Donc, selon une formule mathématique toute simple : Maillons Libres + 51km + Lot = VTTAE.
Batteries chargées la veille, j'embarque le gros vélo de bonne heure, saloperie de changement d'heure !! A ce moment là, j'étais dans les temps.
Direction Cahors ... je commence à me tordre dans tous les sens vers Caussade, obligé de faire un arrêt technique sur l'aire d'autoroute !! Bon ... je serais en retard, pas grave, j'ai la trace.
J'arrive vers 9h au lieu du
rendez-vous, je vois devant moi l'arrière de la troupe partir, je laisse
Jean-Pierre traverser qui s'est dit à ce moment-là "je le connais lui ...
mais ?".
Je me prépare tranquillement, de toute façon, au contraire, plus je mettrais de temps à me préparer, plus j'aurais l'occasion de rouler à mon rythme. Cela dit, je n'ai pas mis 30 min pour enfiler mes chaussures, mon casque, gants et sortir le vélo. C'était même plutôt rapide. je charge la trace sur le GPS, et hop, c'est parti !!
Prenant en compte que j'ai environ 50km à faire, 1 batterie dans le sac = je peux rouler à fond !! Donc j'envoie direct les vrai watts en mode E-mtb. Je finis par rattraper un premier groupe de 4 musculaires, Jérôme et Nico des Maillons accompagné de Virginie et Sacha, je papote un peu avec eux, je les suis sur une montée et je les abandonne. Au bout de quelques kilomètres, je tombe sur une clôture électrique !! Oups, qu'ont fait les autres ... ? J'essaie de longer, ça passe, mais je m'éloigne trop de la trace, demi-tour, je franchis et continue sur le single, bonne idée, en fait ou presque (voir CR d'Yves). Plus loin, je rattraperais un deuxième groupe, Freddy (un local que l'on croise régulièrement), Jacques des Maillons et deux VTTAE, Jean-Pierre et son fils Vincent. Je fais une montée et une descente avec eux, puis nous continuons à 3 VTTAE en lâchant les 2 en VTT. On tombe sur la fameuse descente La Diabolique, pff, elle porte bien son nom, je l'ai déjà faite en musculaire, mais là, ça veut pas, le poids du vélo m'embarque trop, saloperie, pas de chute, mais j'ai frôlé la correctionnelle plusieurs fois, surtout sur les derniers 100 m !! Conclusion, ça passe mieux avec un vélo léger ... les autres sont à pied depuis un moment, moi j'ai tenu sur le vélo presque jusqu'à la fin. Puis, on se suivra à bon rythme jusqu'au km 22, eux bifurquent sur le 41 km, je poursuis par le parcours de 51 km.
Et là, je vais rester seul pendant un bon moment, s'enchaine une première petite descente que j'avais bien apprécier la dernière fois (en fin de parcours), pour enchainer derrière par la descente de la Chaine (une des plus longue) qui est bien sympa. Une fois sur la route, je roule vite et je croise un VTTAE, plus loin, je percute, c'est Franck Gobert (père d'Alex, ancien mécano de chez CV chez Trek maintenant). Oups, un peu tard pour faire demi-tour, je me doutais qu'il venait mais c'était pas sûr. La trace se croise sur cette route, j'en conclue qu'il a encore plus de retard que moi !!! Il connait bien les lieux ...
Quelques cinquantaines de mètres
plus loin, on prend la route qui monte au Mt St Cyr, puis rapidement un single
montant bien fleuri. 3 montées plus tard, je retombe sur les 4 premiers que
j'avais déjà rattrapé (ils font le 41 km), un petit coucou au passage et je
repars, c'est pas tout ça, j'ai les fous furieux à rattraper !!!
La suite, c'est un petit moment sur
le plateau avec quelques hésitations, imprécision de la trace et plusieurs
singles plus ou moins parallèle, pas grave, en élec, l'erreur se récupère plus
facilement. 2 descentes plus loin, je me retrouve face à ... un mur de roche,
je ne trouve pas d'autre mot ! Heu ... bon, j'escalade, bordel, ça glisse, la
gravité est implacable avec en plus les 23 kg du vélo + 3kg de la deuxième
batteries et le reste ... j'arrive tant bien que mal à me hisser en maudissant
Yves quand même au passage, faut pas déconner ! Je me rappelle d'un célèbre
adage d'un certain Philippe, Catalan de son état qui précise qu'une sortie vélo
sans portage n'est pas une sortie vtt, là c'est bon pour moi, j'ai le compte !
