Changement de monture pour aller faire une des meilleures cyclos sportives de la région. En route pour L'Ariégeoise.
Pas besoin de faire les présentations, elle est quasi mondialement connue puisque y a un paquet de nationalités représentées chaque année.
En 2014, c'est la 20 ème édition. Fallait pas la manquer. J'ai du en faire une petite dizaine en tout.
Deux ans que j'y étais pas venu, ça me manquait je dois dire.
Le circuit de 160 km est bien et pourrait me convenir, à condition de laisser de côté le vtt et de se consacrer beaucoup plus à sa préparation, pour pouvoir espérer se faire plaisir sur 7 ou 8 heures de course.
En vtt, 7 ou 8 heures on s'ennuie pas, sur la route c'est moins sexy.
Sur le moyen parcours, avec notre condition de vététiste, on s'amuse beaucoup plus à tenter de faire la meilleure place possible dans le classement.
4500 inscrits environ cette fois. 2800 sur la moyenne, 1000 sur la grande, et 600 sur la petite.
On est quatre à faire le voyage. Christophe, J Luc, Jeff et moi.
Approche rapide vers Tarascon, et jusqu'à Sinsat.
Préparation, échauffement léger sur 10 bornes à peine pour rejoindre la ligne.
Les gros sur la grande devant partent à 8h00 et nous demi heure plus tard.
Ca grouille de cycliste dans le village.
Pour être bien placé, faut se mettre en grille de bonne heure.
C'est ce qu'on fait à 7h45 et on n'est pas les premiers malgré ça. Pour chaque circuit, il y a environ 200 dossards prioritaires. Ensuite liberté aux autres de se placer.
Trois quarts d'heure à poireauter, il fait beau heureusement.
On est à 50/60 mètres de la ligne et ça bouge pas encore pendant 20 longues secondes.
Les premiers tours de roues faut se faufiler au mieux pour filer vers l'avant. Tout le monde veut passer, moi aussi.
Entre les accélérations, les coups de freins violents, les trottoirs, les chicanes mobiles et tout le reste, c'est un peu chaud et tendu, mais c'est pas mal comme exercice à faire.
Ça demande déjà de gros efforts pour se porter vers l'avant.
Ça demande déjà de gros efforts pour se porter vers l'avant.
Le parcours de cette année fait 105 km.
Tarascon Foix Lavelanet Montgaillard Mercus Cazenave Les Cabannes Beille. Voilà pour les grandes lignes.
Ça lambine pas d'entrée les cyclos sportives. A fond pour tout le monde.
Début de parcours très roulant jusqu'à Lavelanet. Mais ça fait mal partout à ces vitesses folles.
La première vraie bosse étant très loin vers le 45 ème km, ça ne permet pas d'entrée de faire la sélection, donc beaucoup de vélos en masse sur ces parties faciles où si on est un peu en condition, on arrive à accrocher les roues.
La première vraie bosse étant très loin vers le 45 ème km, ça ne permet pas d'entrée de faire la sélection, donc beaucoup de vélos en masse sur ces parties faciles où si on est un peu en condition, on arrive à accrocher les roues.
Il y a bien deux petites cotes très brèves après Amplaing, mais on les sent à peine.
La partie plate un peu après après Ginabat, c'est hallucinant l'allure. Ça tire à 60 à l'heure devant pendant quelques instants.
Petits villages avec des rétrécissements sur Prayols et Ferrières, ça bouchonne et on y laisse parfois un peu de gomme sur des freinages brusques.
La traversée de Foix est pas simple avec le paquet de monde qui cavale dans ces sections étroites.
Le Col de Pas du Teil est un peu plus long, mais ça grimpe que très peu à 3% environ.
Les groupes commencent à se former maintenant.
J'arrive plus à suivre ceux de devant pour ma part.
D'ailleurs l'allure devient plus "tranquille" après cette bosse. Chacun trouve son rythme et son groupe pour poursuivre la balade furtive.
Bosselette jusqu'à Raissac, sans trop de problème, l'allure est soutenue.
Lavelanet arrive vite, la traversée est fluide et sans encombre, ça passe bien.
Ravito un peu plus loin. Je zappe, pas d'arrêt aujourd'hui.
Le camelback deux litres me permet de passer les 100 bornes. Il fait chaud mais je gère au mieux le liquide. Côté solide, j'ai 6 gels pour booster la machine.
Lavelanet arrive vite, la traversée est fluide et sans encombre, ça passe bien.
