Yves Vtt: Orsalher Vtt

Bienvenu à Soueix Rogalle.

La balade vtt dominicale passe par l'Ariège. On revient sur les bords du Salat pour apprécier la rando raid de l'Orsalher.

Le club local saura vous régaler dans de splendides sentiers montagnards.

► Strava - Orsalher Vtt

Le petit village s'anime de bon matin. Une centaine de vététistes débarquent pour profiter de cette treizième édition.

On est 5 côté club. Isabelle, Didier, Yannick, Patrick et moi.

Déjà inscrits à l'avance, on file au petit déj pour débuter tranquillement.

Parcours à la carte selon vos envies. Une trace de base permet de faire 20 km. Ensuite viennent se greffer différentes boucles (spéciales) qu'on est libre de faire ou pas. Quatre spéciales en tout, qui mises bout à bout vous donneront un parcours de 50 km. Avec quand même 2000 m de dénivelé pour agrémenter l'aventure 😀.

Allez go, on est pas là pour se gaver de chocolatines

8h30 on démarre à quatre pour le grand tour.

Ça roule tout seul sur une borne et après accrochez vous, ça va fumer un peu dans les cuisses 😁. Une route grimpe assez costaud durant trois bons km. Pour un début c'est copieux, mais ça permet d'aller chercher une super première descente bien sûr.

Et là-bas les descentes c'est extra 😍!

Chercher pas les pierres, les marches, les zones tapageuses, les passages enduro, etc, y a rien de tout ça. C'est tout propre, lisse, moelleux, et ça va vite, vite, vite. Excellent partout ! Les sous-bois en descendant sont sensass. On enroule les courbes ou les virages avec régal.

Une deuxième montée se profile, mais ce sera plutôt cool celle-là. Elle conduit direct au premier ravito situé au Col de L'Artigue. Km 9.

On prend le temps d'une belle pause avant de s'y remettre.

A partir de la on part sur deux boucles spéciales qui vont s'enchainer. Ça monte encore un peu, avec un ou deux talus raides et on va entamer en haut la descente sur Alos. Du tout bon partout pour filer encore plein pot. Une dinguerie ces monotraces !

On débouche sur la route qui remonte au Col de Catchaudégué. C'est facile à passer durant deux grosse bornes. Au col à droite la spéciale deux.

Une piste poursuit encore la montée avant de nous envoyer dans une nouvelle descente de folie.

Passé les petits bourbiers du départ, le sentier dévale sensass jusqu'aux habitations du lieudit La Cilière. Vous pouvez vous recoiffer en bas, vu que ça défile rapide tout du long.

Une petite liaison vers le village d'Alos et on reprend la route du Catchaudégué qu'il va falloir remonter. Un peu rude sur un ou deux passages au début, et ensuite c'est cool Raoul 😀.

De retour au col, à gauche pour revenir vers la fin de ces deux spéciales.

Attention, respirez un bon coup, mettez la transmission toute à gauche et regardez pas trop en haut. Le talus déjà est monstrueux, et puis en plus les vaches ont bien préparé le sol à grands coups de piétinement frénétiques. Donc ça donne un genre de bourbier compact quasi infaisable.

Il y a malgré tout un passage tracé à gauche où des vélos sont passés. C'est là que ça reste faisable pour passer en selle. Mais il faut au moins deux conditions. Avoir un fatbike (adhérence monstrueuse de ce vélo) et deux bonnes jambes. J'ai tout ça donc ça passe 😀, mais c'est très très costaud sur une petite centaine de mètres.

Et après ça, eh bien ça monte encore oui oui. Moins dur certes, mais faut y mettre des watts.

Un peu plus haut on repasse à l'horizontale pour dérouler un beau sentier et un joli visuel sur la vallée du Salat. Arrivé au point haut, on plonge vers le ravito pour un deuxième passage au Col de l'Artigue. Km 24.

Ces deux spéciales excellentes, et le parcours au top.

Après l'arrêt ravitaillement, on va apprécier la longue descente vers Seix durant 5 km dans les parties boisées. Superbe !

Au village, vous pouvez soit rentrer direct à la base, soit prendre la direction de la troisième boucle spéciale.

On est toujours en quatuor et on poursuit le grand circuit.

Passé le bourg, le monotrace excelle le long de la rivière. Ombragé et un peu technique par moments, c'est très bon comme trace. Quelques petits raidars à passer, mais bien roulant dans l'ensemble.

