25 juillet 2021

Gravel - Grands Causses du Quercy

Tiens donc nous revoilà dans le Lot. C'est à croire qu'on fait exprès 😀 !
La gravel attitude du jour va nous promener dans les Grands Causses du Quercy. Le vélo c'est décidément un moyen idéal pour apprécier au mieux les richesses de la nature et du patrimoine français.


Goudou. Vous savez où c'est ? Moi non plus jusqu'à hier 😊. Chouette village au-dessus de Labastide-Murat. Vous y trouverez de quoi faire une belle halte pour sortir le vélo et aller parcourir la région à la découverte d'une charmante balade. 
Pour ceux qui ne pédalent pas, le Lot et tous les départements qui l'entourent regorgent de mille et une merveilles touristiques à visiter. 

De bonne heure et de bonne mine, on retrouve un paquet de douze individus.
Guy, Michel, Arnaud, Cédric, Romain, Jérôme et Jérôme, Pierre, Jacques, Patrick, Freddy, et moi.
Jolie troupe !

La canicule des jours précédents s'est barrée. Ciel plutôt gris, bonne température. La météo sera impec.
95 bornes à faire. Y a un peu de dénivelé avec 1300 m annoncé.
Le circuit du jour a été élaboré par Freddy encore cette fois. Un cocktail mélangeant les Boucles de la Bicicletta, des parties du Roc Lanzagais et tout le reste avec des reconnaissances sur le terrain pour trouver les bonnes liaisons et dénicher quelques pépites à rouler. Tout est calé. Points d'eau, points d'intérêts, points de vue, et du coup aucun point d'interrogation 😊. On n'a plus qu'à se laisser guider.


Halte à la causerie des retrouvailles, il faut y aller.
Vu que tout le monde est en avance 😉, on se met en route vers 8h30. 
Pour chauffer d'habitude on part tranquillou, selon des règles bien établies. 
Bon là, y a eu entorse au règlement de départ. Premier km à une allure de Tour de France, au moins 45 km/h de moyenne. Ça décoiffe un peu d'entrée ! Sur une belle route étroite qui descend fort.
Une fois en bas, que passa ? La moyenne chute dangereusement. 
A l'arrêt complet durant un bon quart d'heure le temps que Romain fasse un peu de fractionné dans la bosse qu'on vient de descendre 😀, et ça repart pour de bon cette fois.

La partie goudron laisse vite la place aux chemins, quelques petits sentiers bien bons, une ou deux prairies et nous voilà au km 10. 
Halte là. Un portillon de bois ferme l'accès d'une merveille à ne pas manquer. Une fois que vous aurez pigé comment ça s'ouvre (ingénieuse et discrète la serrure), vous allez dérouler un sentier j'te raconte pas le pied. Descendant facile et rapide tout d'abord, tu te retrouves vite fait enfoui sous la végétation d'un single secret. Rhoo c'est top. Joli coup celui-là !

On poursuit peu après sur une petite route. Le profil depuis le début est plutôt descendant. C'est sur cette partie qu'une petite pluie fine est venue nous rafraichir un peu. Durant quelques petites minutes on s'est fait humidifier le poil. Pluie chaude et nuage vite passé, on a vite oublié l'épisode en se retrouvant sur les parties chemins et pistes blanches qui bordent l'autoroute de chaque côté, ou qui évoluent au milieu des champs de blé. 
Un secteur très roulant à bonne allure, impec en gravel et idéal en groupe pour se balader tout en causant.


Km 22 on quitte les pistes pour remonter tranquillement une route vers le plateau et rejoindre Calès. On n'est plus très loin de Rocamadour par ici. Avec le charme des villages lotois tout au long de ce périple. 
Ensuite c'est sur les traces du Roc Lanzagais qu'on va poursuivre pour dérouler quelques pâturages sur le causse. 
Ça ondule un peu durant une paire de km. Et paf ça descend. Super ! Un chemin remuant avec élan. On y plonge de bon cœur avec Romain. Huhuhu les bourrins ! 
Tellement bourrins que c'est pas là 😄. Plus de trace sur le Garmin. Allez faut remonter. Bon bien beau qu'on ait planté les freins avant d'arriver en bas. Mais faut se recogner un petit 300 m linéaire avec une belle bugne.
Le loupé à main droite, c'était un très bon monotrace plongeant vers la rivière et la belle barre rocheuse qui vous fait de l'œil en face. Splendide ! Le single descend bien et tout propre, en tortillant ses virages enlacés. A peine quelques petites marches pierreuses pour secouer le cintre sur le final et ce petit bijou vous dépose au fil de l'eau 👍😍. 
Et c'est pas finit ! La suite du sentier qui cavale au bord de l'Ouysse c'est encore extra. Sous les arbres et dans la verdure abondante d'abord, et un peu plus loin sur de petits travers en surplomb, c'est un super passage qui nous attend.