Ravito un peu plus loin. Je zappe, pas d'arrêt aujourd'hui.
Le camelback deux litres me permet de passer les 100 bornes. Il fait chaud mais je gère au mieux le liquide. Côté solide, j'ai 6 gels pour booster la machine.
Attaque de Roquefixade et son château fort, plus très jeune ni très frais (le château, pas moi). Une vraie grimpette de course qui demande une bonne dose d'efforts déjà.
Les types devant y m'attendent pas les enfoirés 😀. Je monte pas avec les plus pourris, mais y a des gars c'est des VAE naturels on dirait.
Bon pas grave, je reste avec d'autres gens plus sympas.
On passe au village en mode rapide et derrière ça descend fort enfin. Un peu de recup, malgré que ça roule toujours vite.
Cette partie à venir est plutôt facile et très rapide.
Dans un petit village, il y a pas mal de spectateurs qui ont sorti les accordéons et les banjos pour mettre une belle ambiance musicale. Très bon tout ça.
Montgaillard, à gauche toute sur l'ancienne N20. Contrôle de passage électronique.
Ça défile plus ou moins en relais ensuite. On approche des grosses bosses et chacun se gère au mieux.
Moi il me tarde presque que ça monte maintenant. Je suis pas des plus à l'aise pour emmener du braquet longtemps sur des parties roulantes.
Village de Mercus, et à gauche encore avant Bompas.
Les bords de ruisseaux jusqu'à Arnave et puis cap en haut ensuite.
Quatre bornes qui font pas semblant de grimper. Mais je suis bien dans celle là, j'arrive à lâcher la plupart des gars qui me faisait des misères dans la plaine et je finis seul sur le Pas de Souloumbrie. Plus personne devant pour faire la liaison au dessus de Verdun. Dommage faut forcer en solo.
Descente sur Verdun. Très technique avec ses multiples virages en épingles.
Gros efforts sur la sécurité avec une personne à chacun d'eux qui fait signe de ralentir (ah bon ?!) et des gros panneaux en prévention.
La route est bien meilleure que lors de la reco un mois avant. La balayeuse est passée par là.
Difficile de prendre beaucoup de vitesse, il faut vite vite sauter sur les freins d'un virage à l'autre.
Traversée du bled, on fonce vers Les Cabannes. Deux minutes à peine et on y est.
Ravito deux au milieu du village.
- Non merci madame je veux rien, mais c'est où le plateau repas ?
- Là haut chenapan, y a le Plateau de Beille d'abord à monter 😆
- Ok ok ok, comme disait JPP aux Guignols (Jean Pierre Papin, parrain de cette édition de l'Ariégeoise).
Le village est animé il me semble, avec beaucoup de monde.
Il fait chaud en bas, mais pas trop encore, du moins en roulant. La chaleur y en a qui aime ça, mais c'est pas trop pour moi. Vingt ou vingt cinq degrés ça va encore pour pédaler, au delà c'est moins bien.
C'est 11h30 pas tout à fait. 88 km de course, de la fatigue quand même, et tu sais où tu vas maintenant. Tu sais surtout ce qui t'attend et c'est pas toujours rassurant.
Les types devant y m'attendent pas les enfoirés 😀. Je monte pas avec les plus pourris, mais y a des gars c'est des VAE naturels on dirait.
Bon pas grave, je reste avec d'autres gens plus sympas.
On passe au village en mode rapide et derrière ça descend fort enfin. Un peu de recup, malgré que ça roule toujours vite.
Cette partie à venir est plutôt facile et très rapide.
Dans un petit village, il y a pas mal de spectateurs qui ont sorti les accordéons et les banjos pour mettre une belle ambiance musicale. Très bon tout ça.
Montgaillard, à gauche toute sur l'ancienne N20. Contrôle de passage électronique.
Ça défile plus ou moins en relais ensuite. On approche des grosses bosses et chacun se gère au mieux.
Moi il me tarde presque que ça monte maintenant. Je suis pas des plus à l'aise pour emmener du braquet longtemps sur des parties roulantes.
Village de Mercus, et à gauche encore avant Bompas.
Les bords de ruisseaux jusqu'à Arnave et puis cap en haut ensuite.
Quatre bornes qui font pas semblant de grimper. Mais je suis bien dans celle là, j'arrive à lâcher la plupart des gars qui me faisait des misères dans la plaine et je finis seul sur le Pas de Souloumbrie. Plus personne devant pour faire la liaison au dessus de Verdun. Dommage faut forcer en solo.
