17 mai 2021

Pouzols-Minervois

Poursuite de l'exploration des sentiers du Minervois. 
Encore une belle découverte !
Pouzols déroule de nombreuses belles sentes très ludiques. On a pu en apprécier de toutes les couleurs en parcourant les environs.


► Strava - Pouzols Minervois

Aujourd'hui encore la météo pas très heureuse sur l'Occitanie, nous pousse à descendre vers la mer pour échapper à la flotte et rouler au sec. Bien vu de se poser à Pouzols-Minervois.
Le village est sous la grisaille comme annoncé, mais la pluie restera dans les cumulus.
Il a dû faire une averse cette nuit vu que les routes sont un peu humides encore, mais le terrain sera impec tout le long.

Quatre gugusses motivés au départ. Jeff, Patrick, Arnaud et moi.
Le parcours est prévu à 53 km pour 1500 m de D+ environ. Et comme on a été un peu jardiner copieusement à deux reprises, eh bien disons qu'on aura un joli supplément 😀. 
Mais c'est pas grave, on a pu y trouver des avantages à ce bonus.

Un, deux, trois, quatre, partez.
Depuis le petit parking proche du Château, on démarre pour la boucle ouest du circuit.
Un peu de goudron et bien vite on est dans la végétation et les chemins pas très raides pour prendre un peu de hauteur. Facile et idéal pour débuter.


Une fois en haut, le bonheur arrive très vite dans la première partie descendante. Longue, excellente et ultra ludique. On peut pas faire mieux pour débuter 👍👍👍. 
Sur la route en bas, ça va pas tarder à remonter sévère. Un single très costaud à passer. Une partie furieuse d'entrée, impec pour harceler les guiboles. Et un peu de pédestre aussi au passage.
Et ça continue dans le dur un peu après avoir fait un bout de piste à peine plus haut. 
C'est une partie qu'il vaudrait mieux descendre globalement. 
Une piste chemin permet d'ailleurs de passer cette difficulté plus confortablement. On retrouve ce même chemin encore plus haut.
A partir de là ça va mieux. Le final de la bosse en monotrace sous les pins est parfait pour atteindre le Mont Segonne. Il se poursuit un bon moment vers une antenne relais et les éoliennes juste après, et poursuit encore sur du sentier unique vers Oupia.
Mis à part l'entame de la bosse numéro deux très rude, tout le début de parcours est tout bon déjà.

La poursuite des singles va bon train par là-haut et on arrive sur un croisement de la trace.
Mode bourrin activé 😀. 
Sur cette bifurque le mieux c'est tout droit, et la trace gps bien nette, commande de poursuivre tout droit. Bon nous on fait ce qu'on veut d'abord 😆. Donc on n'a rien trouvé de mieux que de tourner à droite. Bingo ! 
Ainsi au km 12, nous voilà parti joyeusement et sans faiblir dans une superbe descente qui va nous amener bien vite... à l'arrivée. Trois bornes après nous revoilà à Pouzols quasiment dans le village 😄😂😎. Put... on est au top sur ce coup là !

Bon ben allez demi-tour pardi. On va quand même pas boire un coup déjà 😀. Y a plus qu'à se cogner une bosse plutôt gentille et assez longue sur la piste qui ramène tout en haut, là où on va retrouver le droit chemin. 
Bilan de l'épisode un du jardinage, 8 km de plus. Huhuhu !
Le bon côté des choses c'est que la belle DH finale on la fera deux fois. Et ça ça compense bien je trouve. 
Disons ainsi qu'on n'a pas été si mauvais de se planter royalement 😃.


Le circuit continue à nous régaler quand on poursuit la bonne trace. Mais comme aujourd'hui on a décidé d'être sérieusement appliqué à ne pas suivre la trace gps, on repart dans les conneries à répétition. 
Moins d'un km plus loin, pan, replantage royal.
Une belle descente bien pentue qu'on engage avec application jusqu'en bas sans trop faire gaffe. Mais en bas on est hors trace depuis deux cents mètres environ. Rho put... 😆.
Allez on remonte. Mais là c'est tout à pied. Pas long mais bien bien raide.
On a bien fait vu que la bonne trace était sensass ensuite. 
A partir de là, on est redevenu normal et on a arrêté de faire du zèle.

