18 avril 2021

Les Trésors de Trespoux

En avril de l'ère pré-covid, on se retrouvait à Trespoux pour swinguer sans modération dans les monotraces lotois, qui ont là-bas une saveur toute particulière. Où le plaisir est aussi à la hauteur de l'effort nécessaire pour les dérouler. Intense !


Mais ça c'était avant 😌.
Dans notre monde co-vidé de bon sens, on est contraint de se passer de cette séance annuelle depuis deux ans maintenant (et de pleins d'autres aussi oui 😋).
Bon enfin, par un beau dimanche ensoleillé, je suis allé faire une petite piqure de rappel, avec attestation de déplacement impérieux (si si c'est sérieux).

Les vallées du Tarn-et-Garonne et du Lot sont plutôt givrées lors de l'approche matinale. Ça promet une belle caillante au départ. 
Eh bien non, j'ai connu pire. Sur les plateaux cadurcien la température est un peu meilleure avec un chaud quatre degrés et quelques.
Sur place je retrouve par hasard 😀, un duo de compères, Pascal et Vincent, qui en connaissent un rayon (de 10 km...et plus même) sur les traces vetétissimes des alentours.
En avant pour le trio du jour !

Soixante bornes sont prévues. Avec possibilité d'adapter à l'envie bien entendu.
Peu après 8h00 on enclenche le mouvement. La base du parcours de 2019 sert de fil conducteur.
Bien vite on s'enfonce dans les sentiers de la petite plaine juste après Larroque. Le travers des Savarines ouvre le bal des festivités.
C'est parti pour de joyeux virolos tout au long de la journée. Que du bon !


On fouille un maximum les monotraces de chaque versant. En descendant c'est la norme bien entendu, et aussi en montant, où on en déroule autant que possible. Tout ça rend le circuit plutôt physique.
A trois là, on peut pas dire qu'on est en mode cool Raoul ou tranquille Emile. On n'est pas non plus en zone rouge, c'est pas le but. On peut causer en pédalant, tout en maintenant une allure agile on va dire.

En remontant vers le Bournaguet à deux reprises, on peut dévaler ensuite autant de superbes descentes (Bartos et Sanglier). C'est du super à faire. Et sur chacune d'elle on a de brefs passages grimpants qui sont très costauds sur trente à cinquante mètres. Ça surprend autant que ça pique !

Km 20, on savoure la super liaison ondulante qui serpente toute la plaine entre le Colombier et Trespouzets. Quel régal !
Un peu plus haut en suivant, Pascal propose de dévier du parcours initial pour aller fureter les nombreuses traces de trail du côté de Trebaix. On le sait depuis longtemps sur les plaines du Quercy Blanc tout autour de Cahors, des sentiers nouveaux fleurissent chaque printemps. En voilà encore de très bons ! 
Sauvages, ludiques et tous en enfilage de perles. Sans oublier la partie bien physique pour passer quelques talus ou raidars qui maltraitent un peu les cuissots. 
Bon faut dire qu'on prend pas toujours le temps d'y rester longtemps dans les petites côtes. Alors qu'en mode balade ça se fait aussi très bien 😃. 


Un peu moins de trente bornes au compteur, suivez le guide svp. Nouvelle découverte qui s'impose sous les roues. La petite plaine pile au-dessus de Landorre est truffée de singles. Extra ! Durant trois ou quatre km c'est un festival. Bravo ! 

Quand on sort de ces merveilles, il faut souffler un peu bien sûr. 
Les monotraces ont tendance à nous faire rouler à bonne allure pour en profiter un max. C'est un petit peu le cas pour tous il me semble, et à plus forte raison quand on se sent plutôt bien. 
Donc pour respirer et mâchouiller quelques pâtes de fruits, on déroule peinard vers Cambayrac. Au village vous pouvez refaire le plein de flotte en passant.