Km 30, on bascule de l'autre côté du cours d'eau. Une petite route rejoint le Moulin de Caoulet. Encore un joli passage ! Juste derrière dégustez le petit sentier qui raccroche la piste au-dessus.
Un long petit déroulé tranquille sur ce GR6 et vous arrivez à nouveau pour un petit plongeon sur la rivière 😎. Entre le visuel qui arrive et le petit secteur vtt à dévaler, c'est que du bon par là.
Tout au bord de l'Ouysse à nouveau, un sympathique coin de verdure se découvre à la résurgence du Gouffre de Cabouy.
Une brève halte avant de repartir.

A partir de là, des km excellents nous attendent. 
La campagne lotoise donne à voir sans cesse de belles images un peu partout depuis le début et ça continue.
On va sillonner d'abord un magnifique et long sentier au cœur du sous-bois, plus ou moins proche du cours d'eau, avec un passage lové dans le creux de la roche. Bien chouette tout ça !
Le monotrace s'élargit petit à petit et devient chemin ensuite, pour entamer une très longue progression imperceptiblement montante, à travers la longue combe. 
Depuis la résurgence et jusqu'au village Le Bastit, c'est plus de quinze km bien bons et vierges d'habitations ou de routes.


Au village on fait une pause repas. Dans le cimetière possibilité de remettre de l'eau dans les bidons.
50 km de parcourus. 
La reprise se fait sur une petite route liaison pour retrouver les pistes blanches et les nombreux chemins sur ces grands causses lotois. On navigue aux alentours de Reilhac pour explorer la campagne. 
La journée se passe impeccable, la météo peu chaude est parfaite. Le ciel parfois chargé de noirs semble menaçant à une ou deus reprises, mais rien ne se passe, pas une goutte ne vient perturber le joyeux troupeau. Le soleil fait des apparitions de temps en temps.

Sur de longs secteurs les chemins ont été travaillés à la niveleuse ou au broyeur compacteur, ce qui rend le roulage souple sous la roue, avec effet bac à sable parfois, et donc un chouïa plus rude. Sinon le dénivelé se fait bien sur les longues ondulations des causses. 

Km 70 environ. Village de Lunegarde. Encore un endroit où il faut passer autant que possible et tant qu'à être là, si on faisait une photo. Allez hop groupé bien rangé, on pixelise tout ça.

La suite du circuit ce sera la boucle la plus au sud du tracé. Km 74, un joli single relie deux morceaux de route. Entre les petits murets de pierres sèches, c'est toujours un régal de se faufiler sur ces monotraces.
Devant nous l'orientation conduit peu après vers la Forêt de La Braunhie. 
Ah tiens une partie montante un peu rude tout de même 😀. Tu vois le profil se dessiner devant toi. C'est un chemin un peu rugueux, ça monte pas vraiment fort côté visuel, mais dans les jambes c'est tout l'inverse. Surtout si tu veux pas que ça dure 😀. Et puis il est un peu long le bougre. Faut appuyer quoi !

Le sommet permet de passer le point haut du jour (450 m environ). 
Bien entendu derrière logiquement ça descend un peu.
Il nous avait semblé entendre au sein du peloton dans la journée qu'il y aurait une séquence Orangina. Eh ben tiens je crois que là on y est en plein. 
Déjà en vtt tout mou ce doit être rude, mais en gravel c'est balèze le remue ménage. Un sentier chemin plus ou moins large, et au sol cherchez pas trop la terre y en a pas. Par contre, les rocailles et les grosses roches en tout genre, c'est bien tapissé. Et pour le visuel, les secousses se chargent de te faire voir le paysage en quatre ou cinq dimensions au moins, tellement ça vibre 😃.
Comptez cinq minutes environ pour passer l'épicentre du séisme. 
Bon ça c'est fait. Une séance comme celle-là, c'est pas trop gravel certes, mais ça peut pas faire de mal. En tous cas à toutes petites doses ça dérange pas.


