Une fois que c'est terminé la décompression est amorcée et ça fait du bien d'avoir passé ce premier objectif majeur de la saison.
La semaine qui suit, l'envie de se remettre en selle n'est pas évidente et en plus j'avais un genou douloureux.
Donc repos complet.
Le weekend par contre, le hasard du calendrier (un peu chargé), faisait que je m'étais mis deux bonnes sorties de roulage.
Le samedi juste 100 bornes de vtt dans Bouconne, pour la reconnaissance de l'épreuve qu'on organise fin août et le dimanche à peine plus sur 110 bornes de route pour tester le parcours de la cyclo sportive pyrénéenne du 7 juillet.
Le samedi juste 100 bornes de vtt dans Bouconne, pour la reconnaissance de l'épreuve qu'on organise fin août et le dimanche à peine plus sur 110 bornes de route pour tester le parcours de la cyclo sportive pyrénéenne du 7 juillet.
Rien que ça, faut pas abuser non plus 😀 !!!
La forêt est relativement plate mais sur un parcours aussi long, il y a tout de même mille mètres de D+. Une première partie roulante et plate sur une vingtaine de km environ et ensuite on attaque les parties les plus casse pattes dans la partie sud de la forêt où c'est truffé de petites bosses très courtes et répétitives.
Arrivé au parking central, ravito géant. Merci Julien qui avait ramené de quoi se restaurer.
Excellent cette pause déjeuner vers midi. Oups y a pas de binouze !!! 😮
La météo est ok, le terrain impec quasiment partout. Plutôt souple avec de nombreuses flaques encore, mais on passe à côté sans problème.
La fin du parcours est pas simple encore avec de petites bosses sévères, et de parties un peu défoncées par les canassons. Je redécouvre encore une fois la joie du semi rigide tape cul, mais pour la forêt c'est top comme vtt.
Le final se fait sur la piste de l'Itinéraire Grand Gabarit, c'est rapide et direct en plus de permettre de finir sur un mode plus cool après les ondulations et les virolos de la forêt.
Les circuits sont dégagés au niveau du passage des bras et jambes, mais parfois sur des traces sauvages ou peu fréquentées, ça pique un peu partout car la verdure prend le dessus.
On pourra bien évidemment pas élaguer les circuits, ça demanderais beaucoup trop de temps. On fera autant que possible les ronces ou les arbustes les plus gênants lors du balisage
Quand on pouvait on a aussi viré quelques billes de bois en travers des traces.
Au final, en enlevant les jardinages, on a 102 km. Un aménagement est prévu pour le ramener à 100 bornes tout rond.
On a mis plus de 7h00 en groupe pour le faire. Le début a été un peu rapide, ensuite on s'est calmé par force.
J'estimais que certains pourrait peut-être le faire en 5h00 en mode sport, c'est pas si sûr maintenant, à moins d'être au dessus du lot au niveau de la pratique globale. En tous cas, s'il y en a, ils auront pas le temps de voir s'il y a des champignons.
D'après Garmin Connect, j'ai un temps de roulage de 5h45 et une moyenne de 18,3.
Je me vois pas gagner deux km/h je pense, même en mode gaz grand ouvert tout le temps.
On a pas lambiné lorsqu'on était au roulage, même en groupe.
On a pas lambiné lorsqu'on était au roulage, même en groupe.
Le parcours est bon, et puis on reste réellement dans la forêt, à part les 15 km aller retour dans les bois, qui se font sur chemins ou pistes cyclables.
Dans la végétation, ça tournicote beaucoup mais on tourne pas en rond. Le circuit ne se recoupe quasiment pas.
Pas de problème pour suivre la trace au gps, mais faut être vigilant.
Le travail de fléchage devra être précis et bien placé pour éviter d'en perdre trop 😀, car les traces sont parfois jumelles de quelques 20 ou 30 mètres. On peut avoir vite fait de manquer un croisement et de se retrouver en face quelques mètres plus loin sur la trace suivante et à l'envers du parcours.
Le nez dans le guidon, attention aux surprises !
Et la forme, comment ça va pour cette reprise ?
Pas de problème, y a du jus encore. Une semaine tranquille, ça évacue en partie la fatigue.
J'ai pu bien rouler et les sensations étaient bonnes.
A la fin la fatigue est bien présente par contre. 100 bornes de vtt c'est jamais simple.
Bouconne, malgré qu'on habite à côté, ça faisait longtemps que je n'y avais pas posé les roues.
Les parcours étant souvent très gras l'hiver et puis surtout c'est pas un terrain idéal pour préparer la TransV, faire du all mountain ou s’entraîner pour la pratique que j'ai actuellement.
Mais ce samedi, j'ai vraiment apprécié d'y retourner.
On était douze au fait pour faire cette reconnaissance, ça fait du monde et des couleurs dans les bois.
