15 septembre 2013

TransBiking09

TB or not TB ?!
La question ne se pose plus je crois.

Je devais pas la faire celle là. Et puis passé l'été, les objectifs changent ou évoluent parfois. Bonne pioche encore !

La TransBiking, si ça vous plait une fois, y a de fortes chances que ça vous captive pour longtemps.
Et visiblement je suis pas le seul dans ce cas là, si on en croit les habitués qui se retrouvent chaque fois au départ de cette belle aventure ariégeoise.


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Je vais pas en faire une montagne, j'en ai déjà pas mal dis autour, mais ce qui est sur c'est que c'était bigrement bon encore une fois.
Deux jours qui passent vite finalement, très bien remplis par une succession de traces, qui laisseront des souvenirs durables, des images aériennes à contempler, et des moments intenses à vivre.


Le plan du weekend est connu et le camp de base toujours à Vicdessos.
Arrivage d'un peu partout en France (et de Belgique) pour les soixante quinze participants.
Repas du soir et petite causerie autour du programme du 1er jour. Laurent nous éclaire un peu sur le circuit à venir.
C'est clair et pas compliqué. Ça va être copieux 😀.
72 km, gentiment répartis sur les montagnes et 3200 m de D+. Au fil des explications, l'expression consacrée, c'est qu'on aura en plus quelques petits talus supplémentaires à grimper.

Encore une nuit à patienter, et on y est.
Samedi matin c'est le grand jour, 7h00 du mat il fait nuit encore. Rassemblement dans le village, photos, dernières news et c'est parti pour la TB09 Jour 1.
C'est la deuxième édition.
La première avait eu droit à un baptême bien arrosé par moments. Cette fois la météo à joué le jeu et s'est comporté comme il se doit. Temps splendide le samedi, un ciel limpide et une lumière qui valorise tout ce qu'on va contempler.
On se met en route jusqu'à Auzat. Ça déroule peinard sans forcer, toute la troupe s'étire lentement pour se réveiller.
Un petit kilomètre avant d'entrer dans le dur. 1ère bosse vers Saleix et poursuivre beaucoup plus haut, au bout de la piste, au fond d'un sentier rugueux, et jusqu'à l'extrémité du portage déjà bien piquant. Ouf !!
La montagne c'est rude, comment qu'on fasse. Si on veut descendre ces superbes monotraces, faut aller les chercher bien haut.
La trace redescend en surplombant la vallée sur un sentier rocailleux, avant de s'enfoncer dans les sous-bois en terre pour zigzaguer abondamment dans une série d'épingles. Très bon cette entrée en matière. Amusement garanti.


Ça file ensuite rapidement vers Suc-et-Sentenac, pour reprendre un peu de dénivelé. Quelques brides de portage dans ce monotrace. On traverse le ruisseau avant de plonger sur Sentenac. Trop bon surtout que c'est bien sec cette fois. Ça remue beaucoup sous les roues au début, avant de continuer sur des portions très rapides, et pour finir sur le village, une super série de dalles de pierres, de marches, quelques épingles et un max de plaisir.

Et puis bien sur, le passage obligé des balcons au-dessus de Vicdessos. Jusqu'à Orus, Illier et Lapège. On parcours avec bonheur ce long, très long sentier ondulant. Visuel splendide en plus.
Dans ce sens, c'est un gros consommateur de jus, avec plein de petits raidars à escalader énergiquement. Presque tout se passe sur la selle.
On suit la trace gps sans trop de problème, mais faut rester vigilant. Je me retrouve souvent bien à côté, et j'ai quelques écarts de route signalés. Les copains ont aussi quelques soucis parfois.

La traversée des ces petits villages montagnards fait bien entendu partie du périple et ne manque pas de charme, dans ces petites ruelles très étroites, où seul les vtt peuvent passer bien souvent.
Après Lapège, là encore ça sent bon la régalade. Super descente rapide et bien torsadée. Tout droit dans les courbes de niveau, c'est extra. Le final en sous-bois achève la dégringolade en beauté.