On poursuit au calme ombragé sur les chemins. Le soleil est un peu plus présent maintenant. 
Petit bourg de Clavel à traverser. Les chemins en majorité et de petites routes défilent à travers les pâturages.  
Km 85 peu avant le hameau de Poujade, pan dans les guiboles. On se met à grimper un petit monotrace relativement court mais qui picote aux jarrets. Assurément la grimpette la plus rude du jour. Une fois au bout de l'effort, il nous reste une petite dizaine de bornes roulantes avant de voir apparaitre le clocher de Goudou qui termine cette superbe promenade.

Tout le monde est bien rentré.
Il n'est pas tout à fait 15h00 à la pendule. 
95 km bon poids, avec les petits bonus. Un peu plus de 6h00 de roulage sensass, dont une bonne heure d'arrêts. Le dénivelé annoncé est validé. 1300 m. 

Bon dis donc celle-là, il va falloir la mettre dans le dossier collector encore 😊. 
Un très bon tracé gravel, avec plein de belles choses à découvrir. Et puis un groupe de roulage au top comme d'hab. 
La distance et le dénivelé passe très bien pour tout le monde.  
Bravo Freddy ! Tu nous avait prévenu que ça allait être bien bon. C'est conforme et bien au-delà encore avec tous ces joyeux zigotos, pour faire une belle tournée lotoise.


Sur la petite place verte du village, tout est prévu pour se rafraichir contre le mur de pierre qui abrite un robinet. Impec !
Et puis enfin, viens la phase ultime, le pourquoi on est là, la scène finale.
Alors attention on fait les choses bien hein, avec un protocole strict. 
Au pass sanitaire, on a préférer demander le pass bière. Tout le monde est en règle, Et aucun récalcitrants réfractaires, qui se piquent au Perrier. S'il y en avaient, on finirait bien par les convaincre 😀.
Donc autant dire que c'est joyeux encore et que le temps se déroule au ralenti autour des deux tables jumelées. C'est notre houblon tour à nous 😀. Il y a de quoi déguster un bon panel de bières variées. Et la cave à Mitche toujours bien fournie, a encore de la réserve pour tenir toute l'après midi. 
Côté denrées solides, il y a de la matière première de qualité, pour rassasier tout ce petit monde et rien ne va manquer. Et enfin, cherchez pas le gâteau de Mme Freddy (merci), y en a plus 👍.

Bon bon bon. Rien d'autre à ajouter. 
A part peut être que ce genre de plan, il faut y être pour se rendre compte réellement comment c'est sympa. Le vélo permet tout ça, alors faites du vélo 😊.
A la prochaine. Merci à tous. 


Un profil gravel parfait. A faire d'urgence 😊




Des couleurs et de la bonne humeur
Premier plan, Jérôme, Freddy, Arnaud, Patrick
Les grandasses derrières 😂 Romain, Pierre, Cédric, Jacques, Michel, Jérôme, Meep meep, Guy




Préparation des produits de roulage 😀




Y a des accros au vélo !! Même au petit dèj ça pédale 😀




Là on était déjà à fond, ou au fond de la descente même 😃
Grosse entame de feignasse 😂




Ça roule ça y est 😀




On en aura de beaux chemins uajourd'hui




Et du sentier du bon 




Prairie sauvage




La serrure invisible 😊




Strade bianche lotoise 😉




Doublé de Jérôme




Tiens là il faudrait y faire une halte un jour 😋




Freddy qui nous régale encore une fois avec son beau tracé




Guy




Dans la descente vers l'Ouysse




Monotrace au bord du cours d'eau 









Jérôme et Pierre




Moulin de Caoulet




Jérôme hors piste




Sur la résurgence de l'Ouysse




Le cheminement impec




Pause ravito au Bastit




Cédric et Jacques




Le mouton lotois met des lunettes de soleil      © Jérôme Yeti




Ambiance gauloise 😊



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