4 juin 2023

Mont Ventoux - La Trilogie

Le Mont Ventoux restait assez lointain dans mes souvenirs de fin du vingtième siècle. Grimpé une seule fois à l'époque (côté Bedoin seulement) et depuis rien. 
Cette année, je me suis remis en tête de le revisiter. Et tant qu'à y aller, autant faire d'une pierre trois coups 😊.

De mémoire, c'était très costaud. En double plateau (39x25, pas de compact à l'époque), je l'avais eu dure cette belle grimpette. J'étais certes un peu moins préparé que maintenant, mais bien plus jeune (ça compense😀).

Cette fois le plan original était calé pour le mois de juillet. Mais finalement la crainte des grosses chaleurs très probables en été, m'incite à modifier l'approche. En cours de semaine, je me décide donc de tenter le coup ce dimanche 4 juin. 
La condition essentielle, outre le fait d'être quand même suffisamment entrainé pour passer les 3 montées enchainées, c'est que la météo penche plutôt du bon côté, et permette de faire la boucle. 
Depuis le Gers ça paraissait jouable, malgré des orages annoncés en début d'après-midi. La matinée restait claire et même peut-être ensoleillée.
J'ai pu aussi bénéficier de quelques conseils avisés d'un club local, créateur d'une confrérie qui en connait un rayon visiblement par ici, et une belle communauté FaceBook, dont j'ignorais tout jusqu'à il y a trois ou quatre jours. Les Cinglés du Ventoux.
Merci encore à tous, pour les précisions météo et d'autres conseils divers.


Depuis leur site ou via la communauté, vous allez trouver de quoi vous faire une idée sur le défi du Ventoux qui consiste à enchainer le même jour, les trois montées tout là-haut via les trois routes possibles, qui partent des villages de Bedoin, Malaucène et Sault.
L'ordre des ascensions n'étant pas clairement défini, vous faites comme vous voulez 😊. Même si j'ai cru comprendre qu'il était préférable pour beaucoup de partir d'abord de Malaucène pour la première bosse, puis Bedoin en deux, et enfin Sault (la plus facile) en troisième envolée vers le sommet.

Mon plan à moi pour cet enchainement est calé depuis le beau village de Sault. C'est volontaire pour faire du plus "facile" (Sault) au plus dur (Bedoin).
Y aura plus qu'à gérer sur le terrain 😀.

Bon alors on y va ou pas ?!
Le vendredi soir finit la gamberge, allons y pour une première trilogie. La météo je ferai avec et puis on n'est jamais seul sur le Ventoux.
Samedi dans l'après-midi cap vers la Provence.
Arrivée en soirée sur Bedoin, le sommet est introuvable vu d'en bas. Probablement sous les nuages ou les orages. 
Je monte jusqu'à Chalet Reynard pour poser une bouteille d'eau dans la descente. Elle me servira pour la dernière montée. Quelques vélos aperçus en bas dans la plaine et en montant. Tout là-haut c'est gris noir.


Arrivée à Sault un peu plus tard, installation tranquille à l'hôtel et puis soudain, plouf ! Noyé sous le déluge. Enorme orage qui me souhaite la bienvenue. Cool 😎! Depuis la piaule c'était plutôt impressionnant 😯.
Bon ça commence fort l'aventure ! 

Le sommeil va bien, et ce foutu réveil n'a pas loupé l'heure. 4h45 tapage nocturne.
Allez on bouge avant de changer d'avis 😀.
Vu que je suis un peu organisé, tout est déjà prêt. Vélo, fringues, camelback et tout le bazar habituel.
5h30 je descends la route qui sort du bourg pour passer bientôt la petite rivière Nesque qui marque le début de la montée (24 km).
La température est bonne et les yeux déjà à la fête. Découvrir l'aube au fil de la montée il faut le vivre. Le soleil commence à envoyer sa lumière par delà les sommets environnants, c'est déjà splendide, et les petits champs de brume naviguent dans les vallées. Ouvrez grand les yeux.

