L'Orsalher Vtt

A peine sept jours qu'on a quitté l'Ariège, qu'on s'y retrouve encore de bon matin aujourd'hui. La Haute-Ariège laisse la place au Haut-Couserans pour la séance vtt dominicale.

C'est parti pour une belle découverte de nouveaux sentiers.

► Strava - L'Orsalher Vtt

Le village de Soueix-Rogalle accueille cette année la 12ème édition de l'Orsalher Vtt. Bienvenu au pays des montreurs d'ours !

Le camping au bord du Salat sera la point central de l'organisation.

On y voit arriver une bonne centaine de vététistes en même temps que la brume matinale qui reste encore installée le temps de boire le café.

Côté club au bout du compte on est 6. Christophe, Arnaud, Jean-Luc, Thierry, Didier et moi. On attend toujours le Président 😃.

Jérôme nous rejoint sur l'aire départ. Et un peu plus tard j'ai pu revoir Jean-Paul et Séverine, deux habitués des traces ariégeoises.

Le choix des parcours est conséquent. Les tracés sont téléchargeables par avance lors de l'inscription la semaine précédente et vous pouvez composer à l'envie le circuit que vous voulez faire. 

Pour faire simple on va faire le plus long 😀. 52 km avec 1800 m de dénivelé annoncé. Ce parcours propose au total 6 descentes, qui s'enchainent en ajoutant une boucle pour chaque spéciale.

Sur les autres circuits, il suffit d'enlever des boucles pour réduire la distance.

Départs libres, on s'échappe dès qu'on veut.

La première boucle ce sera trois km environ. On déroule d'abord un cordon de route, une piste chemin prend le relais pour monter sans difficultés, et hop une première descente rapide pour revenir quasiment au point de départ. Cette petite spéciale est impec pour débuter tranquillement.

On a pu rouler groupé sur la totalité du parcours, sur un rythme convenable à tous.

La boucle numéro deux remonte un bon kilomètre et demi. La piste de début laisse vite la place à un beau monotrace en sous-bois pour achever la bosse. On ne monte encore pas très haut et ça reste plutôt facile. La descente qui suit ce sera encore un sentier qui défile en accéléré. Rien à signaler, pas de difficultés, ni de passages délicats, faut juste aller vite. C'est moelleux au sol sur des tapis de feuilles.

Le fat est à la fête là-dedans 😎! 

Le terrain est impec aujourd'hui. Bien sec, mais souple et sans poussière

Parfois dans les descentes, on passe dans des petits bourbiers ou des flaques de bouillasse, mais rien de bien méchant. On aura cinq ou six passages comme ça durant le raid.

Fin de la DH 2, on arrive en bas au petit hameau d'Escarrères.

Aucun problème pour suivre la parcours. Outre le fait qu'on ait la trace gps (bien pratique), le balisage est impec avec du petit panneau orange, des tags colorés au sol, et de la rubalise à rallonge un peu partout.

La suite ce sera une partie bitumée pour rejoindre le village de Seix, avec une belle petite descente juste avant d'arriver.

Un petit tour en ville, la trace va longer un peu plus loin les bords du Salat. Superbe sentier horizontal à suivre qui galope au-dessus de l'eau. Sensass ! Quelques passages montants un peu plus tard continuent de nous régaler.

En attendant les paysages sur les hauteurs, on profite de la vue de quelques jolis chalets montagnards.

Jusqu'alors le dénivelé positif était gentil on va dire. Mais bon faudrait pas que ça dure 😀, y en a quand même 1800 m à passer. 

Et puisqu'on en cause, ça va venir maintenant 😋.

Km 12, c'est parti pour une troisième boucle. Il faudra se mettre à la grimpette pour un petit moment. 

Trois bornes en tout et la partie finale qui va réveiller les gambettes. Ça monte pas mal sur les chemins plus ou moins jusqu'au bourg de Aunac. Et puis le fléchage nous envoie dans un sente raidasse. Un pâturage fraichement tondu au début passe la main juste après à un sentier costaud. Rude ce passage et ça semble long le bazar ! 

Une fois atteint le point haut, le monotrace s'aplatit et file bon train toujours en forêt. Ça ne monte quasiment plus, juste un peu ondulant dans la forêt, c'est très bon à rouler.

La descente arrive et le vent va souffler. Là encore c'est du sentier qui alterne les tapis de feuilles et les secteurs un peu plus terreux. Mais pas de difficultés particulières, pas de cailloux ou passages techniques. C'est propre, lisse et ultra rapide. Quelques virages en épingles serrées nécessitent de sauter sur les freins, mais sinon tout le long ça demande d'aller vite. 

Tout en bas au km 18, on croise le premier ravitaillement. 

En voilà une petite pause bienvenue pour grignoter toutes sortes de bons produits adaptés aux sportifs de haut niveau 😀 comme la charcutaille et le fromage. 