Monotrace encore pour revenir en longeant le ruisseau.
Capoulet-Junac, cap vers le haut pour entamer la plus sérieuse grimpette du jour. D'entrée ça calme.
Le sentier est rude, pentu et bien décidé à vous en faire baver.
Km 30, Arquisat. Ravito numéro un. Ça fait du bien vous imaginez pas.
On a le temps, faut en profiter pour remettre de l'énergie. Y manque rien du reste, c'est toujours bien garni.

La reprise propose un sentier pas simple à négocier. Vive les petits braquets. Dur dur pour moi de passer sur la selle. Devant y en a trois ou quatre qui sont gaillards, dont Brice qui nous accompagne tout au long de cette longue bosse.
Montée sur piste avant de tirer droit dans le pâturage pour franchir plus rapidement les petits talus à rallonge.
Arggh ! Ça tire aux jambes.
Les portages en crête succèdent à quelques passages sur la selle pour passer le Rocher de Miglos.


Une brève descente, et on reprend la piste pour terminer l'ascension vers le Pla de Montcamp.
La partie finale est corsée sur la prairie. Je dois dire qu'il me tardait d'arriver. J'étais dans le dur depuis en bas, même si je sais gérer, la montagne est rude et la relâche estivale se traduit ensuite par des moments très rudes, surtout en montagne.

Tout au long de la bosse, les paysages s'ouvraient devant les yeux, mais là-haut c'est encore meilleur.
On est pas loin des 2000 m d'altitude, grand beau temps, pas un nuage, quelle journée !
Au fait, la petite escalade qui précédait, ne faisait que 14 km et 1400 m de D+. Bon... ça ira pour cette fois 😀.


Au passage, tout là-haut dans la montagne, un petit mot sur mes compagnons de roulage, qui patientent d'ailleurs en haut des bosses en attendant que j'arrive. Merci.
Outre Brice qui nous accompagnait pour se mettre au point de contrôle, il y a là Vincent du TOAC, qui passe quasiment tout sur le vtt, Jean-Marc (Pédalator) toujours en grande forme et Sébastien (Chouchen) un Breton très à l'aise partout, qui traverse souvent le pays pour venir profiter des profils de la moitié sud de la France.

Terminé les discussions et la méditation sur les sommets ariégeois, place à la descente. Elle tombe à pic d'ailleurs avec ce qu'on s'est mis pour l'atteindre. Et puis là, je file pas ma part aux autres.
Ça engage tranquillou dans les sentes de vaches sur la prairie, les chevaux restent paisibles sur notre passage. Ça penche rapidement un peu plus loin, toujours dans ces traces qui sillonnent les pâturages. Beaucoup de vitesse et ça passe tout seul.

Tiens un autre petit talus de trente mètres en portage qui va nous envoyer plein gaz sur un passage enduro. Wahou !!! C'est chaud celui là. Attention où on met les roues. C'est pas long avant de bifurquer à gauche dans le sentier qui se jette dans la pente. Excellente partie, bien esquintée par moment. Ça se passe sur le vélo, mais ça remue beaucoup. Des sentiers peu utilisés par les vététistes par ici. Pas mal de moutons qui s'échappent sur notre passage. Le quatuor de vtt descend de concert, c'est un régal.


Une petite hésitation dans la descente quand le Garmin me fait un rappel à l'ordre. Je suis en écart de route. Dans le doute avec Vincent on remonte un peu des fois qu'on ait loupé une bifurque. Finalement non, mais les compagnons de route ont aussi une trace décalée sur ce passage.
Jusqu'au village de Gesties, on alterne le rapide et le très très technique. Singletrack de folie. C'est pour ça qu'on vient, pour vivre cet instant à rallonge.
On jardine un peu dans le village, la trace est curieuse sur les gps. On trouve peu après la bonne voie.
Au départ, un escalier taillé à coup de planche dans la pente. J'essaie même pas, sauf si je voulais travailler la technique des OTB. Y en a bien qui passent je me doute.