Rendez-vous le 31 août pour parcourir la première de ce raid à rallonge en forêt de Bouconne.
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Et sinon dimanche ça roule ?? Ouais, quoi encore ? Je dors là, c'est 5h00 du mat !!
Rendort toi chérie, je vais faire un tour, je reviens vite.
En fait non, la dernière phrase oubliez et allez pas le répéter surtout 😀.
Pff !! Encore un parcours à tester !!
Rendort toi chérie, je vais faire un tour, je reviens vite.
En fait non, la dernière phrase oubliez et allez pas le répéter surtout 😀.
Pff !! Encore un parcours à tester !!
Cap sur les Pyrénées, plus précisément à Saint Lary.
Programme du jour très simple comme d'hab.
105 km, 5 types en guidon tordu, 3 cols, de la chaleur, du mal aux jambes, des sourires XXL, des montagnes superbes, beaucoup de cyclos, un festin à la fin, un régal tout le temps (enfin presque) et plein d'autres choses encore comme on peut en rencontrer sur une belle journée de vélo.
En selle avec Christophe, Jeff, J Luc, Stéphane et moi.
8h05 top chrono.
Le parcours de cette édition démarre de Saint-Lary. Première étape en faux plat descendant vers Arreau. Facile et idéal.
Km 11, à gauche svp, entame de l'Aspin. C'est tout là-haut à 12 bornes, 800 D+
Les deux premiers c'est plat, ensuite ça attaque plus sérieux. Jusqu'au bout on est dans du 7 et 8 % de moyenne. Il y a un passage récup de quelques centaines de mètres au milieu.
Sympa à monter ce col.
Par contre la forme n'y est pas aujourd'hui. Le vtt de la veille et les efforts passés se font sentir d'entrée.
Jambes dures, elles tournent carré et le cardio reste plutôt en bas. Y a de la fatigue c'est clair.
Mode gestion activé déjà et ça va se faire au mental avec les copains, car tout seul je faisais surement pas la montée finale ensuite.
Au col d'Aspin regroupement rapide. On y retrouve un autre Stéphane & Quentin, plus quelques collègues à eux de la région. Beaucoup de monde, des vaches en pagaille, des cyclos de partout, et une bonne ambiance montagne.
Descente vers Bagnères de Bigorre. Facile maintenant.
On avale d'un trait cinq ou six bornes jusqu'à Payolle avant d'en dérouler vingt de plus sans filer de coup de pédale presque.
Au passage, en bas de la descente on perd notre pompier de service qui a préféré grimper direct la Hourquette plutôt que de poursuivre.
A Campan, on bifurque pour la petite route parallèle rive droite de l'Adour et achever d'arriver.
A Bagnères, retour vers Payolle et changement de musique, faut appuyer maintenant. Le jeune Quentin à la pêche, c'est clair.
J'en ai assez à rester dans la roue pour ma part.
J'en ai assez à rester dans la roue pour ma part.
La remontée semble longue avec de bonnes petites rampes.
En course ça va être méchant par ici et faudra se retenir certainement pour pas se griller.
A Sainte-Marie, on fait de l'eau à la fontaine.
Regroupement au Pont de Payolle. Stéphane & Quentin nous laissent poursuivre et retournent du côté de chez eux.
C'est parti pour le deuxième col.
La Hourquette d'Ancizan. 10 bornes et 500 D+
Superbe à monter tout le long, pas très difficile en plus.
Une partie droite en bas, entre les immenses prairies jusqu'au bord du lac, la route s'élève ensuite en forêt avec un très bon bitume. La couleur verte est éclatante par ici.
En sortant du bois, les animaux se régalent dans les pâturages. Beaucoup de touristes tout le long, des cyclos encore à doubler.
Côté forme, ça va pas mieux mais la montée est pas très dure, donc on gère.
Au deux tiers du col, on redescend un petit km rapidement avant de terminer l'ascension.
Toujours super le paysage en haut. La montagne est lumineuse aujourd'hui.
Il fait chaud, mais c'est supportable encore en altitude.
Descente à quatre plein gaz, J Luc fait des figures limites correctionnelle dans un virage aveugle. Chaud le passage dans l'herbe.
Guchen village on retrouve notre pompier qui s'est zappé une trentaine de bornes pour aller profiter du bistrot en attendant (je suppose).
Il reste 15 bornes. La chaleur est étouffante dans les vallées, en en mange de grosses bouffées.
Liaison plate 5 km et sauve qui peut ensuite.
Put... la bosse!! Mais si y avait que la bosse encore. En plus tu ajoutes la chaleur, le vent violent de face, la grosse fatigue, la réverbération des roches et du goudron. Selon J Luc, c'est un four sans la chaleur tournante.
Au fait on monte le Pla d'Adet actuellement et c'est mortel. 10 km 800 D+.