En repartant, un petit bout de route descend à peine avant que la trace reparte vers les hauteurs. Petite bosse à suivre toujours sur du sentier. C'est pas très difficile globalement, mais on a toujours quelques passages bien gaillards. 

Si on est en forme, tout se passait sur la selle dans les bosses (à part quelques mètres très brefs parfois) mais il y a quand même de sérieux raidars qui demandent de gros efforts pour arriver à passer. 

Bon après y a une astuce pour passer ces grosses difficultés et l'avoir plus facile. Prenez un fat 😀. C'te bicyclette m'étonne à chaque sortie. 

Le vélo ça fait pas tout certes, mais ça aide. Et le mien c'est un chasseur de talus. Y a rien qui l'arrête.

La fin de bosse arrive sur un petit plateau. Il commence à faire chaud maintenant. Le ciel s'est bien dégagé depuis le matin et la chaleur se fait sentir dans les bosses. Si en descente c'est la joie qui transpire, dans les côtes ça sent plutôt le chacal 😏. 

Sur les hauteurs les paysages se découvrent et c'est toujours bien sympa à admirer tout ça. La couleur dominante est le vert vif, sous le bleu du ciel. 

La nature ariégeoise reste belle et sauvage dans le Couserans.  

Km 21 on part sur une nouvelle boucle. Un chemin se met à descendre sans mollir jusqu'au village de Sentenac d'Oust.

Sans surprise il va falloir remonter. Une bosse sur cinq km.

Mais d'abord allez visiter le patelin. Plutôt que de grimper l'avenue principale toute droite on va slalomer dans les ruelles montantes pour respirer encore mieux l'air des montagnes. Sympa pour les yeux ce petit tour de ville, un peu moins pour les jambes, mais c'est bien vu. 

Un peu plus haut après le village ça continue de monter plutôt sérieux sur une borne. Ensuite un chemin à plat rejoint une petite route qui va grimper raisonnablement. On profite des paysages par là. 

Passé tout proche du bourg de La Soumère, un dernier chemin nous amène au ravitaillement numéro deux au Col de L'Artigue. Km 28.

La table est mise, on refait le plein.

Sur ce point de passage, on est sur un croisement des parcours. Ceux qui veulent faire plus court filent à droite pour descendre durant 10 bornes et en finir avec 37 km environ.

Si vous prenez à gauche, ce sera 15 km de plus pour aller faire deux boucles bonus.

Bon d'habitude avec le Président on part pas à gauche. Mais là il a préféré rester au pieu ce matin 😀, donc on fait ce qu'on veut.

Bien évidement ces boucles supplémentaires valent le détour.  Ne pas les manquer surtout. Elle vont vous régaler sur les trois parties descendantes qui sont proposées.

Juste après l'arrêt buffet on monte un peu encore sur un chemin. La descente tarde pas et on passe en mode rafale. Super tout simplement ! Toujours ces matelas de feuilles bien propres, pas de pièges masqués, pas de caillasses sournoises, c'est extra. Les courbes rapides s'enchainent et le meilleur c'est les petits talus relevés dans ces courbes. on prend un appui et gaz vers la suite. Fantastique ! 

Par contre la faute est vivement déconseillée vu les vitesses atteintes 😯😀.

En bas c'est la route, faut freiner quand même.

Deux kilomètres cinq pour atteindre le Col de Catchaudégué. Ça monte gentil. Juste avant le col une bifurcation du tracé vous évite d'aller faire la dernière boucle et raccourci le grand parcours de 8 km. Croyez moi c'est pas un bon plan d'abréger là. 

Sur cette partie en plus vous allez avoir encore une bien belle partie descendante. Peut-être une des meilleures.

Deux petits km supplémentaires à monter sur un chemin peu pentu, et ensuite à fond vers le bas. Le sentier plonge à droite et va filer parfaitement pour se régaler sans modération. 

Quand on sort du sous-bois en bas, une petite liaison facile permet de rejoindre le petit village d'Alos. Avec en bonus, encore de jolis chalets montagnards qui bordent les chemins.

Un bref passage en ville et à la sortie, deux options. La route classique bien propre et joyeuse tout plein, qui contourne un peu la colline sur un km facile, ou alors l'option courte qui vous fait de l'œil sur la droite. Cette option, déjà quand tu la vois (une échelle de goudron), ça t'incite à baisser les yeux et te barrer sur l'option facile.

Ah oui oublions pas ce qui est tagué sur la route  D++. Ouais je vous fais même le tag de couleur tel quel 😀. Alors en fait après avoir fait la côtelette et après s'être concerté pour ceux qui l'ont faite, il manque au moins 2 signes + à la suite des autres. Put... la vacherie ! 

L'échelle de goudron c'était juste l'apéro sur cinquante mètres. Derrière bien planquée dans la végétation y en avait encore 300 qui t'attendaient sur un joli monotrace ouais, mais un truc infernal au niveau de la pente. Bon pardi le vélo y grimpe lui, un monstre ce biclou, mais toi t'en baves épais. Bravo ! On avait là le plus gros passage du raid je pense.