Km 14 on engage sur la grande boucle qui s'oriente vers Bize-Minervois. 
Les nombreux sentiers très joueurs amplifient le plaisir sur cette trace qui multiplie les superbes pépites à dérouler. 
Le seul truc qui gratouille sur ce parcours, c'est que la végétation printanière a bien poussé et ça picote beaucoup sur les singles. Certains buissons sont carrément hostiles aux vététistes voyez vous. Les bras, les jambes, ça déchire gentiment.
C'est un parcours d'hiver qui sera meilleur de janvier à mars pour avoir un roulage moins agressif.
Les picotements de la journée vous les ressentez assez tard en soirée ensuite 😁.

Bon ça n'enlève rien à la qualité du parcours qui reste dans du haut de gamme. 
Les montées ne sont pas très difficiles et plutôt courtes. Il s'agit surtout de sentiers très ondulants qui demandent de l'énergie oui, mais c'est jamais trop long. Et dès que le profil redevient descendant, attention les yeux, c'est du très bon à répétition, et certains morceaux sont de véritables caviars. 
Toute cette longue boucle qui représente pas loin de trente cinq km est réellement extra dans ses parties descendantes.


Passé le petit Col de Landure, quelques secteurs sont un peu plus roulants sur chemins, pour arriver au-dessus de Bize. 
C'est un peu après qu'on va se faire une petite bosse bien rude qui ferait aussi une excellente descente dans l'autre sens. Le monotrace bien raide au départ et très technique sur les rocailles, a été aménagé avec des petits ponts de bois sur certains passages accidentés. Faut y mettre du jus pour tenter de passer au mieux. 

Km 27. Le vtt et les amusements permanents ça creuse. A midi c'est permis surtout qu'on est à mi-parcours. Et puis le Président à faim. Allez hop on lui trouve un coin abrité du vent pour la petite pause casse-croute. Toujours prendre soin du Président au club 😀!

A la reprise le sandwich est avalé, mais on va encore se régaler.
Les bons sentiers fleurissent un peu partout et le tracé est vraiment idéal pour explorer au mieux les meilleures possibilités de roulage qui courent sur les petites collines. Enfilage de perles clairement.

Km 32, proche du lieu dit Poldavi, on recoupe une route principale. 
A partir de là on va faire une quasi bouclette de 3 km environ qui n'apporte pas grand chose de très marquant. Des chemins roulants globalement, et vers le milieu environ, un sentier montant bien bouché par la végétation. 
Pas facile de trouver l'entrée basse et une fois dans ce qu'il reste du single, la rocaille vous plombe la progression. A deux ou trois reprises il faut pousser. C'est pas heureux dans l'ensemble. Sur la deuxième moitié c'est mieux et plus abordable. Mais une fois en haut c'est à nouveau du roulant pour revenir tout près de la trace qu'on a laisser une quinzaine de minutes avant.
Il est facile de zapper ce morceau, sans que ça nuise au parcours global. Au contraire.

Sur la colline ou le monticule dit des Lausasses, là on revient dans une partition impeccable pour repartir de plus belle dans les merveilleuses sentes ondulantes. 
Quel parcours ! On découvre de ces trucs du genre sublime. 
Et la descente de Combe Roger un peu plus loin, vous me dires ce que vous en pensez au fait 😍.


Tout en déroulant ces bonnes sentes, les km passent bien. C'est assez physique si on veut rouler au mieux, mais en prenant le temps le dénivelé passe bien. Et les nombreux sentiers descendants qui se présentent permettent de relâcher convenablement, même si on aime bien parfois les dérouler sans trainer.
Tiens ça me fait penser, je sais plus quand, qu'on a eu un mini portage de quinze mètres pour passer un gros talus et attraper un beau monotrace. A ne pas manquer ce passage. Je sais pas où il est, mais vous verrez bien 😃.
Et après ça hop une descente de mieux bien entendu.

Km 43, la trace disparait plus ou moins en bord de vigne. Les bulldozers c'est pas l'idéal pour fabriquer des petites sentes ludiques ! C'est tout défoncé. Le sentier ou le chemin ont disparu. 
On trouve vite une variante qui contourne la grosse bute et revient au galop sur un bon secteur en monotrace. Un peu montant mais ça va y a encore un peu de jus, donc on s'amuse sur ces petites bosses faciles.
La bascule ensuite se fait dans deux descentes quasi consécutives. C'est encore un régal plutôt long pour redescendre ce très bon secteur de dénivelé négatif. 
Un peu plus loin en bas, quelques dizaines de mètres se font sur des mini monticules ou toboggans de terre rouge. Fabuleux !