La route est belle, sèche à peu près partout et la pente hyper douce se monte bien. C'est vraiment idéal pour chauffer. Aucune sérieuse difficulté j'ai trouvé jusqu'à Chalet Reynard. Je découvre cette belle bosse en solo. Pas un chat, pas une bagnole non plus et cherchez pas les cyclistes ils dorment encore 😀.
Le top c'est que je monte en même temps que le soleil 😎. Excellent ce départ aux aurores !


Passé les chalets, la musique en pente douce laisse la place à quelque chose de plus rock'n roll. Ça penche un peu plus du coup. Le revêtement bitume est excellent jusqu'au sommet (6 km encore).
Le pic qui se cachait hier soir, se montre rapidement et impose sa carrure. Par contre faudra cavaler un peu pour pouvoir l'approcher. A portée de vue, mais encore assez loin en tours de manivelles.
Pendant ce temps heureusement, le meilleur est partout tout autour et vous n'allez y voir que du beau. Le mélange de paysage lunaire à droite et les vastes étendues bleutées tout en bas dans les plaines provençales, ça doit être ça qu'on voit de l'Espace quand on regarde le bleu de la Terre. Incroyable ! Et le soleil qui inonde tout ça, on peut difficilement faire mieux comme début de matinée 😍.

La route est un peu plus animée maintenant, avec quelques cyclistes qui descendant déjà et deux ou trois qui montent depuis Bedoin. Côté forme ça va, je passe bien.
7h20 voilà le premier sommet. Le plein de soleil et d'altitude 👍. 
Je profite à peine de la vue en passant, et sans m'arrêter, j'engage la descente. 
Encore une super découverte tout le long ! Route impec et des visuels, pfff... allez y vous en reviendrez pas. Wahou ! Arrêt photo obligatoire.
Ça caille un peu au début, mais je suis suffisamment couvert. Pas le temps de trop se refroidir qu'on se retrouve vite avec un peu plus de chaud vu la perte rapide d'altitude.
Ça file vite si on lâche les freins sur les parties les plus pentues. J'ai quand même le temps et  donc un peu de récup se sera pas du luxe pour la suite.
Plutôt longue la descente, et immanquablement on pense qu'il va falloir remonter tout ça.
Je croise deux ou trois groupes de cyclistes qui montent, plus ou moins éparpillés.


Malaucène km 45. Un stop barre la route. Je m'arrête pas, je fais demi tour 😃.
Pour doubler le Ventoux ce sera 21 km. Allez go.
La montée va se faire sous un grand ciel bleu encore, mais dès le pied en bas, on aperçoit les nuages qui montent derrière le sommet.
La grimpette est longue et copieuse, en plus d'être belle. Mais ça on savait déjà vu que là-bas tout est beau😀.  
Perso elle me convient parfaitement cette bosse. Irrégulière, elle affiche pas mal de gros pourcentages au dessus de 10 (avec des talus à 13/15 même sur quelques centaines de mètres), mais elle permet aussi une bonne récup quand la pente se calme un peu sur la première dizaine de km. Pour le décor vous êtes parfois en forêt ou sur des parties un peu plus découvertes.
Durant la bosse, pas beaucoup de monde. J'ai doublé un petit groupe éparpillé et vu passer un clone de Pogačar je crois, qui semblait pressé 😄. Affuté le gars ! 
Vers la moitié environ, vous voyez plutôt rouge durant trois ou quatre bornes qui tournent à 9% environ. 
Une partie plus abordable survient au-delà du 13ème km et jusqu'aux quatre derniers c'est un peu plus cool.


Le final vers le col, c'est la super route au bitume flambant neuf, et du temps que les jambes sont pas toujours à la fête, les yeux vous font miroiter mille choses un peu partout.
Quelques brumes dispersées galopent un peu plus haut, les nuages se font plus denses, mais le sommet toujours haut perché est encore dégagé. 
Le serpentin de la route est facile à lire sur le dernier km et vous avez un photographe qui flashe les excès de vitesse, juste avant le sommet 😉 (tarifs du fichier raisonnable 👍 Griffe Photos). Il y aura deux autres radars côté Bédoin.

