19 septembre 2021

Gravel - 100 Micheloise

Retour dans le 46 pour la 2ème édition de la Gravel Saint-Micheloise. 100 km à graveler, pour une nouvelle sympathique vadrouille dans les contrées lotoises. 
Jolie promenade, plutôt costaud dans cette région. 


► Strava - Gravel 100 Micheloise

50 participants seulement, c'est la limite d'inscriptions voulue par cette organisation. Un petit monde de joyeux drilles qui se connaissent plus ou moins. Très sympa !
Il y a d'ailleurs des habitués qu'on retrouve tous les ans maintenant, dont certains ont déjà meulé les sentiers, du temps de la belle et rude Saint-Micheloise Vtt. 
Une belle transition du vtt au gravel pour maintenir un plaisir intact sur ce bon spot de roulage.

De bon matin on est 3 à débarquer à Cours. Arnaud, Guy et mezigue. 
Et malgré un temps débordant d'humidité, sur la cinquantaine d'inscrits la quasi totalité est venue.
Miss météo avait prévu de rares averses. La garce !
Ouais tu parles ! Déjà sur l'autoroute un peu avant ça tombait pas mal épais. Au péage du nord, c'était trempé copieux sur le bitume. Et sur le village tout va bien il pleut bon train avec un plafond noir guère réjouissant, au-dessus des têtes. Au top la journée déjà 😀! 

Bon c'est pas grave, vu qu'on peut déjà déjeuner en attendant que ça passe. On est un peu interrogatif pardi de partir sous la flotte. Mais ça se calme peu après. Ça va être ok.
La package d'inscription c'est une plaque, un verre griffé Gravel 100 Micheloise et une bière Rapiette de Montcuq (prononcez bien le Q svp 😊).


8h20 c'est l'heure.
La sortie du village se jette dans une première partie descendante et vibrante. Les terrains calcaires lotois drainent bien la pluie, donc peu de projections de terre ou de flotte sur les chicots ou dans les narines. 
Dans les combes humides, le petit sentier à rallonge qu'on adore, file sous les arbustes moussus. Hyper lisse et souple ce sera un long moment à bonne allure. 
La première remontée vers l'autoroute se passe cool avant de redescendre vers Valroufié. Je me suis fait parfois remuer pas mal dans celle-là, par une association de caillasses et d'ornières bagarreuses 😊. Vu de derrière y parait que c'était rock and roll selon Arnaud. Depuis le début, on roule en duo. 

Un peu de route à dérouler ensuite, plutôt tranquille et peu vallonné encore, tout se passe impec.
Par contre, niveau météo ça s'améliore pas trop. On roule avec le crachin ambiant plus ou moins fort qui a repris du service depuis quelques temps. Il pleut pas fort, ça gène pas vraiment au roulage, mais sur les parties découvertes on sent bien quand même que ça tombe.

Le parcours longe la vallée durant quelques km, et on va reprendre une grimpette qui s'étire jusqu'à Saint-Pierre-Lafeuille. La route laisse la place au chemin boisé, un peu plus raide, pour achever de monter jusqu'au Château de Roussillon. Bon passage sur tout le contournement du monument. 
Un peu après on traverse le patelin avant de filer sur une longue partie plutôt descendante vers le village Le Cayrac (km 18). 

Toujours plus ou moins bien accompagné par la petite pluie, la suite c'est pas mal de chemins tranquilles qui longent des vieux moulins le long du ruisseau de Calamane. 
Malgré les pluies de la semaine et les précipitations en live, on roule plutôt bien partout. Ça colle pas, on se fait un peu arroser par les remontées de fluides terreux, quelques glissades par ci par là, mais ça se passe bien.
Le décor lotois permet de zieuter de belles choses tout le long du tracé malgré la grisaille. 
On atteint le hameau de Brouelles pour attraper une bosse de mieux sur route avec la partie finale sur un chemin. A la bascule, le profil descend sur des parties roulantes. 


Gigouzac km 30.
Halte là les amis, le troquet est ouvert. Tout le monde s'arrête bien sûr. La pause petit déj est comprise avec café (du bon) et croissant. Bravo ! Bien vu l'escale au bistrot 👍👋.
Après la pause, on repart sur de bonnes bases gravel. Le circuit emprunte un maximum de chemins vers Lamothe Cassel et jusqu'à Labastide-Murat avec une trace variée, durant une bonne vingtaine de km. Et deux bosses de mieux au passage. Pas hyper exigeantes elles se font correctement on va dire. 
Depuis la pause café, on chemine à quatre maintenant avec Vincent et Daniel (un Dordognais véloce) qui complètent le duo. On est à peu près sur un même rythme. 

