Organisée par le TOAC (section cycliste de l'Aérospatiale à Toulouse), c'était l'occasion d'aller taquiner le chrono sur une bonne distance pour pas faire trop court. 45 km et 1200 m D+
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La position géographique du parcours était pleine d'intérêt en plus, puisque située au bord de l'Aveyron, à Saint Antonin de Noble Val dans le Tarn-et-Garonne.
Cette région est remplie de belles traces vtt, beaucoup de singles et un très bon profil pour s'amuser. En plus d'avoir quelques paysages fort sympathiques.
Je ne fais plus guère de course XC, ça n'a d'ailleurs jamais été mon truc préféré, même en étant bien plus jeune, mais je trouve que c'est très utile parfois pour jauger de sa forme et nettoyer les injecteurs de quelques toxines 😀.
On débarque à cinq du club. Christophe, Jacques, JeanBa, Jean Luc et moi. Plus deux vaillants du CPRS avec Thierry et Arnaud.
Beau temps un peu couvert, quelques brumes matinales, une bonne température, des terrains secs, ça s'annonce bien.
Vous avez de quoi déjeuner sur place.
On s'inscrit pour le grand parcours.
Par contre, on est dans les procédures administratives imposées par les fédérations. C'est licence ou certificat médical. A défaut de l'un ou de l'autre, c'est course interdite, et rando obligatoire.
Je peux comprendre que les clubs doivent respecter cette norme à la lettre, mais de là à être intransigeant sur quelqu'un qui l'a oublié ou qui a pris par erreur celui de l'an dernier, c'est pas cool. On peut faire quelques exceptions sans que ce soit préjudiciable à quiconque.
Surtout que les fédés impose une licence journalière payante qui est censé couvrir tout le monde, en cas de pépin. Bon enfin.
Le départ est à 9h00, on se fait un petit quart d'heure d'échauffement pour visualiser un peu le début du parcours.
La trame du circuit se compose de deux boucles. On repasse au départ à la fin de la première.
Démarrage plutôt rapide bien sûr. On a 2 petit km de route pour étirer la foule de furieux, et comme ça finit par une petite côté, c'est costaud et bien pensé pour débuter.
Ensuite c'est du single pour la grimpette et la bosse est bonne, toute autant que rude. Le Cirque de Bône ça s'appelle. Un sentier superbe avec ses nombreux virages. En temps normal, on passe partout. En mode course avec le cardio au rupteur, y a un ou deux bref poussages sur dix ou quinze mètres pour ma part. Ça bouchonne pas, mais c'est guerrier la grimpette. Et la caillasse par endroits se régale à te pourrir l'adhérence.
En haut, on respire un peu, mais c'est du XC alors faut pas chercher les cèpes ou cueillir les boutons d'or.
On reste sur les hauteurs avec un bon parcours varié, qui alterne bien les singles et quelques parties un peu plus roulantes. C'est un profil casse-pattes qui va bien. De très bons enchaînements.
Le XC ça demande de partir vite d'entrée et je suis un peu long au démarrage dans ce genre d'exercice.
J'ai la forme, mais il me faut une dizaine de bornes au moins pour me sentir bien. Mais je gère bien l'entame.
Pas de soucis au niveau du fléchage, panneaux et rubalise, on cherche pas où aller, on y va le nez dans le guidon, c'est clair partout.
Deux petits bouts de descente pour un peu de récup et de bonnes vibrations sur la douzaine de premiers km.
On revient ensuite fermer la première boucle en redescendant la bosse du départ.
Dans ce sens, inutile de dire que ça va bien et ça me plait le bazar.
En bas de cette belle perte d'altitude, on revient sur la route pour terminer la boucle.
17 km environ, quand on repasse sur l'aire d'arrivée pour entamer la seconde boucle.
Petit escalier à gravir, je me cague un peu à moitié, mais j'aurais du passer. La prochaine fois je l'aurais 😀.
Traversée du village bon train, je roule un peu esseulé avec deux ou trois gars en point de mire.
La bosse à suivre c'est du goudron. Ça avance pas fort, mais je me sens bien. Le rythme est bon, et je vois que j'ai la pèche aujourd'hui.
La montée se poursuit ensuite dans un chemin. C'est bien mieux, mais faut encore appuyer velu sur les bielles. 2 bornes de bosse, ça use.