Et puis jusqu’au village de Siguer, c'est la cerise sur l'énorme gâteau qu'on vient de faire. Un monotrace fusée, bien propre entre les petits murets de pierre, quelques arbres à éviter ou de gros pavasses qui dépassent, mais ça descend tout seul. Énorme pour finir !
Au sortir du village, arrêt obligatoire au ravito numéro deux.
Après cinquante km à travers les montagnes, faut remettre du carburant et on prend le temps de faire le plein de super. Au bord de la rivière, il fait toujours aussi beau, bref la journée idéale se poursuit.

Tout en discutant, Laurent – traceur de ces très bons parcours – nous montre le village où on doit se rendre pour continuer la promenade. Lercoul, ça s'appelle. Autant vous dire que d'après la situation du patelin par rapport à la notre en bas, ça n'a pas l'air cool à première vue. Surtout que ce sera du direct dans la pente.
Un petit talus de plus en somme 😮😀.


On quitte la table un peu plus tard pour se plonger dans l'exercice suivant. Plonger, c'est pas le bon mot d'ailleurs. Gravir sera plus adapté. Pour moi je dirais même sombrer un peu.
On repart tous les quatre vers la dernière difficulté. Pas la moindre, c'est annoncé comme un gros portage. Au bout d'une borne à peine, c'est no limit vers les hauteurs.
Le vtt prend de la hauteur sur les épaules et le mode pédestre est de mise pour un long effort. Le Jeune devant monte un maximum sur la selle, d'après ce que j'ai pu en entendre. Bravo !

Portage peu technique, sur un super sentier plutôt lisse, tout enlacé dans la pente. Un gros km à l'abri de la lumière, mais un km qui marque. Je gère, mais j'en bave. Ça parait interminable. C'est une montée duracell, ça dure vraiment longtemps 😀. Un crochet à droite dans le zig et puis un à gauche dans le zag et ainsi de suite.
Bon on en vient à bout malgré tout. À l'approche des maisons haut perchées, on peut se remettre à pédaler pour un peu de relaxe.

Traversée du village de Lercoul, pour continuer la bosse sur un chemin. Direction le Col du Grail à 5 km de là environ. Profil toujours montant. Le monotrace revient sans tarder. Cap vers le haut encore. Ça passe sur le vtt normalement partout, mais pas pour cette fois. Y a de la fatigue dans les jambes. Très sympa ce sentier encore sur un circuit qui est certes très rude depuis le début, mais qui déborde de belles choses.
On serre les dents et tant bien que mal, je bascule sur la piste. C'est nettement plus facile, et petit à petit ça va mieux. Une bonne séance de pédalage jusqu'au col. Y a un troupeau de chasseur installé à l'ombre sous les arbres un peu en retrait. Vu l'ambiance, c'est plutôt festif.
Un peu de récup sur la piste pour rejoindre la belle trace du col de l'Esquérus. Ça c'est du bon ! Déjà parcouru en 2012, avec deux névés à l'époque, je retrouve de bonnes sensations dans cette partie horizontale.

Au passage du col on attaque la descente rapide sur la route de Goulier. Facile et très ludique, ça fait du bien.
Quelques dernières petites marches pour tomber sur la route et remonter un peu vers la station. Y a un paquet de vaches en troupeau.
Sur le parking Laurent et Sylvain au pointage. On discute trois minutes du final et je repars. Il reste dix km de descente quasiment. J'ai retrouvé la pêche. Fatigué certes, mais avec de l'envie et quelques cartouches à envoyer encore.

