24 février 2013

Garoutade

Pour faire court, le mois de février est le meilleur de l'année et sur ces vingt-huit jours, chaque année il y en a toujours un qui compte beaucoup plus que les autres on dirait.

En tous cas, c'est un jour que beaucoup n'oublient pas, que ce soit avant, pendant et après.

► Srava -          Garoutade

CR de Jean Yves et de Labeu

Avant le jour J, faut déjà se débrouiller pour dégoter le 
fameux sésame sans quoi ce sera un jour sans. Et ne pas oublier de se préparer à toutes les surprises.
Pendant, le paramètre dominant c'est le plaisir. Même s'il s'accompagne parfois d'efforts éprouvants. Plaisir intégral, simple, intense, acharné peut-être et autant de qualificatifs selon les personnes.
Et après, avec le recul on revit très longtemps cette fabuleuse journée de vtt.



Au club on se déplace toujours en bon nombre pour cet évènement qui nous lance la saison en quelque sorte.
2013, on est 13 à descendre plein sud.
L'occasion d'un weekend complet pour rouler sur les multiples traces de cette région des PO.
Cette année, on se pose au camping du Canigou à Espira de Conflent.
Situé au pied de la montagne, le coin est sympa, déjà ensoleillé et à l'abri du vent.
Déjà testé lors de la TB66, c'est une valeur sûre qu'on adopte volontiers. Accueil, qualité et convivialité.


Arrivée le samedi matin, on s'installe avant de revenir au départ du raid pour finaliser l'inscription, retirer les plaques, saluer les connaissances et profiter de l'après-midi pour un petit échauffement.
Au départ on voulait tester les descentes du topo guide, mais devant le zef qui est plutôt violent, on se rabat sur les vingt premiers km du parcours.
On en ajoute cinq ou six de plus pour achever d'arriver au camping en vtt.
Belle balade déjà pour se mettre en jambes pour le lendemain.
Une fois repomponné, on retourne à Ille-Sur-Têt pour apprécier l'apéro mis en place par l'organisation.
Bière et muscat du pays s'y déguste avec plaisir. La team AC Illoise, qui organise la Garoutade chapeaute l'organisation comme d'habitude.
Beaucoup de monde présent sur ce mini salon composé autour du vtt.



Un stand TwoNav pour les GPS de la marque espagnole, François sur le stand TopWheels qui propose le montage des roues à la carte, Laurent qui présente les superbes maillots Band of Riders et puis le stand CAMINADE qui présente ses vélos.
Le 29 pouces en noir mat est splendide, le TS en bleu turquoise brillant est tout aussi superbe.
Vtt à personnaliser selon les envies. Bon vent à CAMINADE (question vent y sont bien pourvu là-bas 😀).


Enfin, le dernier stand où il y a foule c'est celui de l'apéro vous vous en doutez.
Ça bouchonne comme dans certains singles un peu plus loin sur les hauteurs.
Discussions entre potes, entre passionnés, entre copains, tout le monde se retrouve dans l'ambiance de La Catalane.

Retour sur le camping pour se restaurer un peu plus. On est une vingtaine autour de la table garnie avec plein de bonnes choses.
En fin de soirée, un dernier petit passage au bar s'impose pour s'hydrater convenablement en vue des efforts à faire le lendemain, et puis cap sur les chalets pour une petite nuit 
tranquille.


Dimanche 24 février, jour J. La Garoutade 17 ème du nom.
Pour ma part, c'est la septième d'affilée et je fais parti des piquousés graves comme plein d'autres dès qu'on y a posé les roues une première fois.
La météo du weekend, le froid de l'hiver, le coup dur de dernière minute, en a empêché quelques-uns de venir, mais la quasi-totalité sont là certainement, ou pas loin d'y être déjà vers 7h30.

D'ailleurs les premiers démarrent déjà.
La France du vtt se déplace pour cet évènement et on y retrouve tous les connaissances habituelles des bons rendez-vous vtt.
La température est inquiétante, le vent glacial, y a même un nuage menaçant sur le village,
il a neigé un petit peu dans la nuit, et donc tout va bien en somme 😀.
La Garoutade est pleine de surprises côté météo parfois.
Mais on aura le soleil qui bien que timide souvent, est prévu sur la journée et la météo est fiable maintenant.
Tout le monde est en mode roulage polaire, et j'opte pour l'option grand froid au début avec possibilité de se découvrir un peu par la suite.
C'était le choix idéal sur la journée.



On démarre un peu éparpillé au club, entre 7h40 et 8h00.
On a ensuite l'occasion de se retrouver sur le parcours selon le mode de roulage de chacun.