Descente sur Verdun. Très technique avec ses multiples virages en épingles.
Gros efforts sur la sécurité avec une personne à chacun d'eux qui fait signe de ralentir (ah bon ?!) et des gros panneaux en prévention.
La route est bien meilleure que lors de la reco un mois avant. La balayeuse est passée par là.
Difficile de prendre beaucoup de vitesse, il faut vite vite sauter sur les freins d'un virage à l'autre.
Traversée du bled, on fonce vers Les Cabannes. Deux minutes à peine et on y est.
Ravito deux au milieu du village.
- Non merci madame je veux rien, mais c'est où le plateau repas ?
- Là haut chenapan, y a le Plateau de Beille d'abord à monter 😆
- Ok ok ok, comme disait JPP aux Guignols (Jean Pierre Papin, parrain de cette édition de l'Ariégeoise).
Le village est animé il me semble, avec beaucoup de monde.
Il fait chaud en bas, mais pas trop encore, du moins en roulant. La chaleur y en a qui aime ça, mais c'est pas trop pour moi. Vingt ou vingt cinq degrés ça va encore pour pédaler, au delà c'est moins bien.
C'est 11h30 pas tout à fait. 88 km de course, de la fatigue quand même, et tu sais où tu vas maintenant. Tu sais surtout ce qui t'attend et c'est pas toujours rassurant.
Beille c'est une vacherie de montagne en course.
J'ai jamais trop aimé cette bosse infernale, mais je commence parfois à m'y sentir bien quand j'ai la pêche.
Allez, 16 bornes, 1200 m D+ et c'est finit.
Bon j'enlève la plaque et j'y go.
La première rampe te met de suite à l'aise sur ce qui t'attend.
L'entame est toujours difficile sur le début. Je suis moins fringuant maintenant.
Sur les dix premiers km, qui sont la partie la plus rude je gère au mieux, mais globalement je suis dans le dur. Les jambes tournent pas au plus rond. Je fais beaucoup de changement de rythme, assis ou en danseuse.
J'ai deux coups de fouet que j'avale au fur et à mesure de la progression.
Trois points d'eau sont très appréciables tout le long pour se rafraîchir et prendre un verre d'eau claire.
Je me fais pas trop doubler dans l'ensemble. Cinq ou six types peut-être, à peine plus. Et j'en double un peu plus. Personne est à la ramasse encore, chacun gère son effort.
Malgré tout ça reste très motivant de revenir sur d'autres concurrents petit à petit.
Mais la route tire en longueur, ça monte tout le temps sans répit, sauf à de très rares endroits en sorti de virage.
On est plusieurs à grimper à gauche de la route parfois pour chercher un peu d'ombre.
D'habitude dans Beille il y a des spectateurs qui comptent. Là j'ai rien entendu de toute la montée, à part des encouragements.
Donc j'ignore où j'en suis.
La dernière ariégeoise que j'ai fait en 2011 (arrivée à Auzat) j'ai fait 101, ex æquo avec le 100. Les grosses boules !!!
Dans celle là, au départ j'espérais une place dans les 100 sans trop y croire toutefois, car vu le nombre d'inscrits le niveau est d'autant plus relevé.
J'ai jamais trop aimé cette bosse infernale, mais je commence parfois à m'y sentir bien quand j'ai la pêche.
Allez, 16 bornes, 1200 m D+ et c'est finit.
Bon j'enlève la plaque et j'y go.
La première rampe te met de suite à l'aise sur ce qui t'attend.
L'entame est toujours difficile sur le début. Je suis moins fringuant maintenant.
Sur les dix premiers km, qui sont la partie la plus rude je gère au mieux, mais globalement je suis dans le dur. Les jambes tournent pas au plus rond. Je fais beaucoup de changement de rythme, assis ou en danseuse.
J'ai deux coups de fouet que j'avale au fur et à mesure de la progression.
Trois points d'eau sont très appréciables tout le long pour se rafraîchir et prendre un verre d'eau claire.
Je me fais pas trop doubler dans l'ensemble. Cinq ou six types peut-être, à peine plus. Et j'en double un peu plus. Personne est à la ramasse encore, chacun gère son effort.
Malgré tout ça reste très motivant de revenir sur d'autres concurrents petit à petit.
Mais la route tire en longueur, ça monte tout le temps sans répit, sauf à de très rares endroits en sorti de virage.
On est plusieurs à grimper à gauche de la route parfois pour chercher un peu d'ombre.