De plus je connais la trace pour l'avoir déjà faite dans l'autre sens en montant.
Descente du GR10b. après un petit talus de 50 m, on entame la perte d'altitude dans le bois. Pentue au début, deux ou trois virages serrés et à fond sur le sentier. C'est facile et sans trop d’embûches  Le ruisseau plein de pavés à passer et ça repart de l'autre côté. Ça descend pas vraiment, sur une trace très roulante, mais technique souvent, qui ondule plus ou moins. Faut pédaler encore un peu avant d'accrocher l'entame de la descente vers la piste.
Emporté par l'élan par contre, je me loupe la bonne trace à gauche et poursuit sur la piste en parallèle.
Je pige mieux maintenant, en comparant les traces, le km qu'il m'a manqué sur le sentier du haut.
Dommage ! Ce devait être un bonus non négligeable. Et surtout je pige pourquoi, je me retrouve avec Jean Marc au village d'en bas ensuite.


Au bout de la piste, la sente dégringole vers Goulier.
Sensass celle-là aussi. Chevauchée véloce entre les arbres jusqu'au petit hameau. Le final après la route est plus engagé dans la pente, avec quelques secousses franches.
C'est pas finit, le négatif se poursuit au galop vers Olbier. De la terre, des arbres, des cailloux, de la joie et des émotions qu'on aime.
Mais les bonnes choses ne s'arrêtent pas là. Après les dernières maisons, le monotrace suivant va précipiter la chute vers Vicdessos. Terrible ce dernier morceau. Une cascade de virages en enfilade entre les murets de pierre.
Trop trop bon ouais !

Il reste plus qu'à dérouler le dernier km au bord de ruisseau pour terminer le parcours paisiblement.
Waouh ! Grandiose encore. Ravi de terminer aussi.
On s'est fait une journée vtt extra c'est clair.
72 km 3500 m de D+. On avait donc un "petit" supplément en dénivelé. De gros efforts oui, mais chaque fois largement récompensé par ces descentes géantes.
8h25 de temps total et 7h25 sur la selle. Enfin pas toujours dessus 😀. Sacrée journée !


Tout le monde arrive petit à petit, les mines sont réjouies. Le ravito d'arrivée a du succès, la bière aussi. Les discussions sont animées.
Un peu plus tard, une fois douché, j'évite de rester allonger sur le plumard sinon je vais partir direct pour trois heures de sieste. Je sens bien la grosse fatigue pour le coup.
Autant rejoindre le bistrot de proximité avec les copains, histoire de refaire le parcours et de boire une petite pinte.

Repassage à la cantine pour le repas du soir, avant de rejoindre les piaules de bonne heure. On est quatre dans la chambrée avec Yohan, Fabrice et Nicolas. Un peu de causette avant de plonger pour une nuit de récupération active.
Il a plu parait il durant la nuit. J'ai rien entendu.

Dimanche matin, en piste pour le Jour 2 de la TB09.
Départ 8h00 après le petit dèj et le check up rapide du vélo. Tout est en ordre.
Aujourd'hui ce sera plus cool. 44 km et 1400 m de D+ environ.
Je vous le dit tout net avant de commencer à écrire, ce sera un caviar de circuit.

Le temps du jour est couvert, mais la température plutôt douce.
Attaque franche vers Orus. Moulinage, travail de la force sur les manivelles au début et puis bien vite, on passe sous le vtt. Portage déjà. Vive le sport ! C'est pas très long, mais bon... on sent bien que ça monte.
Un petit bout de route avant d'attaquer les sentiers en balcons dans le sens qui va encore mieux aujourd'hui. Hier c'était profil montant, maintenant ça va fuser plus rapide. Excellent et meilleur bien entendu.


On est pour un moment quelques étages très au-dessus de Vicdessos. La trace est ultra joueuse et rapide avec des relances pour passer quelques dalles rocheuses pas trop difficiles.
On y retrouve toujours les mêmes à s'amuser sur le devant. Vincent, Jean Marc et aujourd'hui le trio de Gapençais. Notre ami Chouchen a subit quelques soucis de trace ou de mécanique, je me souviens plus trop.
Toujours est il que ça chôme pas trop, et chacun se régale.

