7 juillet 2019

La Pyrénéenne

La cyclo sportive de juillet fait le plein cette année.
Plus de 1000 inscrits pour cette belle épreuve que je fais tous les ans maintenant depuis sept ou huit ans. Les Hautes-Pyrénées offrent de très bons parcours, et une belle occasion de passer un weekend montagne.

► Strava - La Pyrénéenne

En 2019 c'est la ville de Bagnères qui organise.
Samedi sur place on loge au Chalet des Palmiers. Je recommande vivement cette chambre d’hôtes dans une superbe demeure en plein cœur de la ville. Le charme des lieux et l'accueil excellent auront tôt fait de vous émerveiller dès les premiers instants.

Un peu de restauration le midi, baignade dans les spas pour étaler l'après midi et passage sur la base course pour récupérer les plaques.
La soirée arrive vite.
Le restau l'Hyppocampe nous attend pour une belle soirée avec concert rock. Un groupe local déploie toute son énergie et affiche un réel talent pour passer en revue une playlist rock et hard rock qui régale tout le monde. Bravo !

La nuit RAS on pionce tranquille.
Dimanche matin vers 7h00 ou un peu avant, je rêve qu'il flotte quand je me lève. Put... mais je rêve pas non, y flotte vraiment !!!! Argh !
Bon c'est pas le déluge mais ça flotille un peu, la brume est présente et c'est pas jojo la météo encore. Le bon côté c'est qu'il ne fait pas froid.


Faut y aller quand même.
Bon petit déj pour commencer et on saute sur les bikes.
Le départ est à quelques centaines de mètres.
Y a déjà beaucoup de monde sur la grille. On sera pas devant, mais comme on n'est pas en mode course mais plutôt en balade sportive, c'est pas très grave.
Je suis avec Christophe, on va rouler en duo dans les paquets.

8h00 ça démarre. On est sur le parcours light de la Deux Vallées. 100 km pour un peu moins de 3000 m de D+. C'est déjà pas mal !
La Quatre Vallées c'est plus lourd. 170 km et 4000 m. Ça fait déjà une heure qu'ils roulent eux. Et dans la purée brumeuse.

Début de parcours tranquille. On va tourner à Campan avant de repasser par Bagnères une première fois. 15 km environ, y a pas de difficulté et pour chauffer c'est impec.
La suite c'est la côte de Toulouse pour grimper rapidement sur le plateau au-dessus de la ville. C'est plus calme dès que ça monte, et ça cause moins 😊.

Quelques lignes droites très rapides, et nous voilà lancé dans la descente très roulante vers l'Abbaye de l'Escaladieu.
On navigue un peu dans la vallée du côté de Bourg-Bigorre avant de s'approcher de la première vraie bosse, au km 31 environ. Le Col des Palomières. 8,5 km et 400 m de dénivelé.
La route commence à s'élever gentil sur une paire de bornes jusqu'au bourg de Benios.
A partir de là ça va être nettement plus rude sur les trois ou quatre km suivants. On est sur une montée boisée et plus ou moins dans le brouillard par ici.
Le final du col est plus facile.


En haut au passage du sommet on arrive au ravito 1.
Un arrêt pour grignoter une bricole et boire un coup.
Peu après on file dans une descente rapide et courte qui nous ramène vite fait à Bagnères pour un deuxième passage.

Traversée de la ville, cap vers Trébons et Montgaillard, tout en lignes droites.
Le paquet de coureurs est pas énorme, ça roule bien sans trop forcer.
A gauche on bifurque vers Loucrup. Une petite bosse à passer pour se hisser au pied du village. Elle est facile celle-là dans ce sens.
Quand ça bascule on plonge rapidement dans la descente.
Une petite dizaine de km pour rejoindre Lourdes. Quelques lignes droites où il faut mettre du jus pour rejoindre un petit groupe plus en avant.
On a pu rentrer juste avant lourdes. Ça permet ensuite de remonter toute la vallée du Gave de Pau dans les roues plus ou moins.
Peu après on est doublé par les trois premiers du grand parcours qui sont un peu plus pressés que nous d'en finir on va dire 😊.
Dans notre petit groupe c'est pas la même allure !

On fait malgré tout notre train train.
Depuis qu'on est passé dans la vallée de Lourdes, le temps est meilleur. Plus chaud, plus dégagé, c'est nettement mieux.
Le profil montant est toujours sympa sur cette partie qui passe par quelques petits villages et par Argeles et Pierrefitte. Ça reste encore pas très rude et bien roulant.
Le ravito deux est à Argeles. On s'est pas arrêté pensant que le suivant était au pied du Tourmalet. il était en fait un peu beaucoup plus haut 😮.



A la sortie de Pierrefitte, quand on s'enfonce dans les gorges pour remonter vers Luz, là c'est un peu plus costaud sur une dizaine de km.
Surtout que derrière il y a le final (Tourmalet), qui va demander de jolis efforts.

Km 96, Luz-Saint-Sauveur. Sauve qui peut !
C'est parti pour le Tourmalet sur son côté le plus long et aussi le plus joli.
19 km 1400 m de dénivelé. Entre sept et huit pour cent de moyenne c'est une montée régulière.
Le temps s'est mis au beau et c'est même plutôt bien chaud maintenant. Petite tendance orageuse et ciel bien dégagé.
Je monte à mon rythme, c'est loin d'être aérien comme d'autres fois dans le passé, mais ça se fait quand même.
Quelques belles rampes qui scotchent à la sortie de Barrèges et un peu de respiration à Tournaboup où est situé le troisième ravitaillement.
Il me tardait de le voir celui-là ! J'étais à sec quasiment de flotte. Et puis une pause de quelques minutes pour un peu de récup c'est excellent aujourd'hui.

Je repars pour les huit derniers km.
Tout au long de la bosse on a le passage du col en visuel. C'est haut le bazar à grimper et on l'imagine aussi bien long en suivant les lacets routiers du regard.
On aperçoit bien sûr aussi le Pic du Midi bien plus haut.
Les sensations sont meilleures maintenant et j'ai mieux passé cette deuxième partie. Les pentes sont toujours difficiles sur le haut. Huit neuf pour cent environ et le dernier km en remet une grosse couche au dessus de 10%.



Un peu après 13h00 j'en termine au sommet. 5h08 pour ces 115 km.
Le haut du Tourmalet c'est une belle arrivée pour une course.
Le paysage depuis le col est splendide quand on regarde ce qu'on vient de grimper depuis le bas de la vallée.
Je patiente un peu en attendant Christophe avant qu'on descende à La Mongie pour le plateau repas.
En milieu d'après midi on redescend vers Bagnères. Il faut retraverser les nuages un peu plus bas dans la descente. La météo sera restée sur une tendance grisaille dans la Vallée de l'Adour.

La Pyrénéenne reste toujours une belle course. Bien récompensée en 2019 avec beaucoup de participants.
Merci à l'organisation de proposer ces bons parcours toujours variés chaque année en changeant de départ.

Avant de rentrer vers le Gers, une belle mousse en terrasse s'impose pour conclure une journée bien complète et un bon weekend de juillet. Comme chaque année.
On remet ça l'an prochain du côté de Saint Lary.



La courbe 2019



Superbe demeure au cœur de Bagnères !





Un cèdre bi ou tricentenaire. Énorme !




Samedi soir bistro et concert rock. Belle soirée !




Déchaîné le groupe !





Haut du Tourmalet

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