D'habitude dans Beille il y a des spectateurs qui comptent. Là j'ai rien entendu de toute la montée, à part des encouragements.
Donc j'ignore où j'en suis.
La dernière ariégeoise que j'ai fait en 2011 (arrivée à Auzat) j'ai fait 101, ex æquo avec le 100. Les grosses boules !!!
Dans celle là, au départ j'espérais une place dans les 100 sans trop y croire toutefois, car vu le nombre d'inscrits le niveau est d'autant plus relevé.
Je trime encore dans la bosse. Le passage dans la forêt un peu avant la Fontaine Henri IV (y montait pas en vélo lui) est le plus dur je pense en difficulté. On est en plus passablement cramé à ce niveau là.
Une borne plus loin environ, un virage à droite permet quelques mètres de récup et on arrive aux cinq derniers km.
Y a du monde à doubler encore.
La sortie sur le plateau fait du bien aux jambes et au moral.
Deux ou trois cents mètres presque à plat et c'est reparti dans l'effort. Les crampes sont pas loin depuis un bon moment.
Deux virages en lacets plus haut, je mets à peu près tout ce qui reste de jus. Le panneau deux bornes nous prévient mais je connais le terrain par cœur là.
On passe un peu à découvert plus haut, et vas y qu'on se choppe d'énormes rafales de vent trois quart avant. Huhuhu, y manquait que ça !!
Serre les dents ça va aller, y a encore quelques gars à plumer. Dernier km je remet la plaque.
Tant pis pour les crampes qui déboulent, une fois lancé on peut conserver de la vitesse, faut s'arracher, tant qu'il y en a un à portée de tir.
Les trois ou quatre cents derniers mètres je suis tout seul.
La ligne enfin, je suis à bloc, mal partout dans les jambes. M'en fous c'est plié.
Super Mountagnole encore.
Je me régale sur cette épreuve. C'est dur mais bon.
Les paysages sont superbes en haut, et en roulant aussi mais je peux pas trop vous en parler car aujourd'hui c'était pas le but premier. Ce qu'on surveille le plus en course, c'est la roue du type de devant le plus souvent.
On se pose en attendant le classement.
Y a des tables de massage pour ceux qui veulent, des stands d'expo, de quoi manger et boire, un parc à vélo et de l'ambiance festive autour du vélo.
Les copains arrivent pas loin derrière. Y a que J Luc qui étonnamment pour la première fois il me semble depuis qu'on roule ensemble, ne passe pas la ligne.
Plutôt que la côte épaisse de Beille, il a préféré l'entrecôte garnie et se pose en bas au bistrot en attendant qu'on arrive.
Voyons voir maintenant la partie classement un quart d'heure après l'arrivée.
Le tableau d'affichage fait défiler les écrans et putain j'y crois pas, je pointe à la 97 ème position. Là chui énorme clairement !!
4h05
Ça faisait longtemps que j'y pensais à rentrer dans les 100, sans jamais y arriver. Trop fort là, pour le coup c'est excellent et c'est trop top voilà.
On peut toujours mieux faire et certainement que la prochaine fois je voudrais plus, mais ça suffit amplement pour aujourd'hui.
Allez à table on est mort de faim
Sous le chapiteau dans la prairie, on se fait pas prier pour avaler le plateau repas garni de tartiflette, crudités, charcutaille et fruit.
On passe un peu à découvert plus haut, et vas y qu'on se choppe d'énormes rafales de vent trois quart avant. Huhuhu, y manquait que ça !!
Serre les dents ça va aller, y a encore quelques gars à plumer. Dernier km je remet la plaque.
Tant pis pour les crampes qui déboulent, une fois lancé on peut conserver de la vitesse, faut s'arracher, tant qu'il y en a un à portée de tir.
Les trois ou quatre cents derniers mètres je suis tout seul.
La ligne enfin, je suis à bloc, mal partout dans les jambes. M'en fous c'est plié.
Super Mountagnole encore.
Je me régale sur cette épreuve. C'est dur mais bon.
Les paysages sont superbes en haut, et en roulant aussi mais je peux pas trop vous en parler car aujourd'hui c'était pas le but premier. Ce qu'on surveille le plus en course, c'est la roue du type de devant le plus souvent.
On se pose en attendant le classement.
Y a des tables de massage pour ceux qui veulent, des stands d'expo, de quoi manger et boire, un parc à vélo et de l'ambiance festive autour du vélo.
Les copains arrivent pas loin derrière. Y a que J Luc qui étonnamment pour la première fois il me semble depuis qu'on roule ensemble, ne passe pas la ligne.