Après Labastide une belle petite route longe le Lac de Boutanes. Bel endroit pour faire une halte baignade, graillou champêtre ou fiesta avec les pros de l'apéro 😀. Sauf que aujourd'hui c'est pas le jour de s'y arrêter. La flotte veut pas nous lâcher et par moments il pleut copieusement maintenant. Vache de temps, ça dégouline un peu partout.
Heureusement il fait pas froid, et en maintenant l'allure sans faire d'arrêt on souffre pas de l'humidité. 

Un peu plus loin, on passe par Goudou. Petit village superbe qu'on a squatté le temps d'une belle journée de gravel estivale en juillet. On vient d'ailleurs par ici de dépasser la mi-parcours. Il en reste encore !
Les chemins sont nombreux pour parcourir les causses maintenant. En alternance avec de petites routes, on peut rouler sans trop de difficulté, même si les km comptent dans les jambes à force. Sur cette partie d'une bonne vingtaine de bornes qui relie Goudou, Caniac-du-Causse et navigue jusqu'à Blars, on a même eu à deux ou trois reprises des sentiers rocailleux qui te malmènent sérieusement le bike et le bourrin du dessus surtout. 
Et comme bien sûr la pluie te file un joli coup de main en arrosant la roche patinoire, y a d'la joie partout 😀. Mais à petite dose je dois dire que j'aime assez ce tapage sous les roues. Et le cintre vtt est un plus non négligeable dans ces situations.

Peu après Blars, c'est un profil descendant vers la Vallée du Célé par le GR. une petite dizaine de km. Le final de cette partie arrive au-dessus du village de Cabrerets.
Au km 88 environ, la montée de Pech Merle vient rappeler aux guiboles que ça fait un moment qu'on roule et qu'il faudrait se calmer un peu 😁. On trime plus ou moins dans les parties grimpantes maintenant. Elles sont pas longues, mais certaines sont plutôt costaud. 
Un point positif par contre, il me semble dans mes souvenirs, que la flotte s'est enfin arrêtée par ici ou quelques temps avant. Cool !


Au pied de la grotte en haut, on traverse le parking pour se remettre en chemin sur les petits plateaux entre vallée du Célé et du Vers. Il y a eu quelques mini bosses un peu défoncées à grimper je crois dans ces secteurs.
Ah tiens en parlant de défoncer, on va se faire démonter dans la descente qui arrive. 
Cédric nous avait laissé entendre avant le départ qu'il y avait un chantier vers la fin. On y est en plein là ! 
Les ravages de l'eau ont bien détruit une bonne partie de la descente. Sur le haut ça passait bien, aucun souci, ça remue pas mal mais on en vu d'autres. Mais quand t'arrives sur les ornières géantes et les zones bousillées, là c'est impressionnant le visuel. Les ornières d'ailleurs c'est des tranchées béantes qui déchirent la trace. Si j'y tombe, personne va me voir en passant 😂.
Alors pour arriver à passer on gère mollo sur les bords ou on traverse quand on peut. Il y a aussi quelques passages avec des palpas de pierre à négocier. Enfin bref en gravel c'est pas simple, même si malgré tout on descend, et je crois que tout se faisait à peu près sur la selle.
Vers la fin, on est plus ou moins dans le lit du ruisseau, avec de belles mares de flotte à passer. Impec pour nettoyer le boitier et les moyeux 😀.

Km 98. Il en manque presque dix selon le topo au départ (107 km et 2000 m D+).
Un petit chemin remonte à peine le long du Vers. C'est tranquille, on déroule. Je me sens bien en plus sur ce final. Une paire de km pour longer la rivière, la traverser un peu plus haut et après un bout de route on s'engouffre dans la partie finale qui serpente en bordure de la Rauze. Un chemin encore, sous les feuillages, deux jolis petits ponts de pierre qui enjambent le ruisseau et oups un plantage de direction en bas d'une méchante bosse. Heureusement je l'ai vu rapidement, mais on y a quand même fait une petite centaine de mètres dans cette échelle de gravier.
La bonne trace est bien meilleure en continuant sur les bords du cours d'eau.