Une dernière petite trace boisée nous ramène au km 48, juste après le lieu dit Les Tuileries. 
On va par ici recroiser la trace du matin, pour remonter vers les éoliennes.
Dernière vraie bosse du jour. 
Trois bornes, deux virages en bas, un autre en haut, et pour le reste c'est de la piste chemin rectiligne qui monte pas très fort (cinq ou six pour cents) avec pour te filer un coup de main, le vent qui souffle bien de face dans le pif. On est pas bien là ?!! 😛
Comme on a encore un peu de watts, on se dépêche pour pas que ça dure 😀. 
Pfff ! On pourrait penser qu'on est bourrin quand même, mais qu'est ce qu'on peut y faire. Ça se soigne pas. 


Une fois là-haut on respire tout proche des batteuses qui ventilent pas mal.
La suite on la connait, on l'a faite ce matin lors de notre escapade hors trace. Une superbe descente finale pour finir. La deuxième fois le même jour c'est encore mieux. Gaz ! J'ai encore la pèche et c'est un régal. Y a de petites relances à faire par moments. Grisant tout ça ! 
La dernière partie se fait sous de petits arbustes et sur quelques pierriers musicaux qui chantent sous les roues. 
On a vu de belles et excellentes choses aujourd'hui !

Le dernier km descend doucement vers le village d'arrivée.
Fin du parcours vers 14h30. 
De 53 km au départ on en a 63 😀, et 1800 m de positif. On avait presque 2000 sur les gps. 5h20 en tout et une demi-heure de pause. 

Un peu plus longue que prévu la balade du jour. Et forcément un peu plus rude.
Mais ça valait encore bigrement le coup de venir ici, et quand on se remémore ce parcours, on a là une superbe trace.
Ramené à 50 km, ce qui restera après l'avoir peaufiné pour en garder le tout meilleur, ce sera encore un collector à ressortir dès qu'on voudra y replonger avec délice. Et qui demeure très abordable sur le plan physique.
Le Minervois compile un beau paquet de superbes spots vtt. Pouzols en est un sensass encore.

Durant le périple on a eu par moments trois gouttes de pluies sans conséquences. Maintenant que c'est finit, le soleil fait quelques sorties pour bien chauffer l'atmosphère. C'est parfait pour étaler le ravito final sur la table de ping-pong juste à côté. 
On commençait à avoir faim si je me rappelle bien. Santé à tous.

Pour le retour en ville, ce sera globalement sous la flotte et sur les petites routes de campagne pour laisser de côté les énormes bouchons autoroutiers du jour.

Une excellente journée de vtt.
Pouzols-Minervois à vtt je conseille pas, je préconise d'urgence d'y aller rouler. Et tous sans exception 😀. Régalez vous ! 

A un de ces jours.


Pouzols de profil. La bosse 3 est en trop 😀




Temps gris aujourd'hui. Température douce et même chaude




Air de départ imminent




Tranquille pour monter au début




Un groupe de riders locaux




A Pouzols les sentiers c'est de l'extra encore !




Route des vins et sentiers divins 😊




Pause repas dans la pampa




Après de superbes km depuis le début, la montée finale qui va bien.
Arnaud 




Dernière descente.
Jeff




Déjà en train de roupiller au soleil
Patrick




Ping-pong ou ravito ?




Les quatre à la suite 😉




2 commentaires:

  1. On dirait que Patrick a changé de vélo.
    La trace sur Strava est la "vraie" ou la "retouchée" sans le surplus de 8 km ?
    Gilles

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    1. Salut Gilles.
      Momoye roule en Yeti. La classe comme bike :-)
      La gtrace que j'exporte sur Strava est toujours celle faite sur le terrain. Je ne la retouche pas avant l'export. Elle doit être conforme à ce que j'ai fait logiquement. Ce n'est qu'après l'export que je les retravaille pour enlever ou modifier ce qui va pas.
      Aussi plutôt que de la télécharger depuis Strava, ce qui reste possible et faisable sans problème, il vaut mieux généralement la demander à la personne qui l'a faite. Par mail par exemple.
      Ça évite les mauvaises surprises sur le terrain ou les passages privés des fois.
      Pour ma part, je charge pas depuis Strava car trop risqué, sauf à être sûr que tout est ok.

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