Plutôt que la côte épaisse de Beille, il a préféré l'entrecôte garnie et se pose en bas au bistrot en attendant qu'on arrive.
Voyons voir maintenant la partie classement un quart d'heure après l'arrivée.
Le tableau d'affichage fait défiler les écrans et putain j'y crois pas, je pointe à la 97 ème position. Là chui énorme clairement !!
4h05
Ça faisait longtemps que j'y pensais à rentrer dans les 100, sans jamais y arriver. Trop fort là, pour le coup c'est excellent et c'est trop top voilà.
On peut toujours mieux faire et certainement que la prochaine fois je voudrais plus, mais ça suffit amplement pour aujourd'hui.
Allez à table on est mort de faim
Sous le chapiteau dans la prairie, on se fait pas prier pour avaler le plateau repas garni de tartiflette, crudités, charcutaille et fruit.
Vers 14h30 on redescend dans la vallée.
Le spectacle est encore impressionnant dans Beille. C'est une file quasi ininterrompue de vélos, de haut en bas qui escalade cette dernière difficulté.
C'est parfois même poignant, et limite dramatique, pour les gars qui sont à l'agonie, certains debout penchés à côté de leurs vélos, ou assis dans les fossés, d'autres en pédestre courbés sur le cintre ou transpercés de crampes.
Et je sais ce que c'est que de souffrir au point de s'arrêter car ça m'est arrivé il y a plusieurs années quand je tentais la grande Ariégeoise.
Plus de jus dans Beille en milieu d'après midi sous le cagnard, c'est abominable.
Tant qu'on arrive à pédaler même un peu, c'est très dur, de la souffrance pure, mais ça passe. Par contre quand y a plus de force, de jus ou de lumière, c'est un calvaire.
Sur la deuxième moitié de la bosse, la température semble clémente et pas trop trop chaude, encore que nous on descend donc on perçoit pas pareil surement, mais sur les sept ou huit premiers km, c'est très très chaud maintenant.
Et aux Cabannes tout en bas, c'est la fournaise avec 35 degrés.
Ceux qui entame la montée vont l'avoir plus que dure maintenant.
Terrible Beille !
Quatre ou cinq km pour regagner la voiture. Les jambes sont lourdes, mais quelle superbe journée !
Très bonne organisation l'Ariégeoise.
Un parcours 2014 plus "aisé" globalement à faire, que certaines éditions précédentes, et cette arrivée à Beille c'est une bonne chose. Préférable à l'arrivée à Auzat.
Un parcours 2014 plus "aisé" globalement à faire, que certaines éditions précédentes, et cette arrivée à Beille c'est une bonne chose. Préférable à l'arrivée à Auzat.
Une course c'est jamais facile même si le parcours est plus abordable, mais cette fois il y avait moins de difficulté sur les 70 premiers km, et les routes ariégeoises sont toujours appropriées pour parcourir la montagne à vélo.
Dimanche après midi, retour pour voir les classements plus en détail.
Lol j'y crois pas. Ça abuse là 😀 !!
Je suis 97 à l'arrivée le samedi et sur l'officiel publié en ligne le dimanche, je suis 100 ème !!! Merci de pas me décaler plus svp !! Où est le bug là ?!
Bon admettons, il se peut que le chrono automatique qui se déclenche seulement au passage de chaque coureur (et heureusement) pointe ceux qui démarrent en fond de grille, qui sont plus rapides que vous sans vous doubler, finissent logiquement un peu devant vous au temps total.
Mais on sait ça en e5 minutes environ, après que chacun soit arrivé, sinon ça marche plus.
Bref ???!!!
Je vois bien le Tour de France comme ça un jour.
- Bravo le vainqueur du jour est le Suisse Chris From agé de 24 ans. Vive lui donc !
Et puis 4 heures plus tard
- Ah ben en fait non, mesdames et messieurs, le gagnant est l'Irlandais Albert Ô' Contudor qui récupère en terminant tranquillement son steak de viande espagnole survitaminée.
Dimanche après midi, retour pour voir les classements plus en détail.
Lol j'y crois pas. Ça abuse là 😀 !!
Je suis 97 à l'arrivée le samedi et sur l'officiel publié en ligne le dimanche, je suis 100 ème !!! Merci de pas me décaler plus svp !! Où est le bug là ?!
