3 octobre 2021

Palaja - La Traque des Sentiers

Escapade vtt luxueuse dans l'Aude ce dimanche. 
Pour traquer les sentiers ludiques, on est revenu vers une destination idéale et toute proche dans la région. Une belle retrouvaille avec les petits singles sans fin, qu'on déguste avec appétit !


En une heure de temps vous êtes sur un petit bourg bien sympa, en quasi banlieue de Carcassonne.
Et une fois que vous démarrez la partie de manivelles, y a d'la joie à Palaja 😊.

La Trace du Sanglier est organisé (entre autres choses) par un club local très actif.
En piochant dans mes souvenirs, je n'y avais pas remis les roues depuis 2009. Ouais ça fait long je sais. Mais j'attendrai pas autant pour y revenir 😊.
C'est pas une surprise, mais on s'est fait une balade extra aujourd'hui. 
Sur un terrain très sec c'est parfait. 

La météo dans le 31 n'est pas franchement heureuse alors que dans le 11, c'est tout bon au moins jusqu'à 15h00.
Les alentours du stade sont bien placés pour poser les sacoches.
J'ai quelques traces de roulage vtt dans le coin pour dessiner un parcours toujours bien bon. Mais en plus, on dispose d'un tracé mis en scène par JPR31 il y a quelques mois.
Programme de 50 km avec 1500 m de positif. Ratio distance / dénivelé idéal.

La météo va bien, il fait bon. C'est un peu gris clair certes et on n'est pas inondé de soleil, mais on va pouvoir rouler nickel sans avoir besoin de surveiller les nuages.


Il y a du monde au village !
Avant l'entrée déjà, on repère un bon nombre de traqueurs de sangliers, en tenue de camouflage orange fluo. On espère à ce moment là que leurs secteurs de chasse n'allaient pas se mélanger aux nôtres.
Quant aux traqueurs de sentiers du jour ils sont au nombre de 10. Joli groupe !
JeanBa, Thierry, Arnaud, Jean-Luc, Patrick, Jeff, Nico, Jérôme, Jacques et moi.

Démarrage en douceur sur la petite route pour sortir du patelin, et hop on s'engouffre sans tarder dans des monotraces qui filent le bon tempo. L'amusement commence. 
Ça grimpe sur les premiers km. Pas très rude mais très beau et très bon. La trace s'élève dans la végétation et plonge ensuite dans un régal de sente. Très bonne entame tout ça ! 

Plus tard plus loin, on passe une partie de trace jumelée qui nous envoie à nouveau sur des sentiers délicieux. 
Le dénivelé positif est pas long généralement, quelques chemins à passer sur le début, mais attention parfois c'est du monotrace pour passer les monticules et il y a de sacrés talus sur certains passages. Il faut y mettre du jarret, des watts et plus encore parfois. Par contre une fois que ça bascule dans le bon sens, bon sang que c'est bon 😀. 

Km 8, on jardine deux minutes, pour enfin trouver le bon passage bien planqué en bordure de champ. Il faut traverser le petit ruisseau et filer dans la sente suivante. Joli !
En poursuivant, une montée se fait sentir pour passer la colline des Planas. Et une fois là-haut devinez quoi, on y va pour la descente joyeuse. 
Le seul bémol c'est le décor. On est dans les secteurs qui ont brulé cet été. Plutôt désolant comme endroit maintenant. Le monotrace est intact et descend en tortillant tout au long du pâturage séché. 


Un peu plus bas, de bons sentiers galopent encore pour longer le petit cours d'eau de la Madeleine et arrivent sur un bout de route. Déjà un paquet de km qu'on se régale.
A plusieurs reprises tout au long du parcours, on est dans des secteurs clôturés, avec des barrières portillons. Elles sont faciles à actionner et à refermer. 

Ah tiens voilà que ça monte maintenant 😊! 
Une piste chemin pas très rude qui s'étire sur 5 ou 6 km pour grimper au-dessus d'Audouade. Tout en haut on aperçoit une antenne qui semble marquer la fin de la bosse. On passe juste en-dessous en fait, et le circuit poursuit sur les chemins montants encore un peu.

Km 18, vous touchez au Graal. Ça sent bon le sentier XXL. La trace se faufile sur la crête, et entame la descente. C'est extra ! Et un peu plus bas une séquence pédalage vient vous réveiller les cuisses. C'est physique par endroits. On y va gaiement dans les singles qui demandent parfois de bonnes relances pour passer les petits raidars qui fleurissent maintenant. Tout en ondulation, faut pas hésiter à y mettre de la bonne volonté à l'ouvrage. Petites montagnes russes exquises, passées avec une belle intensité.
Le final pour atteindre le haut du promontoire est très pentu et dans un dévers bien raide. Ça passe presque jusqu'au bout, mais les 3 ou 4 derniers mètres sont trop accidentés pour passer en selle. Et puis on est cuit, vu la séance rapide qu'on vient de faire. Sensass !
Sur le point de vue, laisser tourner la caméra interne pour admirer les paysages qui vont vous faire tourner la tête dans tous les sens.

Une fois que vous avez bien reluqué les environs, remontez en selle et accrochez-vous. Ça va swinguer dans la seconde partie descendante qui arrive. Depuis la crête et jusqu'en bas c'est du monotrace caviar qui dégringole merveilleusement. En voilà une à ne pas manquer surtout !
En bas après une traversée de chemin, le sentier plonge en face et repart de plus belle le long d'un ruisseau. C'est splendide à rouler et à zieuter aussi, entre deux enfilades rapides autour des arbres. Quelle trace !