Km 66, et de deux. La doublette est faite.
Il manque juste le soleil maintenant. Les nuages ont ramené la grisaille, c'est moins captivant d'un coup, mais l'ambiance est bonne avec un peu de monde et la montée s'est bien passé. 
J'ai pas eu de coup de mou, ou de grosses difficultés pour gravir ce deuxième gros dénivelé. 


Je passe à la descente sans temps mort. La route excellente jusqu'aux chalets permet de bien laisser filer, mais bon c'est un poil humide donc jouons prudent. Et puis ça enlève toujours un peu de tension de ralentir l'allure. Y a pas le feu en plus 😃.

Bien sûr depuis le départ j'oublie pas le ravitaillement en vol. Je suis parti avec deux litres et demi de produit, deux grosses barres énergie et cinq gels. Chaque heure environ un truc solide à engloutir et pour la boisson c'est fréquemment que je picole.
Et d'ailleurs en attaquant la descente, je siphonne que de l'air. C'est vide mon gars !
Pas grave, j'avais bien anticipé et quelques km plus bas, je retrouve ma bouteille d'eau auprès de mon arbre (♫♪😉Brassens). 1,5 l dans la fiole et c'est reparti.
Sur chaque route, côté montant, vous avez tous les trois km environ, de grandes poubelles bien pratiques pour vider vos poches sans s'arrêter. Impec tout ça !

Passé les chalets, difficile de rester les doigts loin des poignées de freins. Ça file fort si on fait pas gaffe. Le revêtement est pas aussi bon que sur les autres routes et ça sautille un peu plus.
Il faut aussi gérer les bagnoles qui se montrent pas toujours très patientes pour doubler les nombreux cyclistes qui en bavent surement dans celle-là. 
Je pense à vous les gars, ça va être mon tour bientôt 😀. Pour l'instant je profite de la descente.

En bas dans la plaine, le soleil a évaporé les nuages et la route redevient plus calme en poursuivant plus lentement la descente sur quelques km encore pour relier Bédoin.
Entrée en ville, pas d'arrêt. Je tourne le giratoire et j'oublie vite qu'il y a des bistrots ouverts et du houblon bien frais aux terrasses 😋. A ce moment là, l'eau c'est la vie 😀.


Alors c'est parti pour le Ventoux en troisième. Remise en mouvement pour les guiboles. Ça manque d'huile on dirait 😁! Quelques temps plus tard la route s'oriente un poil à gauche et vous êtes pile en face du Géant. 
Toujours un régal pour la rétine. Mais par contre, il a disparu le bougre ! Enfin il en reste une grosse partie, sauf qu'il manque la tête. A chacun ses problèmes. Moi il va me manquer les jambes bientôt.

Sainte Colombe passe, je roucoule peinard sur la route, tandis que trois Rafales me doublent. Facile, en souplesse, les jambes qui tournent toutes seules, c'est beau le vélo !
Je connais la bosse et sur ces parties très peu pentues et bien sympas dans la plaine ça va encore, mais je sens que le Virage arrive. Ça va piquer ! En route vers le ciel, une dernière fois. Après j'arrête promis 😀.

A Saint Estève on se relève 😯. Argh ! D'un coup ça fait pas dans la dentelle, et ça devient rude. Je vois bien que ça manque de peps sous le capot. Le soleil éclaire, mais les jambes ne brillent plus. 
Grosse pente régulière au-dessus de 10 % sur les premiers km, quelquefois en dessous de neuf plus loin, mais toujours du très costaud durant les neufs ou dix km boisés. 
Belle route assez large, plutôt sinueuse et dans un superbe cadre forestier verdoyant. Le temps semble long maintenant, les bornes kilométriques passent au ralenti. Oubliez le répit y en a quasiment pas. La troisième est très dure par Bédoin. 
Je suis pas naze ou à l'arrêt, mais ça tourne moins bien. Assis debout assis, je change assez souvent de position. Le dos et les lombaires dégustent. 
Bon je suis pas tout seul dans cette petite passe difficile et on se console en voyant que beaucoup sont en plus grande difficulté encore. 
Quelques uns montent bien mieux aussi.