Village de Sentenac, descendez par là c'est super bien. Effectivement, un bonheur de plus.
On se remet à grimper un peu pour passer le monticule et se laisser glisser vers Saleix.
Si hier j'étais plutôt souvent dans le dur, aujourd'hui ça va nettement mieux. Je me retrouve la pêche et des bonnes jambes. Ça fait plaisir !
Du village au Pont de Judzé, c'est une pure trace technique et super agréable. Faut filer de bons gros coups de pédale parfois, mais ça satisfait tout le monde assurément.
Le petit pont est ultra glissant, pas de risque inutile. Par contre derrière, quand je parlais de caviar tout à l'heure, on y est en plein. On déguste de l'exquis. Sentier virevoltant entre les arbres et autour des roches. On longe le ruisseau avec un torrent de sensations.
Si on devait classer les passages, celui ci serait bien placé dans le quinté de tête.
Bien sur il faut aimer les passages un peu techniques et jouer du cintre autant que des manivelles pour prendre la bonne trajectoire et avoir la vitesse adaptée. Comme des gosses là-dedans, j'adore.
Et ça continue jusqu'à Auzat et bien plus loin encore l'amusement. Que du monotrace pour progresser.
Le terrain est parfait malgré la pluie de la nuit. Pas de boue, d'humidité ou quoi que ce soit de gênant depuis le début.

Tiens un petit portage qui s'amorce maintenant.
Oups ! Accrochez vous, celui là c'est un vrai de vrai, copieusement accidenté et bien raide. D'ailleurs ne serait ce pas ce petit ruisseau qui rugissait sous le déluge l'an dernier ?
En tous cas, ça grimpe sec. Physiquement ça va, la forme se maintient. Les Gapençais ouvre la voie. Le jeune Vincent est loin devant certainement. On crapahute un bon moment avant de prendre la piste.
Gros pourcentage à faire, mais ça passe bien sur la selle.
On se retrouve ensuite sur l’aqueduc de Bassiès. Génial ce passage. Large et sécure, y aucun risque de se mettre une taule. Faut juste faire attention au rocher sur la fin, qui forme une voûte très basse.
Passage très aérien et splendide, avec une vue plongeante sur la vallée.

4 km à plat pour se retrouver au ravitaillement un.
CP1, les Escales que ça se nomme. Arrêt obligé.
Première moitié de parcours épatant. C'est parfait !
On mange un peu, tout en discutant avant de se remettre en selle. On est toujours six à rouler ensemble, plus ou moins éparpillés dans les bosses.
Descente bien consistante sur le village de Marc. Ça remue beaucoup. Très bon mais rude sur les gros pavés locaux. C'est sec, ça passe partout. Une ou deux épingles bouillantes malgré tout.


En route pour la difficulté suivante. Derniers gros efforts de la journée.
Une longue piste rugueuse qui serpente dans la forêt. Quatre km de dur labeur, toujours en prise sur les manivelles, la pente se calme quasiment pas et parait même s'accentuer au fur et à mesure des virages. Chacun monte sur son rythme, et gère son effort. Pour ma part, ça passe partout bien mieux que la veille.
On se regroupe en haut avant de poursuivre sur le sentier. Profil plutôt descendant, avec quelques talus encore, mais pas de difficulté.

Changement de musique dès qu'on met la barre à droite toute. Grosse descente.
Un monotrace sensass, mais bien glissant, raide et tortueux. Je me régale, mais c'est du costaud. Un paquet de grosses racines en travers, idéal pour tacler la roue arrière ou faire des cabrioles. Un ou deux passages enduro trop durs pour passer sans se mettre en miettes. Toujours pareil là-dedans, ça demande une bonne maîtrise.
Ça secoue épais et partout autant que je me rappelle. La deuxième partie est encore un poil plus intense droit dans la pente. Le final se calme un peu en longeant le ruisseau, mais enfin y a encore matière à abuser de grandes sensations. Terrible ce passage. Merci le traceur encore. On comprend le pourquoi du comment des bosses.