Bon admettons, il se peut que le chrono automatique qui se déclenche seulement au passage de chaque coureur (et heureusement) pointe ceux qui démarrent en fond de grille, qui sont plus rapides que vous sans vous doubler, finissent logiquement un peu devant vous au temps total.
Mais on sait ça en e5 minutes environ, après que chacun soit arrivé, sinon ça marche plus.
Bref ???!!!
Je vois bien le Tour de France comme ça un jour.
- Bravo le vainqueur du jour est le Suisse Chris From agé de 24 ans. Vive lui donc !
Et puis 4 heures plus tard
- Ah ben en fait non, mesdames et messieurs, le gagnant est l'Irlandais Albert Ô' Contudor qui récupère en terminant tranquillement son steak de viande espagnole survitaminée.
- Bravo à tous et à demain pour le classement complet 😄
Bon j'arrête là mon petit délire post traumatique, car ça changera plus maintenant et après réflexion, centième c'est acceptable, et pour tout dire c'est le top même tiens.
Déjà c'est un compte rond qui me va bien, et on peut pas dire que c'est facile de tomber pile sur le 100. A la limite, c'est même plus prestigieux que 97 allez.
Ben ouais je me console comme je peux.
Mais je préviens, rendez-vous en 2015.
Bon j'arrête là mon petit délire post traumatique, car ça changera plus maintenant et après réflexion, centième c'est acceptable, et pour tout dire c'est le top même tiens.
Déjà c'est un compte rond qui me va bien, et on peut pas dire que c'est facile de tomber pile sur le 100. A la limite, c'est même plus prestigieux que 97 allez.
Ben ouais je me console comme je peux.
Mais je préviens, rendez-vous en 2015.
Vive l'Ariège et le vélo !
► Strava - Ariégeoise - Mountagnole
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Dimanche matin un peu de vtt pour la récup active.
Ça tombe bien y a une rando de proximité à Fontenilles.
Celle là aussi ça fait un bail que j'y étais pas retourné.
On arrive au stade départ vers 8h00 et tout un troupeau de huit, Patrick, Stéphane, Nico, Fred, Luc, Jérôme, Daniel, et moi.
On sait que ça va être gratiné question gadoue gersoise. Il a plu copieux en début de semaine et une autre sauce abondante est tombée la nuit d'avant.
Inscription, café, y a un peu de monde. 300 personnes environ viendront faire les différents parcours de 20, 40 ou 60 km.
Ayant bien donné la veille, je me contente du parcours 40 qui sera amplement suffisant surtout en Single Speed. Splendide et fabuleux ce vtt.
Quelques photos au départ et on y va.
Direction les bois et les hauteurs de Pujaudran via quelques sentiers excellents.
Par contre le roulage la plupart du temps sur cette première partie est épouvantable à cause de cette satanée gadoue.
C'est vite galère avec des gros bourrages de partout. Les vtt se chargent de bouillasse vite fait. Quelques portions sur les hauteurs sont bien meilleures et très joueuses.
La moyenne est pas terrible, ça avance pas. Des parties en pédestre forcé.
Passé Pujaudran et le bord de rocade herbeux, on s'engouffre dans une merveille de trace toute en glisse. C'est super ici, même trempée et glissant on se régale et on peut rouler enfin.
Tout est bon dans ce passage, des toboggans, des petits tremplins, des butes de terre, des ponts palettes, des dévers et une trace tortueuse.
Sec ce doit être merveilleux. On reviendra l'été.
Tiens petite parenthèse au passage.
Selon l'organisation de cette rando, certains habitants de Pujaudran mettent des panneaux sur ce domaine public pour interdire le passage des vtt dans ce bois qui serait seulement autorisé aux pédestres.
Dans le même temps, la commune de Pujaudran organise une rando vtt le premier mai chaque année que j'ai eu l'occasion de faire plusieurs fois, et là curieusement on peut passer en vtt.
Faudrait savoir.
Qu'on interdise les motos où les quads, ça peut se comprendre, mais les vtt je me demande bien ce que ça peut gêner quelques vététistes qui passent et entretiennent aussi les bois, enlèvent des arbres en travers, aménagent les fossés pour passer en sécurité etc.
Ensuite si c'est interdit par arrêté, il faut des panneaux officiels qui viennent de la mairie ou de la préfecture je suppose. Et pas de quelques extrémistes qui s'approprient le domaine public.
Bon sinon, retour aux affaires un peu plus loin pour remonter, c'est un monotrace fraîchement ouvert et débroussaillé qui dévie du sentier naturel (pour cause d'interdiction soi disant - voir plus haut) où le rendement est rude jusqu'au bout. Espérons qu'il y ait un peu de passage là dessus à présent pour faire la trace.