J'ai vu un gars monter en Brompton aussi. Bravo ! Il y en a pas mal parait il qui se font la bosse avec ces mini vélos. Y a même un challenge, je crois avoir lu ça quelque part. 
En tous cas quand je reviendrai, je me vois bien tenter la montée avec ce type de vélo, juste pour le fun et voir les sensations en montant, mais aussi surtout en descendant. Je serais curieux de ça.

Bon sinon je trime encore quelque part en forêt.
J'ai aucun affichage à l'écran du gps, tel que la vitesse, le temps et d'autres choses inutiles aujourd'hui, mais je vois bien que ça défile plutôt au ralenti. Je pourrai presque compter les pointillés de peinture ou les zébras du goudron sur la chaussée😃.
Enfin bon, passe le temps et les km. On n'est jamais trop seul heureusement sur cette pente éprouvante avec quelques compagnies éphémères de motos ou de vélos. 
Et puis quand même, plus tard et bien plus haut, revoilà les chalets. Ouf ! 
Ici pour le coup, la pente semble bien plus douce malgré du 8/9 % de moyenne et alors là, subito, en quelques dizaines de mètres, je retrouve un peu plus de tonus 😎. C'est bon ça ! 
La proximité du sommet, un dernier gel avalé un peu avant dans les dernières pentes raides, et le fait de savoir que c'est quasiment terminé dans une demi heure environ, tout ces effets kiss cool font que ça rebooste les jambes et remet la tête à l'endroit. Ainsi j'ai pas trop mal finit on va dire, ces ultimes difficultés.

Un peu plus haut quelque part sur la route, vous croisez à nouveau un photographe qui vous mitraille bon train. Ça peut faire un joli souvenir de plus.
Mais 17 balles le fichier, c'est chaud chaud le tarif, par rapport à la concurrence 😏.

Le sommet du pic est invisible encore. Jusqu'à deux km du but c'est encore dégagé et on peut profiter des dernières belles vues, malgré l'effort qui accapare toujours la plupart de l'énergie. J'ai pas trop fait l'effort de ressortir le mobile pour capter quelques pixels supplémentaires, pour rester concentrer dans le final qu'on sent proche. Les bagnoles, motos et vélos défilent dans un sens ou dans l'autre, ça fait un peu d'animation entre les grands virages encastrés dans la montagne.
La pente ne faiblit quasiment pas, mais la fin est proche donc on tient le bon bout. A mesure qu'on monte, la route est toute détrempée. Il a dû faire une belle averse il n'y a pas si longtemps. Pas vu pas pris 😎.


A deux ou trois km du toit du jour, je sais plus trop vu que j'ai plus fait attention aux bornes kilométriques, ma vision s'embrouille d'un coup. Houlà ça y est, le mal des sommets, le manque d'oxygène au plafond ?!! Non en fait le brouillard est là. Purée tout disparait d'un coup. 
Pas grave on y est bientôt. 
Un petit km même pas. On passe le Col des Tempêtes et les dernières rampes. Je sais que c'est plus très long.
Ultime petit bonheur à trois cents mètres. Un coup de vent balaie la brume et la tour apparait une dernière fois. Trop fort ! Juste le temps de faire la photo, et après tu peux ramener les nuages. Quelle journée !

Nous y voilà. Le Ventoux fois trois. 108 bornes pour tripler la mise. 
Je reste pas pour profiter de l'endroit. L'humidité est épaisse, et je file fissa en sens inverse. Tant que j'ai pas trop froid, autant descendre.
Le plancher nuageux est rapidement percé quelques minutes après. La clarté revient pour accompagner la dernière descente. 
Tranquille je laisse filer pas trop vite. Je sens la grosse fatigue quand même. Tant qu'on est en tension en montant, on gère l'effort, la souffrance etc. Mais dès que c'est finit ce genre de plan, la fatigue s'impose. 