On ressort sur une route, et bien vite un chemin forestier pour monter au Col de L'Oule.

Jusqu'à là tout va bien 😀. Ça monte mais c'est pas hyper dur.

Une fois arrivé sur une ou deux belles maisonnettes, la trace bifurque vers une prairie. Ça y est je me souviens de la suite en voyant le petit portillon. Rhoo les vaches ! Y nous zont remis la petite montée infernale déjà faite l'an dernier. Je suppose que celle-là on y a droit tous les ans.

Très rude et même plus, sur un bon km. Le sentier est beau, les arbres respectueux ne vous gênent pas, mais attention les guiboles et le cardio. Ça fait un peu beaucoup mal pour se hisser tout en haut jusqu'à ce que vous aperceviez l'autre portail. Argh !!!

Bon ça c'est fait. C'est clairement le gros franchissement du raid.

Sur le sentier suivant c'est très cool pour passer encore quelques mètres de dénivelé faciles. Et puis à la bascule, on a droit à la plus belle descente pour le coup je pense. Bien que la deuxième était top, celle-là c'est encore un chouïa plus fort. Faut faire gaffe par contre car il y a deux ou trois passages qui peuvent être délicats (dévers, trous, éboulement de terrain). Ça passe bien, mais vu qu'on est sur des allures très rapides, ça oblige à couper franchement l'élan et calculer le bon passage pour les roues.

Sinon pour le reste c'est plein gaz.

On n'a rencontré personne sur cette boucle.

Tout en bas, ce sera le dernier ravitaillement. Km 37.

On y reste un petit moment à grignoter.

La reprise un peu plus tard nous remet en route pour achever de revenir à Seix et terminer cette boucle numéro 3 qui ajoutait 10 km de mieux.

Une spéciale qui vaut le coup si on est en forme. La montée est faisable, avec un très gros passage difficile sur le final, mais la descente derrière c'est top.

Km 39, vous êtes à trois km de la fin. Ou bien, avec la quatrième boucle vous pouvez encore prolonger le plaisir durant 11 km pour boucler le grand tour de l'Orsalher.

Allez tout le monde est partant, on y go. Surtout que lors du ravito, ils nous ont dit que ça montait facile 😃.

D'abord on traverse Oust. Sympa et joli ce petit village paisible, au bord du Garbet.

La dernière bosse fait trois km.

La route s'élève sur la première partie. Ça monte pas trop fort, mais vu le dénivelé qu'on a déjà enquillé, c'est pas non plus de tout repos. Quelques petits hameaux à passer avec toujours de belles maisons en pierre, un petit chemin ensuite prend le relais et là pour le coup, ça devient plus sévère pour le dernier km. Gaillard le truc !

Enfin la dernière descente arrive.

Ce sera plutôt rapide au début dans une trace qui oblige à choisir la bonne option d'un côté ou de l'autre, vu qu'au milieu c'est un peu gadoue. Sympa ces petits slaloms !

Plus bas, le sentier se gondole joyeusement (ou pas 😁), et il faudra encore mettre de l'énergie par moments pour remonter sur les petites crêtes qui ondulent sur ce très bon final.

Au bout de quelques longues minutes vous attrapez enfin la dernière partie qui va filer dans les belles sentes très rapides. Bon là c'est du très bon encore pour finir.

La route vous attend en bas pour ramener le troupeau vers l'arrivée, quelques centaines de mètres plus loin. Trop fort ce circuit !

13h30 quand on en termine.

50 km et 2000 m de D+. Ça colle avec les données annoncées. 5h00 en tout avec une petite heure d'arrêt.

Le vtt est vite mis au repos et nous on passe à table.

A l'Orsalher le plateau repas bien garni, est aussi copieux que les bosses, et fait maison. Le hamburger ariégeois taille XXL va vous régaler, tandis que la bière vous accompagne. Et pour finir la croustade c'est une pure merveille.

Donc voilà, si vous n'êtes jamais allé faire ce magnifique "petit raid" ariégeois, vous loupez quelque chose de grand.

Deuxième édition pour moi, et j'attends déjà la suite en 2024 😉.

Le tracé est idéal pour faire ce qu'on veut en fonction de sa forme, et quoi que vous fassiez ce sera superbe et sensass.

Le grand parcours est physique en montant oui, mais à la descente c'est géant.

Bravo et merci au club de l'Orsalher.

Chaque année une belle trace pour un max de plaisir.

On y reviendra, c'est clair.