Je continue, ça redescend derrière et de nouveau un autre mur, enfin, là, on est plus proche de la barrière rocheuse infranchissable, cela dit, je vois des traces de vélo (les malades). La trace part à droite au milieu du mur, sauf que, j'ai laissé le vélo en bas pour vérifier, il n'y a rien à ce niveau. Au bas du mur, il y a un single qui partait à droite ... je le prends, bonne idée, la trace revient sur ce single, je tombe sur une piste que je prends à droite puis un single parallèle. Une montée et descente plus loin, je reviens sur cette piste. Renseignement, pris, le mûr était une erreur, Yves et la troupe l'ont évité en prenant à droite plus tôt, snif !!
Km 39,2, juste avant de re-quitter
cette piste, je vois une troupe qui arrive en face de moi, je m'arrête et
confirmation, c'est bien les couleurs des Maillons que j'ai aperçu au loin, ce
sont les fous furieux, il ne me manquait plus qu'eux. On se salue, quelques
mots, mais c'est pas tout ça, il reste encore de la bosse à faire !! Et, me
concernant, il reste encore un trou à combler pour vraiment les rattraper !!
Une bosse plus loin je reviens sur le lieu du croisement, s'ensuit une montée
par une piste puis un single descendant qui tabasse plus que les autres
jusqu'au bord de l'autoroute, beau passage.
Juste après, croyant que l'on allait prendre la route de liaison en bord d'autoroute, la trace aborde un mur, tiens, un autre, mais celui-ci passe sur le vélo, enfin en élec ... ça redescends aussi sec derrière et tout droit, bof ... la suite, c'est un petit single qui longe la route, sympa, pour aborder une longue montée bien connue du coin, la Chenille. Évidemment, en élec, ça passe plus vite que la dernière fois que je l'avais prise en musculaire ! C'est en bas de la descente qui suit que je rattraperai la troupe des furieux et Franck qui a pris aussi l'option 41 km, il ne nous suivra pas, il rentrera direct au ravitaillement.
Là, il reste une belle bosse que je pensais éviter, mais comme je ne suis plus tout seul, je les suis. Ça grimpe sévère, j'en reste ébahi que tous montent encore ce raidillon alors que l'on a pas mal de D+ dans les jambes !! Dans la troupe, nous sommes 7, dont 2 VTTAE, un hybride et le reste en VTT. La descente derrière est technique, mais passe sans problème, ça valait le coup de monter. On enchaine par une petite bossellette en forêt bien ludique, puis retour aux voitures.
J'ai mon compte malgré tout, pas
tant dans les jambes, mais plutôt sur le haut du corps, entre les 23 kg à faire
bouger dans les virages et les 3-4 kg supplémentaires dans le sac à dos. Je
commençais à faire des erreurs de concentrations dans la dernière descente
technique, c'est un signe de fatigue ! Jean-Luc avec son Spé hybride commençait
à avoir des crampes, l'élec, c'est bien, mais ça ne fait pas tout !!
La suite ... classique, on
s'installe, on sort les victuailles sauf que ... tout le monde n'est pas là !!!
Manque Jérôme et Nico, qui se sont perdus sur le 41, ils arriveront quelques
minutes plus tard, tout le monde est déjà attablé ! Il est 14 h passé,
l'estomac a parlé ! Foie gras, pizzas, bière locale, saucisson, vin, fromage,
chips etc ... les classiques quoi !
Les photos d'Yves parlent d'elles-mêmes. Jean-Pierre et son fils partiront assez rapidement, ils ont une pizzeria à faire tourner !!! Pas de film, mon caméraman n'étant pas là et sachant que je risquais de rouler souvent seul, peu d'intérêt à filmer.
C'était chouette, la trace est
encore à affiner, mais déjà très bien. C'est vrai que l'on reste dans un petit
périmètre, on rate les igues de l'autre côté de l'autoroute, mais il y a déjà
de quoi faire.
Faudra y retourner, la question ne se pose même pas !
https://yves-vtt.blogspot.com/2021/03/virevoltes-au-mont-saint-cyr.html
A+
Djey
Stone Rider Team
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