Ensuite c'est top là haut, sur un passage en surplomb dans une sente très technique. Je retrouve des jambes et je reprends deux gars qui me font des misères sur les parties roulantes.
Un peu plus loin on redescend et on se régale dans les singles et les enfilades. Très bonne celle là.
Dans la vallée on se fait un bout de goudron peinard, mais toujours au max. C'est rude les parties roulantes, je me fais allumer.
Après le bitume, retour dans les bois, faut remettre en route la machine dans une grosse bosse bien gaillarde. Un joli single caillassé qui penche plutôt fort vers le haut.
Y a bien 2 bornes à transpirer. Le final sur le sentier bien élargi est plus facile.
La descente qui suit je me mets une boite sévère. Put... j'ai eu du bol.
Après avoir doublé un gars sans problème, je vais un peu beaucoup trop vite et plus possible de maîtriser sur un passage bien esquinté plein de pavasses. Direct au tas. J'ai branlé pour le coup, au lieu d'assurer le passage.
Pendant que j'étais en train de valdinguer (ça dure que une ou deux secondes), je me suis vu mal finir.
Quand tout s'arrête, ça a l'air d'aller. Quelques coups par ci par là, un peu de peinture rouge sur le genoux, le coude, et le casque me sauve la mise encore.
Et puis avec la tension du mode course, on sent pas trop les douleurs. (le lendemain, j'étais mâché sur quelques parties du corps) bref que dalle quoi.
Moi ça va et le vtt. On pense qu'il s'est partagé vu l'impact, eh bien après un rapide coup d’œil, tout est ok.
Je repars motivé, en faisant gaffe après la secousse, mais motivé.
Ce qui suit après la descente, c'est un ruisseau asséché (ruisseau de la Gourgue), où il faut piloter plutôt rapide pour survoler au maximum les caillasses.
J'ai bien aimé cette séquence, même si c'est rude encore.
Parcours bien copieux et attractif. Bravo !
A la fin du passage remuant c'est le ravito. Pas d'arrêt, je suis à la bourre. Je me colle un gel et faut s'y remettre au charbon.
Dernière bosse.
C'est pas très long, mais ça semble interminable et c'est pas simple maintenant. Mais j'ai encore du jus, alors faut serrer les dents.
On double des randonneurs qui se garent impeccablement pour qu'on puisse passer sur ce bon sentier.
Passé la difficulté, on revient sur une partie récup sur la route et ensuite, pour les dix derniers km restant, ce sont les mêmes que ce matin à la fin de la première boucle.
C'est un bon plan ce doublon pour finir.
Cette partie est top avec beaucoup de singles et bien joueuse. On reconnait les passages déjà fait, et c'est meilleur qu'au premier passage.
Il m'a même semblé être bien mieux dans le rythme maintenant au bout de 35 bornes, que lorsqu'on a commencé où on avait sept ou huit km au compteur sur ces mêmes traces, et j'ai l'impression d'aller plus vite au deuxième passage.
En fait il n'en ait rien, et si le ressenti au niveau des sensations était meilleur, après avoir analysé les données sur ces dix km identiques, j'ai mis exactement le même temps de 34 min (à 15 secondes près).
Et tout le final de ce circuit se poursuit dans les sentiers pour aller rechercher la belle descente finale du Cirque de Bône.
C'est top de finir comme ça encore.
Le bout de route pour achever cette course est une formalité.
Et voilà un bon XC de bouclé.
44 km - 1100 m D+ en 2h34.
Ça me met en 18ème place. Et je dirais que je pouvais pas faire mieux, à fond partout. Mais j'ai la forme, ça c'est bon de s'en rendre compte.
Par contre pas le temps de faire des photos, j'ai composé avec les moyens du bord.
Sur l'aire d'arrivée, y a un ravito mais y manque la bière 😞.
Les copains arrivent, on cause entre deux chips.
Le podium un peu plus tard avec une victoire au scratch de Thibaut Vassal en 2h11. C'est du très rapide ! Et encore, il a crevé sinon faut enlever quatre ou cinq minutes.
Côté Masters, Thierry fait le podium, meilleur temps dans sa catégorie.
Retour en ville en début d'après midi, après avoir passé une belle matinée de vtt.
Bravo et merci au TOAC pour avoir proposé ce format un peu oublié, et d'avoir réussi ce très bon parcours.
A la prochaine.
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