bout de routes pour remonter vers les petites hauteurs permettent de "dérouler" sans trop se ruiner, et des secteurs vtt bien sympas agrémentent ce final de raid. On doit passer par Bendejun, Châteauneuf et plus loin remonter vers le Mont Macaron. 

Je retrouve un peu de vigueur certainement vu que même plutôt cramé j'arrive à monter à peu près partout. La vieille route vers la Chapelle St Joseph passe pas si mal. Sauf que en suivant plus ou moins un gars au loin, je fais pas gaffe aux deux balises à droite et je m'embarque pour une galère que j'aurais pas imaginé pouvoir faire. Put... le con que j'ai fait ! 
Bon le type devant il faisait pas la TransV c'est clair je crois. Il avait disparu. 
En haut une belle chapelle et un petit parc verdoyant avec point de  vue sur la Vallée du Paillon, c'est super beau. Y a du monde un peu partout, mais plus aucune balise. Pfff !
Un gars arrive derrière, que j'avais surement embarqué. Il en sait pas plus que moi, il a rien vu non plus. On cherche en rond, je tente plusieurs variantes pour reprendre la trace, mais je me ravise vite. J'ai l'impression que je suis pas loin où sur la bonne voie, mais ça colle pas. Pfff! En regardant le lendemain la trace sur Strava, je me dis que j'ai vraiment été un gros naze pour le coup. Malgré que je sois pas si gros d'ailleurs 😀. Put... j'étais revenu sur la trace après un bout de descente fracassée dans la grosse caillasse, et j'ai fait demi tour. Faut être sacrément con non ?!! Bon la lucidité m'a manqué c'est clair.
Je remonte vers la chapelle (oui à pied c'est mieux 😀), mais je rigolais pas je crois là, et je retrouve l'autre gars qui cherche encore 😀. Une belle paire de bourrins !
On redescend pour voir ce qui à forcément foiré. 
Quand je passe sur le tag peint sur le goudron (peu visible) et puis surtout les panneaux qui eux étaient bien nets en montant, tu comprends la grosse connerie. 


Allez ça booste un peu plus maintenant après cette bourde énorme. Un joli sentier style TrasnV se répand sous les roues. Du cailloux, des passages techniques, des relances, sur une belle paire de km et puis la  dernière descente arrive. De la pente classique et parfois sérieuse et du remue ménage tout le long. Quelques passages chauds entre les pavasses, des secteurs rapides et d'autres où il faut éviter de se laisser griser par le final qui est proche, et qui a tendance à te survolter un peu.
Et enfin le plongeon final qui lui est très costaud. On entend déjà le micro du speaker depuis la hauteur. J'ai plus trop la lumière pour discerner la bonne trajectoire, les passages sont très costauds à quatre ou cinq reprises, donc je passe quelques trucs à pied, c'est plus prudent. Et même en pédestre tu peux aussi t'en mettre une si tu fais pas gaffe.

Quelques minutes plus bas, tu débouches sur le complexe sportif de la Lauvette, et la ligne d'arrivée se pointe juste après quelques mètres.
Tiens c'est déjà finit ! 😃
Nice to see you 😉.

Bon je suis mort. Je vois pas d'autres mots 😀😁.
Mais ravi d'en terminer encore une fois. La quantième a été rude, surement plus que les précédentes, mais à chaque épisode, une TrasnV c'est du très lourd.
7h35 au chrono officiel. 
Dénivelé positif de 3300 m affiché au gps et donné par Strava. Dénivelé négatif de 4000 m.
Temps total de 8h12 en ajoutant la liaison hors course du départ vers la Colmiane (la seule partie qui m'a semblé inutile et peu intéressante, mais bon fallait la faire il a dit Georges 😀).
Je m'étais estimé un temps entre 8 et 9h00 au début. Ça colle avec ce que j'ai fait. 
Je suis à peu près toujours sur la même forme je dirais, sur chaque édition, et le classement tourne encore aux alentours des 70/80. Classé 77 cette fois.


Passé la ligne, la première chose à faire c'est de trouver à manger et à boire. Tu es normalement affamé, et c'est pas que j'ai grand soif vu ce que j'ai picolé durant la promenade, mais par contre la Bière du Comté vous attend tout à côté pour une ultime descente (ou plusieurs 😋).
Pour le coin repas ce sera un big hamburger frites (fameux) et un dessert. Parfait pour une arrivée ! Sur cette phase post course, la TransV a bien évolué et c'est impec.

Les copains arrivent pas longtemps après, tout le monde est bien rentré.
En discutant avec des collègues ou des participants autour de la table ou aux douches, la porte horaire de 14h15 à la Baisse de Cabanette (km 49) était pas terrible et un peu short.
Un poil trop juste par rapport au déroulé de l'épreuve (34 km restants), et au timing courant jusqu'à 19h00, pour finir la course. 
Donc pas mal se sont fait arrêter à cette porte et mettre hors course. C'est ce qu'il en ressortait en tous cas pour les quelques coureurs avec qui j'ai pu en parler.
J'en sais trop rien, c'est possible que ce soit trop court et que demi heure de plus puisse permettre à beaucoup plus de finir la course. Je fais jamais attention au timing de roulage. 
Le mieux c'est de se mettre en tête sur ce genre d'épreuve qu'il faut être préparé plus que nécessaire pour pas se retrouver trop juste. L'organisateur à aussi parfois ses impératifs, et la limite n'est pas toujours là où chacun la souhaiterai ou la trouverai logique.