Cette petite merveille se jette sur la route avec un denier coup de rein pas fainéant. OUF !

A nouveau on se retrouve au même endroit que cinquante minutes avant sur la route du col. Y a plus qu'à refaire ces deux km bitumés.

De retour en haut, cette fois cap à gauche pour la montée finale.

Un petit chemin plutôt très raide encore. Heureusement c'est très court. Ensuite les paysages participent au décor pour naviguer sur un joli sentier herbeux. Ça monte trois fois rien avant de piquer molto véloce sur le ravito pour un deuxième passage au Col de L'Artigue. 

Très bonne séquence ces quinze bornes ! Ça ajoute une bonne partie physique, mais il faut les faire pour les descentes qui vont avec.

Ravito 3, la pause s'impose et la saucisse sèche, mais pas pour longtemps 😀.

Y a d'la joie partout et même les taons nous font la fête 😀. Le taon ariégeois est vorace sachez-le.

Il est temps d'ailleurs de s'y remettre.

Pour finir c'est juste une longue régalade qui nous attend. Finito les bosses et le D+, ça ne montera plus. Ce sera descente quasi non stop. Le dénivelé positif annoncé est déjà fait, et on va profiter d'un profil bien descendant maintenant.

Une petite piste rapide nous ramène dans les secteurs boisés et joueurs. Tous en ligne, ça défile rapidement sur les monotraces rapides. On a un petit monticule de quelques dizaines de mètres à franchir, et ça repart vers le bas.

Descentes similaires aux autres, rapides, très peu techniques, avec à peine quelques passages qui chahutent un brin. Les km passent très vite.  

Le sentier final déjà fait le matin est très bon avec quelques petites marches d'escaliers sur la partie basse, et un ou deux zigzags dans la pente, pour revenir à Seix.

Km 47 on retraverse le village. Il restera quatre petits km de goudron pour terminer en roue libre.

13h15 on termine cet Orsalher 2022.

Les compteurs affichent 51 km et 1900 de D+. 5h00 pour faire le tour dont une petite heure d'arrêt.

Sur la base au camping, on peut se poser à l'ombre autour des tables. Un plateau repas complet, appétissant et bien garni est disponible. Ça tombe bien, il fait faim. La bière est avec.

On dirait que tout va bien par ici ! 👍

Première fois pour moi et d'autres qu'on vient à l'Orsalher. Ce sera pas la dernière !

Bon raid ariégeois qui mérite tous les bons commentaires acquis au fil des années.

Il faut y venir pour apprécier ces DH rapides et faciles. Elles dévalent en survitesse dans les forêts. Ça reste parfait pour des personnes habitués au vtt. 

Le dénivelé est important sur le parcours le plus long, mais il se fait globalement sur des chemins de montagne qui montent progressivement. En prime bien entendu, vous aurez de sacrés murs bien raides à plusieurs reprises. Ils sont pas très longs, mais c'est du lourd sur des monotraces sauvages. 

Parcours idéals pour composer plusieurs circuits selon l'envie de chacun. Les boucles s'ajoutant les unes aux autres, il est facile de raccourcir les distances dès qu'on est un peu juste.

Enfin malgré la chaleur un peu orageuse, l'altitude et les forêts permettent d'éviter le coup de trop chaud estival en vtt. Un bon point de plus.

Bravo et merci au club de l'Orsalher Vtt. 

On a découvert une belle balade ariégeoise à ajouter dans la collection de randos à revisiter. On s'y reverra donc dans le futur et en bon nombre j'espère. 

Salut à tous.

Un joli profil ariégeois

La plaque Orsalher 2022

Démarrage tranquille

Premier radar, on est dans l'allure 😉

Des chemins pour monter

De nombreux vélos exposés sur le bord des parcours

Petite descente bien sympa sur le village de Seix. On y fera deux passages

Sentiers plein de charme 😉

Beauté sauvage sur les bords du salat. Superbe passage !

Les traces forestières impec pour prendre de l'altitude

Sentiers d'Ariège

Une pause en haut d'un joli mur. Très rude ce passage !

Km 18. A table. Ravito 1 sur 3

Voilà rien d'autre 😊

Maillons Libres en vadrouille.
Y manque le Président 😃

En montant du côté du Col de Catchaudégué

Ravito 2 et 3. Deux arrêts. Km 28 et km 42.
Entre ces deux passages, deux très bonnes boucles. 15 km à faire absolument

Roulage groupé sur 50 bornes

Premier passage au col. SP4 à venir. Belle DH vers Alos !

Petite liaison dans la belle campagne ariégeoise

On n'a pas vu d'ours aujourd'hui, alors on on flashe ce qu'on peut 😀

Deuxième passage au Catchaudégué

Un régal dans les sentiers

Les deux couleurs lumineuses du jour 👍😎

Bon repas et bon repos. Merci à l'Orsalher Vtt. A la prochaine