La descente derrière est top encore jusque sur la route.
Nico nous fait de belles figures, il pousse quelques gueulantes aussi, et on rigole largement.
Remontez un peu de goudron, prenez à gauche dans le bois et vous allez être servi par la bordure du champ. Arrghh !!
J'ai fait un portage à Fontenilles !!
Les roues tournent plus (à l'arrière surtout) et donc autant porter le bike. Ça plombe le bazar sur le dos.
Infernal, j'ai mon compte. Je me régale pas du tout malgré le bon parcours et ça me saoule maintenant cet épisode. Ce qui est bien c'est qu'on est en groupe et là on s'amuse
On continue malgré tout, mais au ravito on va bifurquer vers l'arrivée car on en est à une heure et demi de balade déjà et on a fait 15 bornes à peine.
Ça continue dans des bordures de champ, c'est du délire bouseux, le roulage en pâti beaucoup de ce terrain hyper gras.
Passage sous la voie rapide, non loin de l'épisode Stafina pour ceux qui se souviennent.
Après la petite zone industrielle de Rudelle on revient sur les chemins pour la descente dans le bois.
Dès qu'on entame la montée suivante, pan crack boum hue c'est la cata !! Et un dérailleur qui remonte, et une fricassé de chape dans les rayons. Allez c'est bon on a la totale là.
Sacrée balade !
Bon pour réparer tant bien que mal, c'est demi heure de perdu. La chaîne raccourcie & rafistolée en trois morceaux.
En haut sur la route, on suppose le ravito à Lias une bonne borne plus loin, donc on garde la route plutôt que la bouillasse des champs.
Oups les bourrins qu'on est. Il était à deux cents mètres à peine.
Sauf que en allant au village, la chaîne explose de nouveau en vol.
Tout va bien ! 😀
Impossible de réparer là, donc on choppe une corde (ficelle) et c'est parti en remorquage pour revenir au ravito.
Bonjour Mesdames, ravis de vous voir.
Alors les ravitos à Fontenilles il faut pas les louper on le sait.
Y a tout ce qu'il faut mais en plus vient s'ajouter à ça, une bonne soixantaine de crêpes au moins et avec différents parfums.
C'est extra tout ça et on y fait honneur. Succulent ! Bravo.
La suite du parcours est normalement moins envahie de boue, même s'il doit y en avoir encore un paquet.
Cependant il est déjà bien tard et on a pas 20 bornes au compteur, donc on reprend la route pour gagner l'arrivée quatre ou cinq km plus loin.
Un petit vingt cinq bornes qui aura été bien, malgré tout ce périple.
La saucisse et la bière sont fort appréciables. Bravo à ceux qui ont bouclés le 60 aujourd'hui, dans ces conditions de roulage, ça relève d'une grande forme physique et mentale tout autant.
Merci à Fontenilles vtt de proposer et continuer à œuvrer pour cette épreuve avec une organisation accueillante et dévouée.
C'était la 10 ème édition, à la prochaine.
Il faudra revenir sur cette rando pour profiter de ces sentiers.
On arrive au stade départ vers 8h00 et tout un troupeau de huit, Patrick, Stéphane, Nico, Fred, Luc, Jérôme, Daniel, et moi.
On sait que ça va être gratiné question gadoue gersoise. Il a plu copieux en début de semaine et une autre sauce abondante est tombée la nuit d'avant.
Inscription, café, y a un peu de monde. 300 personnes environ viendront faire les différents parcours de 20, 40 ou 60 km.
Ayant bien donné la veille, je me contente du parcours 40 qui sera amplement suffisant surtout en Single Speed. Splendide et fabuleux ce vtt.
Quelques photos au départ et on y va.
Direction les bois et les hauteurs de Pujaudran via quelques sentiers excellents.
Par contre le roulage la plupart du temps sur cette première partie est épouvantable à cause de cette satanée gadoue.
C'est vite galère avec des gros bourrages de partout. Les vtt se chargent de bouillasse vite fait. Quelques portions sur les hauteurs sont bien meilleures et très joueuses.
La moyenne est pas terrible, ça avance pas. Des parties en pédestre forcé.
Passé Pujaudran et le bord de rocade herbeux, on s'engouffre dans une merveille de trace toute en glisse. C'est super ici, même trempée et glissant on se régale et on peut rouler enfin.