La température s'améliore assez vite au bout de quelques km. 
La belle descente vers Sault est idéale pour dérouler sans être constamment sur les freins. Le soleil est palot maintenant, et je repense un peu à cette journée qui restera mémorable.
Arrivée à Sault un peu avant 13h00.
7h25 de temps total avec environ trois ou quatre minutes d'arrêts. Dans les plans solos tels que celui-là, je gère en m'arrêtant très peu. 
Pour les chiffres c'est du classique je pense. J'avais 134 km et 4300 m de dénivelé.
Sacré belle et rude journée !


Le vélo est calme et vite rangé 😊et une fois un peu rafraichi, coup de bol encore, un bistrot du village est à deux pas de la bagnole 😋. Il y a de quoi manger de bonnes assiettes garnies et ils ont même de la pression. 
Qu'est ce que tu veux de plus après tout ça ?!!
Dire que j'aurais pu rester au pieu ce matin 😄!

Superbe aventure très haute en couleurs et en sensations. 
Et surtout tout a été parfait aujourd'hui.
A commencer par la météo incroyablement souriante au final. Un paramètre qui rend l'aventure maussade, moyenne ou alors super belle. Ça fait une belle différence. 
La grosse chaleur estivale, se sera pour une autre fois 😎.
Hier soir, sous le déluge c'était loin d'être évident et on peut pas dire que j'étais des plus rassurés. Mais cette longue matinée est restée bien orientée. J'ai pas pris une goutte alors qu'il a plu clairement là-haut. C'est assez dingue ça !

Enfin, vététiste d'abord, j'ai fait de superbes raids un peu partout en montagne ou ailleurs et avec des aventures plutôt extraordinaires à chaque fois, mais cet épisode route sur le Ventoux c'est particulier, et il faut aller le vivre. C'est assez magique le truc !

J'ai découvert après coup, toujours avec Les Cinglés du Ventoux, qu'il existait un défi officiel et qu'on pouvait le faire valider au passage à Bédoin.
Bon, ignorant tout de ce challenge, j'ai pas trop suivi le protocole et j'ai juste déroulé mon aventure vers les sommets.
Une prochaine fois, je passerai les voir avec grand plaisir. Et je suivrai le contrat à la lettre en remplissant le formulaire, et en signant le procès-verbal à la fin même s'il le faut. Et peut-être qu'on causera vélo aussi 😊. Qui sait ?!! Mais je veux croire plutôt, qu'on y descendra une petite pinte locale qu'ils doivent bien avoir dans un frigo par là.

J'ai pu voir aussi les modes Galérien et Bicinglés, qui font encore plus fort et plus guerrier, dans le vertige des passe-montagnes. Mais c'est pas pour moi. La trilogie enchainée est vraiment ce qui me va bien. Pas la peine d'aller chercher plus haut.

Allez faut bien finir tout de même ! 
Y aurait encore mille et une choses à relater si je creusais un peu encore.

Le sens de rotation que j'ai choisi a ajouté encore de la difficulté. je le savais et j'étais d'ailleurs prévenu. Ça reste le bon choix pour ce que je voulais faire. Je manque un peu de pratique dans les cols, c'était les premiers depuis un an environ. Rien de mieux que d'en manger pour mieux les passer. 
Le parcours quand à lui qu'est ce qu'on peut en dire, à part que c'est géant. 
Splendide avant tout, des merveilles visuelles un peu partout, donc attention les yeux, et bien entendu très rude pour passer les trois. 
Faut le faire et puis c'est tout.


Les deux premières montées parfaites. Avec la fraicheur physique, j'ai eu l'impression que ça passait impec. Je pense pas avoir trop donné, même si quand ça monte bien on se veut optimiste.
La troisième m'a calmé quasiment tout le long. 2h00 pile poil pour les 21 km, ça m'a paru très long. Clairement très rude et dans le dur un peu partout sur les plus grosses pentes depuis en bas et jusqu'aux chalets. Le développement un chouïa gros peut-être pour un troisième très gros col (mais pas certain toutefois). Je roule en mono plateau (46) et cassette (10-42). Ça passe bien partout.
Je testerai peut-être un 44 devant, une prochaine
 fois pour les gros épisodes montagneux 😀.