Il reste ensuite la montée finale vers Gironde. Pas très dure, mais après cents bornes si t'es un peu raide, c'est long. Pour ma part, c'est monté plutôt bien je trouve. Depuis quelques bornes déjà c'est net, je retrouve de bonnes sensations. 
Dans cette bosse aussi les dégâts sont hallucinants sur le chemin. La tailles des tranchées et leurs profondeurs c'est impressionnant.  
Au fait en montant le soleil est sorti et on a même senti une belle petite vague de chaleur tout d'un coup. Joli ce final avec une belle lumière !

Une fois passé cette ultime difficulté, il reste deux km routiers pour revenir à Cours.
Fin du circuit vers 14h20.
107 km avec 2100 m de dénivelé. 6h10 de temps total et un bon quart d'heure d'arrêts. 


Les bikes sont sales, mais un petit coup de jet léger et c'est tout propre. La station de lavage est déjà installée.
Nous on est un peu pourri quand même, même si j'ai connu bien pire. Plutôt fatigué aussi, c'est garanti, mais on a passé encore une belle journée malgré ces conditions.
Ah oui si, on est affamé. Je crois que c'est pour tous pareil. 
Et alors ça tombe bien parce que là-bas, ils sont jamais à court de saveurs mijotées à la marmite. 
Donc on s'est tapé la cloche autour de la table avec un repas chaud complet. 
Melon au top pour réveiller les papilles, en plat principal un rougail ça s'appelle (saucisse-sauce tomate maison et riz) miam miam, et puis cabécou royal plus café gourmand. Du haut niveau !
Pour arroser le tout il ne pleut plus, mais y a de la Leffe, du rouge et du rosé. On aurait même pu gouter le Gentiane 😊. Si avec ça t'es pas rassasié !
Je crois même que tu peux presque entamer un deuxième tour de circuit, après avoir refait le plein de cette manière 😀.

L'ambiance est bonne partout et longtemps dans l'après midi. On retrouve les potes pour empiler les sourires et partager la bonne compagnie.

Toute cette superbe aventure est possible grâce à la bonne volonté de toute l'équipe d'organisation de Cours. Cédric, Maud, Boris, Jean-Claude et tous les autres qui nous régalent sur et à côté du vélo.
Un grand merci encore une fois. Félicitations pour la 2021 !

La Gravel 100 Micheloise numéro 2 aura été marquante encore.
Côté parcours c'est du bien bon, et cette année avec une trace moins rugueuse ou costaud que l'an dernier, et plus orienté gravel, on a un circuit impec, qui s'enroule mieux. 
Bon bien sûr ça fait 100 bornes l'histoire et c'est quand même pas simple avec ce kilométrage. 110 km même pour ceux qui ont fait un peu de bonus 😀. Et le dénivelé c'est pas une douceur sucrée, faut le faire passer dans les guiboles.
Mais ça reste bien bon pour ceux qui veulent faire du gravel un peu plus étoffé.
Le côté météo n'a pas aidé, mais je m'attendais à pire vu ce qu'il était tombé avant et avec cette journée bien moisie les trois quart du temps de roulage. Au final ça corse un peu l'aventure, ça manque de visuel ou d'arrêts photos pour profiter du décor, mais ça se fait tout de même pas trop mal je trouve. 
En tous cas, on a bien fait d'insister pour venir, de se motiver à rouler, et de tenter cette belle aventure encore une fois.
Et puis je me doute que l'an prochain, je sais déjà sûrement où je serais à la même date en septembre 😍.

Voilà le topo du jour. 
Je vous laisse vu que j'ai une Rapiette à déboucher. Je sais pas pourquoi, mais elle va être appréciée celle-là !

Ravi de vous avoir revu. 
Salut à tous. 


110 bornes presque et un joli profil
Même en gravel c'est copieux la Saint Micheloise !




Cherchez pas le soleil de bon matin




Il pleut encore on a le temps de déjeuner peinard 😊




Cédric - Christophe




Christian - David




Départ avec Guy, Arnaud, Philippe




A l'abri sous les buis




Pause petit dèj au Bistrot de Gicouzac. Très bon plan !




Les bons chemins lotois




En mode pluvieux toute la matinée




Daniel




Vincent




Arnaud




La dernière bosse, dans les tranchées de Gironde. Impressionnant !




Le soleil pour finir 👍




Les tronches pas toutes fraiches à l'arrivée 😀




Ça sent bon la dégustation à venir




Les photographes du jour. On attend de voir les images 




Cédric - Maud et la table Renardeaux 




Un final encore bien arrosé 😀




Voilà ça c'est la vie simple et belle
Un petit tour de vélo et à table avec les copains 




Vince a choppé un croco dans un ruisseau 😀




N'oubliez pas la Rapiette 


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