Tout est bon dans ce passage, des toboggans, des petits tremplins, des butes de terre, des ponts palettes, des dévers et une trace tortueuse.
Sec ce doit être merveilleux. On reviendra l'été.
Tiens petite parenthèse au passage.
Selon l'organisation de cette rando, certains habitants de Pujaudran mettent des panneaux sur ce domaine public pour interdire le passage des vtt dans ce bois qui serait seulement autorisé aux pédestres.
Dans le même temps, la commune de Pujaudran organise une rando vtt le premier mai chaque année que j'ai eu l'occasion de faire plusieurs fois, et là curieusement on peut passer en vtt.
Faudrait savoir.
Qu'on interdise les motos où les quads, ça peut se comprendre, mais les vtt je me demande bien ce que ça peut gêner quelques vététistes qui passent et entretiennent aussi les bois, enlèvent des arbres en travers, aménagent les fossés pour passer en sécurité etc.
Ensuite si c'est interdit par arrêté, il faut des panneaux officiels qui viennent de la mairie ou de la préfecture je suppose. Et pas de quelques extrémistes qui s'approprient le domaine public.
Bon sinon, retour aux affaires un peu plus loin pour remonter, c'est un monotrace fraîchement ouvert et débroussaillé qui dévie du sentier naturel (pour cause d'interdiction soi disant - voir plus haut) où le rendement est rude jusqu'au bout. Espérons qu'il y ait un peu de passage là dessus à présent pour faire la trace.
La descente derrière est top encore jusque sur la route.
Nico nous fait de belles figures, il pousse quelques gueulantes aussi, et on rigole largement.
Remontez un peu de goudron, prenez à gauche dans le bois et vous allez être servi par la bordure du champ. Arrghh !!
J'ai fait un portage à Fontenilles !!
Les roues tournent plus (à l'arrière surtout) et donc autant porter le bike. Ça plombe le bazar sur le dos.
Infernal, j'ai mon compte. Je me régale pas du tout malgré le bon parcours et ça me saoule maintenant cet épisode. Ce qui est bien c'est qu'on est en groupe et là on s'amuse
On continue malgré tout, mais au ravito on va bifurquer vers l'arrivée car on en est à une heure et demi de balade déjà et on a fait 15 bornes à peine.
Ça continue dans des bordures de champ, c'est du délire bouseux, le roulage en pâti beaucoup de ce terrain hyper gras.
Passage sous la voie rapide, non loin de l'épisode Stafina pour ceux qui se souviennent.
Après la petite zone industrielle de Rudelle on revient sur les chemins pour la descente dans le bois.
Dès qu'on entame la montée suivante, pan crack boum hue c'est la cata !! Et un dérailleur qui remonte, et une fricassé de chape dans les rayons. Allez c'est bon on a la totale là.
Sacrée balade !
Bon pour réparer tant bien que mal, c'est demi heure de perdu. La chaîne raccourcie & rafistolée en trois morceaux.
En haut sur la route, on suppose le ravito à Lias une bonne borne plus loin, donc on garde la route plutôt que la bouillasse des champs.
Oups les bourrins qu'on est. Il était à deux cents mètres à peine.
Sauf que en allant au village, la chaîne explose de nouveau en vol.
Tout va bien ! 😀
Impossible de réparer là, donc on choppe une corde (ficelle) et c'est parti en remorquage pour revenir au ravito.
Bonjour Mesdames, ravis de vous voir.
Alors les ravitos à Fontenilles il faut pas les louper on le sait.
Y a tout ce qu'il faut mais en plus vient s'ajouter à ça, une bonne soixantaine de crêpes au moins et avec différents parfums.
C'est extra tout ça et on y fait honneur. Succulent ! Bravo.
La suite du parcours est normalement moins envahie de boue, même s'il doit y en avoir encore un paquet.
Cependant il est déjà bien tard et on a pas 20 bornes au compteur, donc on reprend la route pour gagner l'arrivée quatre ou cinq km plus loin.
Un petit vingt cinq bornes qui aura été bien, malgré tout ce périple.
La saucisse et la bière sont fort appréciables. Bravo à ceux qui ont bouclés le 60 aujourd'hui, dans ces conditions de roulage, ça relève d'une grande forme physique et mentale tout autant.
Merci à Fontenilles vtt de proposer et continuer à œuvrer pour cette épreuve avec une organisation accueillante et dévouée.
C'était la 10 ème édition, à la prochaine.
Il faudra revenir sur cette rando pour profiter de ces sentiers.
Bon weekend de vélo encore.
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