Côté parcours on a encore un circuit guerrier sur la longueur, rude comme toujours dans le Mercantour, et la descente d'un côté ou de l'autre de la Vésubie. 
Si je devais faire pencher la balance, pour ma part j'aurais une légère préférence pour l'autre trace par le GR5 qui est plus accidentée, plus rugueuse et cassante aussi, moins "roulante", moins terreuse, (j'oublie pas non plus, encore moins adaptée au FAT 😁), mais les deux représentent bien ce que peuvent offrir plusieurs TransVésubienne différentes et tout aussi marquantes de chaque côté.


Les descentes globalement un peu moins sélectives sont plus simples à aborder. Mais attention, c'est pas de la DH au rabais. Vous allez déguster de sérieux plats de résistance et vous régaler partout en sensations et en visuels aussi. 
Descentes et montées plus longues j'ai trouvé. Ça use le bourrin tout ça ! Moins de portages et moins longs, situés surtout sur le deuxième tiers du circuit, mais certains c'est du raide en sous-bois et pas plus simple que le Brec D'Utelle, ou les longueurs de Pont de Cros ou du Mont Chauve.

Côté paysage, là y a pas photo je dirais ! Celui du jour l'emporte. La nouveauté fait que les découvertes tout azimuts augmentent encore ce sentiment de mieux, mais on a vu un peu partout de superbes décors grands ouverts sur les vallées et des passages boisés magnifiques. 

L'arrivée au stade de la Lauvette est parfaite maintenant. Douche, repas, bière, ambiance festive, ça c'est du vtt ! 
Jamais été trop fan de la balade niçoise en ville, et les arômes troubles du Paillon 😆pour finir les pieds à la baille.
Là on finit en beauté sur une longue et grosse descente qui te pilonne jusqu'au bout, et fait tomber les quelques plombages qu'il te reste après ce périple haut en couleurs et rempli de vibrations. 

Quoi dire d'autre sinon qu'il faut aller vivre cette expérience. Aussi dure soit elle, c'est toujours bien bon et je dirais qu'on se doit presque dans une vie de vététiste, de s'y frotter un jour. A condition bien sûr de maitriser la technique et la partie physique un minimum, appréhender les portages, etc. Sinon c'est pas jouable.
Certes sur le parcours quand vous êtes à bout, fatigué, rincé, c'est pas toujours plaisant, mais faut tenir et ça finit pas passer. Une prépa adéquate est nécessaire et fera que tout le monde doit passer.
Je conseillerai pas de la faire en FAT, sauf à être averti et prévenu que c'est pas le mieux comme bike. Mais en tous cas c'est largement faisable. Et il y a eu pas mal de précédents je crois.
Pour moi cette fois c'était un petit challenge perso, depuis un an et demi que je roule avec, et ça m'a motivé à revenir taquiner du caillou niçois en changeant de monture. 


Je sais pas si j'y reviendrais pour le mode course (je me disais avant celle-là que ce serais la dernière), mais la piquouze de rappel m'a refilé la gnaque un peu là. Donc on verra dans quelques années. 
Mais ce sera pas en Fatbike. Je prendrai le top bike confort 😀.

Enfin, merci à Georges et toute l'équipe de l'UCC Sport Event pour cette belle vacherie encore 😉. L'ensemble du séjour est splendide, et cette épreuve particulière et spéciale fait que je m'y régale autant que j'en bave, c'est vous dire. Mais le plaisir l'emporte toujours.

Salut à tous les copains d'aventure et à tout le monde.

Vive la TransV ! 
ONLY THE BRAVE


Le profil de la TransV 2023




Le maillot




La médaille prend la place du sticker habituel




Secouez moi svp 😃. En voilà un vélo idéal pour bien mélanger les sensations 😎😍




Ça va commencer bientôt. Soyons sérieux ! 😊




Les vtt en grille pour la grande traversée




Bon pour le service




Jean-Luc, Yves, François, Arnaud




En montant le Sentier du Facteur




Dans la Vésubie, doucement dans les passages humides




Entame de montée - Station de la Colmiane




Portages ou poussages, faites vos jeux




Ravito deux à la Baisse de la Cabanette




Superbe sentier et joli décor en montant vers le Col Saint Michel




Des montagnes à la mer - La TransV reste belle et rude !



5 commentaires:

  1. J'ai le même profil, quatre TransV au compteur et à chaque fois un subtil mélange de souffrance et de plaisir ( hum...) 😁
    Je pensais en avoir terminé avec cette folle aventure mais ce récit me refait rêver 👌.
    Je vais me préparer pour la prochaine, pour le meilleur et pour le pire 😱😍

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    1. Oui la TransV ça s'explique pas trop. On pense souvent que c'est la der, mais on y replonge. Le nouveau tracé vaut le coup en plus. Bien différent, mais toujours rugueux. Bonne aventure !

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  2. Bonsoir Yves
    Super le compte rendu
    Je te contacte car je voulais savoir si tu avais dans tes connaissances des partants pour faire la transriviera cette année le 19mai
    Je suis de Toulouse , on a un ami commun de la Granit Montana le grand Steph
    Je n’ai pas trouvé de mail mais voici le mien si jamais fd-case(at)laposte.net
    Fabrice Dup.

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    1. Bonsoir Fabrice.
      La Transriviera jamais faite encore. Après la TransV 2023, je pensais y aller en 2024. Mais ce sera pas possible encore cette fois. Une belle épreuve certainement. Je verrai dans le futur, tant que je suis pas trop moisi :-)
      Je connais personne qui la fasse de la région.

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  3. Merci Yves c’est une belle expérience aussi faite l’année dernière moins de portage que la transv mais des belles descentes en montagne et vu sur la mer ( enfin la dernière) je te la recommande
    A + sur les chemins
    Fabrice

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