On file maintenant à Mach 2 sur le bout de route qui descend à L'Artigue, avant de recommencer l'immersion dans les sentiers qui se succèdent les uns aux autres.
Bien vite ensuite c'est le retour au même ravito qui fait doublon.
CP2, on fait une nouvelle escale.
La boucle, superbe, faisait 10 km. Le plaisir lui, beaucoup plus long que ça au final.
Y a du monde cette fois autour de la table.
On grignote un peu, on cause beaucoup en prenant du bon temps.
Le temps se maintien toute la journée. Pas de pluie. Impec.

C'est l'heure de conclure le parcours, mais avant, on va bien reprendre quelques réjouissances.
Premièrement le retour sur l'aqueduc. Toujours fun et apaisant.
Et puis instantanément  l'horizon bascule, le compteur s'affole, la banane se dessine et tout le groupe se balance dans la pente.
Superbe descente, un caviar de plus. On déguste aujourd'hui. Laurent nous avait prévenu que c'était un joli morceau. On est tous d'accord je crois. 

Très rapide encore au début, entre le talus et les arbres. Plus loin c'est les pierriers qui nous proposent un remue ménage furieux. Vaut mieux aller vite là-dessus, pour maîtriser la trajectoire.
Excellent jusqu'en bas.
Les bords de ruisseau, encore du monotrace tout le long, jusqu'à reprendre la trace au pied du portage de ce matin.
Et on refait donc ce fameux passage tout en pierre qui était ruisselant l'an dernier sous le déluge.
Cette fois sur le sec, ça envoie. Gaufre interdite, sinon ça peut faire vilain. Total régal !
Pour se rapprocher de la fin, la poursuite du sentier en sens inverse continue jusqu'à Auzat.
La rivière nous conduit comme hier sur le dernier km.
Fin de la balade. C'est passé vite aujourd'hui.
Et avec de bonnes jambes, c'est encore bien meilleur, on en profite un max.
44 km – 1600 m de D+ - 4h23 de temps total et 3h52 de roulage. Excellent, ludique, idéal pour un deuxième jour.
Bravo Laurent. Quels parcours !

Tout le monde arrive en suivant. Après la douche et un peu de rangement, le repas tombe bien pour se refaire un dernier rassemblement entre amateurs de ces très bons parcours.
Je dirai que ayant failli ne pas venir, je ne l'apprécie que plus encore cette TB09, et j'aurais manqué quelque chose de grand.
Comme je disais plus haut, la question d'y aller ou pas ne se pose pas ou plus.
Les images et les bons moments de cet épisode deux reviennent et repassent sans cesse en ce début de semaine.
Le temps est gris mais qu'importe, on a pris le soleil durant deux jours.

Faut que je salue un paquet de monde et pour pas en oublier, je vais dire tous.
Merci mes potes de chambrée, Nico, Fabrice, Yohan; Mes compagnons de roulage sur les deux jours qui m'ont bien attendu, Jean Marc, Vincent, Sébastien et les Gapençais volants.
Salut aux Roannais aussi. Bravo à Viviane qui est venue en solo pour découvrir ce raid ariégeois.
Enfin bref, ravis d'avoir partagé tous ces instants. Et merci à Yohan pour le covoiturage.
Au plaisir de se retrouver encore sur la selle, ou ailleurs dans l'avenir.
C'était parfait.
Je crois que ça m'a plu, ce weekend ensoleillé 😀.

J'ajouterai pour finir, toute une tonne de remerciement au Team TransBiking au complet.
Toujours présent sur les parcours pour aiguiller, conseiller ou renseigner, faire des photos, accompagner les riders, tenir les ravitos etc.

A la prochaine.




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