Km 23, on est revenu tout proche de Palaja. Mais c'est pas finit.
Le circuit se compose en bouclettes pour continuer. Et dans les bouclettes c'est la fête. Faut être vigilant sur le sens de rotation, et profiter de l'expérience des traceurs qui connaissent le coin. 
On va enchainer sur une bonne dizaine de km du monotrace en pagaille. On fera au passage une pause repas dans une clairière à mi-parcours dans l'une de ces boucles. 

Km 28 la trace reprend de l'altitude plus ou moins et entame la deuxième longue grimpette du jour, vers le Pech de L'Homme et se poursuit via une petite route tranquille qui achève de passer la côte.
Bon ça s'est fait !
Tè allez je vous le redis, mais le bonheur revient au galop. Les sentes sauvages penchent vers le bas, et en font des km pour te régaler. On se prive pas de les faire défiler dans l'enthousiasme général. L'ivresse des sentiers nous gagne je crois 😀. Et puis soyez avertis que ces passages descendants sont quand même plutôt longs, ce qui laisse le temps d'apprécier ces moments.

Km 37, on est déjà passé là quelques heures avant. On retrouve la trace jumelée du matin. La première fois à droite, cette fois c'est à gauche. Argh ! Un portage. Vous inquiétez pas c'est pas le Brec d'Utelle de la TransV ou le Pibeste de la Pyr Epic 😀. Celui-là c'est cool ! 20 mètres à pince dans les racines énormes pour passer un butte guerrière entre les arbres. Et voila remettez vous les pédales. Au pied je précise 😂. Faut faire gaffe déjà qu'on peut plus rien dire de travers, et si en plus on l'écrit 😀!


Bon sinon ça continue le monotrace encore par ici par là, le long des petits ruisseaux. Celui de Bazalac vous barre la sente un peu plus loin. Très joli coin ultra sauvage et bien caché encore. Une belle approche en descente vous dépose sur une petite mare paisible. Il faut faire un petit saut de cabri pour enjamber le ruisseau et pour sortir de là un peu de pédestre sur quelques dizaines de mètres. C'est fraichement entretenu on dirait par ici.
Et seuls les sangliers connaissent cet endroit surement 😀👍.
Le top c'est que ce petit cours d'eau va servir maintenant de fil conducteur pendant un petit moment de grande douceur, et nous faire faire une bouclette aller retour de part et d'autre. Très bon passage encore ! 

En sortant de cette merveille, il faut remonter par le GR36 et arriver au bourg de Montirat. Ça va c'est cool au début, et plus rude sur la fin. Les km pèsent quand même pas mal dans les jambes à force.
Passé le village, c'est la descente qui va bien encore. Ça plonge plutôt gaillard dans les sentes terreuses qui s'entortillent dans la végétation. Quel pied !
Ce bonus extra nous dépose au bord du Lac de Cavayère.
Un petit moulinage tranquille au bord de l'eau et on se remet du dénivelé copieux. C'est jamais bien long mais ça grimpe plutôt sévère dans des taquets de terre qui te murmurent que tu dois pas être dans le bon sens 😀. Le final mortel c'est à pied sur quelques milliers de centimètres. Bien entendu, il faut y aller car derrière une fois qu'on fait la culbute, mamamia c'est l'euphorie qui t'envahie dès que tu enchaines les perles descendantes en sous-bois.
Cette petite boucle régal te ramène au bord du lac. 

Km 46, on attaque les cinq derniers km sur la petite route ondulante autour du lac. A venir le barrage au bout du lac. Bon ben c'est mal barré en fait. Tout est en travaux, impossible de traverser. 
Demi-tour pour rentrer vers Palaja au plus direct. 
On aurait pu récupérer les trois ou quatre derniers km en faisant le tour complet du lac, mais le temps passe, le temps presse, et le ciel est passé au gris foncé. Faut pas trainer avant l'averse.
Le retour se fait par la route. 


14h30 on est de retour. 
53 km au compteur. 1600 m de D+. 5h40 de temps total. 
Une superbe trace globale qui va rester dans les archives pour le futur.

Parcours très très bon, ça fait l'unanimité dans le groupe. Merci JPR et les locaux qui entretiennent et font vivre ces sentes magiques. 
Les différentes Traces du Sangliers étaient déjà de ce calibre, et une dizaine d'années plus tard, j'ai retrouvé Palaja avec grand bonheur. Bravo ! 
50 km c'est une bonne distance par ici. Le dénivelé est quand même sérieux à passer, vu qu'il est souvent plutôt court mais bien raide, en multipliant les talus et les petits monticules. 
En contrepartie, il amène une jouabilité excellente dans les enchainements d'innombrables traces hyper ludiques. 
Vraiment une trace qui envoie du plaisir.

Bon allez place au ravito. 
Le temps d'attacher les montures et de se ressaper, la pluie est là. 
Mais tout est prévu ici. On trouve rapidement le petit préau sur les infrastructures du stade. Et à partir de là on va être comme des chefs pour déguster quelques saveurs salées et houblonnées. Du classique mais du bon comme d'hab.

Belle journée audoise encore ! 
A vtt et à Palaja, personne ne vous dira, c'est pas la joie 😊.
Ouais c'est finit. Salut les copains et merci.


Profil du jour



Mise en route du matin




C'est parti dans les sentiers




Première pause crevaison 😊. Y en aura deux




Chambre à air de la couleur du maillot et des poignées de cintre.
JeanBa fashion vtt 😀




Monotrace audoise




Sur les hauteurs




Grimpette rocailleuse




Sentiers sans fin 😊




En haut de la longue montée pour rejoindre les crêtes de Montahut




Ravito de midi




Thierry sur les petites crêtes après Montirat




On traque toujours le bon single sur ce parcours




10 à Palaja




Le ravitaillement final. Classique



Bien abrité du mauvais temps


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