Très très indigeste ce plat aujourd'hui. Et puis faut être tordu un peu pour appeler ça "Pla".
Ça fait référence bien sûr au final de la bosse qui est bâti en succession de terrasses planes certainement, mais quand même !!!
Les cinq premiers km c'est des rampes de 10, 12 %. Jusqu'à Soulan, je suis plein de vide on dirait.
Les jambes commandent de faire demi tour et seul le mental te fait progresser.
Au petit village, y a quand même cents petits mètres de presque plat, avant que ça reparte dans le rouge pour une paire de bornes coriaces.
Les trois derniers km sont plus faciles heureusement, mais ils semblent très longs malgré tout.
1 heure d'effort final sous le cagnard, c'est pas raisonnable mais bon maintenant qu'on y est autant finir.
Tant bien que mal (surtout mal, très mal) on en termine avec ce calvaire.
C'est parti pour le deuxième col.
La Hourquette d'Ancizan. 10 bornes et 500 D+
Superbe à monter tout le long, pas très difficile en plus.
Une partie droite en bas, entre les immenses prairies jusqu'au bord du lac, la route s'élève ensuite en forêt avec un très bon bitume. La couleur verte est éclatante par ici.
En sortant du bois, les animaux se régalent dans les pâturages. Beaucoup de touristes tout le long, des cyclos encore à doubler.
Côté forme, ça va pas mieux mais la montée est pas très dure, donc on gère.
Au deux tiers du col, on redescend un petit km rapidement avant de terminer l'ascension.
Toujours super le paysage en haut. La montagne est lumineuse aujourd'hui.
Il fait chaud, mais c'est supportable encore en altitude.
Descente à quatre plein gaz, J Luc fait des figures limites correctionnelle dans un virage aveugle. Chaud le passage dans l'herbe.
Guchen village on retrouve notre pompier qui s'est zappé une trentaine de bornes pour aller profiter du bistrot en attendant (je suppose).
Il reste 15 bornes. La chaleur est étouffante dans les vallées, en en mange de grosses bouffées.
Liaison plate 5 km et sauve qui peut ensuite.
Put... la bosse!! Mais si y avait que la bosse encore. En plus tu ajoutes la chaleur, le vent violent de face, la grosse fatigue, la réverbération des roches et du goudron. Selon J Luc, c'est un four sans la chaleur tournante.
Au fait on monte le Pla d'Adet actuellement et c'est mortel. 10 km 800 D+.
Très très indigeste ce plat aujourd'hui. Et puis faut être tordu un peu pour appeler ça "Pla".
Ça fait référence bien sûr au final de la bosse qui est bâti en succession de terrasses planes certainement, mais quand même !!!
Les cinq premiers km c'est des rampes de 10, 12 %. Jusqu'à Soulan, je suis plein de vide on dirait.
Les jambes commandent de faire demi tour et seul le mental te fait progresser.
Au petit village, y a quand même cents petits mètres de presque plat, avant que ça reparte dans le rouge pour une paire de bornes coriaces.
Les trois derniers km sont plus faciles heureusement, mais ils semblent très longs malgré tout.
1 heure d'effort final sous le cagnard, c'est pas raisonnable mais bon maintenant qu'on y est autant finir.
Tant bien que mal (surtout mal, très mal) on en termine avec ce calvaire.
L'an dernier en juillet, je l'avais grimpé pour la première fois et ça s'était nettement mieux passé, même si auparavant on avait fait 3 cols à l'époque au lieu de deux aujourd'hui.
Là c'était terrible pour tous et j'étais à la ramasse complet. Mais bon, c'est plutôt normal vu le programme des deux jours.
En forme, il est déjà très dur, alors quand on est flingué, faut pas y aller.
Le jour de la course il va sûrement y avoir un paquet de gonzes à l'agonie là-dedans. Et encore on fait le parcours moyen nous.
Ceux qui vont se coltiner le Tourmalet en plus, bon courage !
Stop chrono en haut.
5h55 de roulage total, 4h59 en enlevant les arrêts. Petite moyenne de 21 km/h.
Quelques temps plus tard, après avoir redescendu ce massif de torture, on oublie vite. Quoique, c'est lundi, j'ai les jambes très lourdes et je m'en rappelle encore.
Mais plus bas dans la vallée, la voiture, les bières, la table ombragée, les saveurs gasconnes, rien que pour ça fallait venir.
Une super balade encore dans ces montagnes.
Weekend suivant repos. Faut refaire du jus avant l'été.
Lundi chui cramé c'est clair, jambes lourdes, fatigue générale.
A + sur le vélo, mais pas encore. Roc Cadurcien le 22, je me régale déjà.
Régalez vous bien sur la Granit Montana où la Cap Nore, pour ne citer que ces deux là, qui méritent le détour.
Au plaisir.
Panoramas Pyrénéen |
Payolle |
Stéphane |
Christophe & Jeff |
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