Bon bon bon, eh bien le Ventoux, c'est à vous.
Je referai avec joie, et pas dans 20 ans. Je tournerai un peu à l'envers la prochaine fois, et avec des copains pour partager cette merveilleuse aventure, et je m'en mettrai encore plein la vue ouais 😍😎.

Au plaisir de revenir bientôt sur les hauteurs de Provence pour refaire le plein de sensations.
Le vélo c'est la vie donc !
Salut à tous.


3 montées et c'est finit 😀




Depuis Sault - Superbe et facile. Avec l'aube qui éclaire c'est sensass 😎




Depuis Malaucène - Plutôt long, copieux pour les jambes et une merveille visuelle 😍




Depuis Bédoin - Faite demi-tour 😂😂
 Très dur (surtout en trois), la plaine basse vous prépare gentiment le terrain,
le cœur de la montée fait fumer le cardio 😁,
et vous retrouvez le bonheur rétinien sur la partie finale




Le matin vous montez avec l'aube 👍




Belle route en pente douce 🚴




Instantané du matin 😎




Le belvédère un peu avant Chalet Reynard




L'objectif, qui vous fera tourner la tête toute la journée 😊




Chalet Reynard - Premier passage, ça descend un peu,
au deuxième ça descend bien plus,
au dernier vous êtes content d'y arriver, la fin arrive 😉et c'est bientôt gagné




Le plein d'images durant ces portions découvertes,
et le sommet vous attend patiemment 😀




Le bleu de la terre vu de l'Espace




Première montée quasi faite, sur le faîte du jour 😊




Dans la descente de Malaucène. Grandiose !




Au début de la montée numéro deux, 
les nuages reviennent à la charge. Mais le soleil dominera 👍




Des pentes plutôt sévères de ce côté. Mais de la récup aussi en contre partie parfois




Quelques compagnons du jour dans la montée




Bientôt je le redouble. Superbe montée !




La route grimpe, les brumes descendent, le cardio s'envole, la pente se dresse
A chacun son truc, mais on en profite un max 😉




Ça sent bon le sommet par là !




Dernier km c'est gagné pour la deuxième




Bédoin, un peu plus tard dans la plaine provençale. Belle descente !




Un petit tour en ville sans s'arrêter au bistrot.
La prochaine fois peut-être, avec les copains 😀




Un Géant sans tête pour la bosse finale.
Du très costaud à venir, et toujours du bien beau




Ça c'était dans la montée de Malaucène
Du côté Bédoin, j'étais un peu plus crispé je crois 😃




Quelque part dans la forêt en montant, un Brompton
En voilà un engin qui va me plaire pour tenter une ascension dans l'avenir
On déplie le vélo, on replie les manches et le pantalon, et la montée est pliée 😄😎 




Retour à Chalet Reynard pour cette troisième ascension. Ouf !
Ça fait du bien un peu de répit
Là vous pouvez dire, cette fois ça y est presque 👍. La fin du défi est proche




Enorme ! Dans le final, j'avais la voiture ouvreuse et une moto pour l'aspiration,
mais plus trop de lumière 😎✌
Vachement bien organisé ce plan Ventoux😄 !!





Les derniers km dans le brouillard et après l'averse orageuse




C'est bientôt gagné. Encore 80 m de dénivelé,
et quelques centaines de mètres à mouliner




Ultime vision l'espace de quelques secondes. Royal !




A plat au sommet (ou grosse fatigue 😀). Comme vous voulez 




Dans la descente pour se la couler douce maintenant
Quelle journée !




Retour par la belle route du matin. Le soleil a faiblit, et pas que lui 😃




Trois petits tours sur le Ventoux et puis s'en va.
Splendide, et mieux que ça encore 😍
A faire vraiment




Absolument ! 👏
Un panneau résumé du jour, tout là-haut sur la cime
In velo veritas



2 commentaires:

  1. Slt yves,tu n'a pas du y penser, mais si tu m'avait invité, je t'aurais suivi mais peut-être pas à vélo, à bientôt

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    1. En bécane alors 😃. Mais faut être patient parce ce que j'ai traîné un peu sur la fin 😁

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