Ces quelques petits km tranquilles vont nous envoyer sur la pépite du jour. 
Mes deux compagnons la connaissent déjà parfaitement et on perçoit une lueur brillante dans leurs yeux quand ils en parlent. 
Ce sera effectivement une autre très belle découverte aujourd'hui. 
Un sentier ultra sauvage, ouvert sur tout le balcon de la plaine qui surplombe les Gorges de Landorre. Le monotrace est plutôt technique globalement avec quelques petits passages rocailleux à enrouler, une ou deux marches fissurées dans le roc, un joli déhanchement entre deux arbres à frotter avec les épaules pour passer, des parties rapido ludiques, un petit mur limite limite à remonter (ça passe mais vous allez gueuler 😀) et tout plein d'autres belles choses sur ce long km et demi de bonheur. 
Ah oui ! Une dernière chose aussi, en plus de tout le reste. Ouvrez les yeux c'est super beau cet endroit 😍. 
Pour en finir avec ce lieu qu'il me tarde déjà de repasser, au ralenti ou pas 😀, ce délicieux ruban vtt tout frais a été baptisé Single Paradise. 
Félicitations aux ouvreurs ! Quel boulot !!

Bon alors on a encore les yeux ébouriffés, quand on se met à descendre le final de Landorre. Rapide, toujours aussi beau, on se laisse glisser jusqu'au abord du ruisseau asséché et au-delà pour rejoindre la route.
La remontée vers Ventejouls se fait avec un joli sentier dans la combe pour débuter et le long chemin qui s'élève progressivement jusqu'en haut. 
Depuis le matin et les escapades joyeuses autant que véloces dans les singles, les jambes commencent quand même à être moins fringantes, surtout sur ce boulevard montant, bien large. 
Obligé de faire durer un peu là-dedans. La montée semble longue.


Sur la hauteur on contourne largement le bourg de Labouysse en chassant encore quelques nombreux singles peu pratiqués en hiver visiblement.
On devait parcourir ensuite tout le Pech-Saint-Martin (huit ou neufs km de monotraces ininterrompus et énergivores) mais le temps, et les jambes surtout vont bientôt manquer.
Aussi vers le km 45, on poursuit le chemin tranquille pour aller chercher le Travers de Fontanusse. Celui-là vous pouvez le faire à chaque fois, on en redemande en long, en large et dans tous les sens 😀.

On le commence au niveau de la descente des Pylônes.
Et là, sans trop savoir ni pourquoi ni comment, tu te rends compte que tu n'es plus du tout fatigué, t'as pas mal tout ça. 
Vincent se met en mode gaz ouverts en grand et derrière ça enquille sans broncher. 
En se baladant c'est déjà top, mais plus ou moins à fond comme ça c'est encore mieux. Et les trois garnements y s'amusent jusqu'en bas sans souffler 😄. 
Bon ben encore une fois j'adore toujours ce très long passage qui peut difficilement se faire au ralenti il me semble.

Dans les combes de Douelle, il ne reste plus qu'à enchainer les petits sentiers sur un profil montant vers l'arrivée. Mine de rien, et même si ça semble rapide, il y en a tout de même quelques excellents 7 km pour terminer. 
Vers 13h30 à peine nous revoilà au point de départ.
Un circuit de 57 km avec un bon 1500 m de positif. 5h00 de temps total avec 1/2 heure de pause.

Pas grand chose à ajouter sur cette super journée. 
Le monotrace de Trespoux nous a encore condamné à un plaisir plus qu'abondant 👍!
Merci à Pascal pour les découvertes de ces petits trésors cachés qui vont vous faire bondir de joie sans aucun doute lors d'un futur Roc Trespouzien en 2022 probablement. 
Et d'ici là on peut être presque quasi sûr, qu'ils en auront encore de nouveaux en réserve.

La fin de l'aventure du jour c'est un classique petit ravito. Rien de surprenant. 
Très belle journée quoi !

Bye bye et à la prochaine. 


Energivore quand même la courbe 😀




Vincent & Pascal
Sur et dans un rayon de 10 km, ils sont vernis en ce moment 👍




Une petite gariotte de plus à découvrir




Le trio du jour. Plutôt penché on dirait, mais en forme quand même 😄




Quand t'es là, tu t'es bien régalé et c'est fini bientôt 😊




Episode final. Simple et bien vivant.


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