On y croise aussi les potes venus d'ailleurs. Le programme du jour en chiffre est clair et sans ambiguïté. Prenez le numéro du département (66) pour le kilométrage et ajoutez 3000 m de D+. Santé les gars !
Le circuit 2013 reste du côté sud du village, dans le sens anti horaire encore cette fois, et sur un départ inédit.
Ensuite la trace comportera pas mal de similitude avec le parcours 2012.
Les vingt premiers km sont plutôt gentils mais avec tout de même quasiment mille mètres de dénivelé.

Et le vent dans le nez, force cinq au moins.
Pas de balisage bien entendu, la navigation se fait au gps avec la trace fournie par mail quelques jours avant.
Certains n'aiment pas, c'est une minorité je pense. Pour ma part, je m'en sers depuis longtemps et je préfère ce système.
Faut juste être vigilant, anticiper autant que possible et être aussi parfois intuitif.
Il peut arriver qu'on se plante quelques fois, ça m'est arrivé trois ou quatre fois, mais c'est seulement de quelques dizaines de mètres au max.
On s'aperçoit vite de l'erreur. RAS sur la trace.



La première partie se fait vent de face. Vent très froid et puissant qui donne l'impression de tailler la peau. Parfois certaines rafales sont très violentes.
Sur le tout début du parcours comme d'habitude, on est sur quelques bornes de calme avant de rencontrer une première bosse plutôt musclée.
La veille, les pourcentages nous avaient un peu surpris à froid. Aujourd'hui ça passe nettement mieux mais faut appuyer, et même si c'est pas très long, ça calme.
Bon ça permet de se mettre à la bonne température aussi.
Une première petite descente vibrante qui était en petit portage en 2012 et on remonte sur les hauteurs par la piste.
Là pour moi il fait trop chaud sous la veste windstopper et les jambières deviennent inutiles aussi.(
En roulant à allure normale le froid n'est pas gênant.

On roule à quatre pour le moment avec JeanMi, Martine, Alain et moi.
Jean Luc, JeanBa, Guillaume sont tout près derrière. Fred, Benoit, les deux Stéphane, Nicolas et Charles adaptent leur allure.
La descente suivante qu'on connait bien, nous replonge rapidement et de fort belle manière sur Bouleternère. 



Y a un peu de monde dans le monotrace donc faut être patient parfois.
C'est sur cette sente que se trouve la fameuse grosse marche qui est plutôt impressionnante.
J'en ai vu à chaque fois qui passent plein fer au milieu et rapidement. Bravo ! J'ai jamais osé faire comme ça.
Je la passe tout le temps, mais à droite en technique douce et trialisante.
Ça passe nickel et sans danger réel, et même si on se loupe, au pire on se couche et à très faible vitesse c'est pas très grave certainement.
Il n'y a que ce passage délicat, tout le reste c'est le top déjà.

Village de Bouleternère, traversée du ruisseau (sec la veille) et avec 10 cm d'eau aujourd'hui. Sans problème sur le vtt.
Remontée par la route d'abord et puis le chemin à droite bien raide avant de retomber sur la piste principale vers le premier pointage.
Une nouveauté cette année. Avec l'aide des iPhones, on est flashé cinq ou six fois durant le raid.
Des contrôles de passage plutôt pour la sécurité de tous je suppose, pour connaitre les positions, savoir qui est passé et pouvoir vérifier que le compte est bon.
Tour à tour, c'est Laurent, Damien ou Brice qui pointent. La plupart du temps ils sont en mode frigo, en statique pour pointer les Garouteurs.
On termine la bosse pour gagner une descente rapide dans le décor brulé qui nous envoi sur une partie joueuse et inconnue.
Quelques toboggans de larges monotraces superbes à rouler.

 Un petit poussage et retour sur piste tranquille avant un petit monotrace ludique sur quelques centaines de mètres.


Enfilades rapides entre les arbres, petites relances et vitesse max pour en profiter à fond.
On déroule ensuite sur quelques km de portions roulantes avec le vent pleine face qui nous oublie pas.
Chemins en bordure de vigne avec le Canigou sur le fond du décor.

Pour suivre, un monotrace déjà visité nous invite à la fête.
Une partie montante sans grosse difficulté avant d'onduler joyeusement et un bon moment un petit peu plus haut.
Superbe et ultra plaisant.
La redescente rapide et sportive est de la même tonalité avec son passage tortueux sous la végétation un peu plus bas.
Ça nous conduit direct jusqu'au ruisseau asséché. Mini portage gentil et reprise du moulinage sur la petite trace sympathique qui bordure la roche.

Il y a du dénivelé à faire ensuite, donc cap vers en haut. Mais avant ça, une pause s'impose au ravito numéro un.
Vingt-quatre km au compteur, et mieux vaut ne pas faire l'impasse.
De plus on connait la qualité de ces ravitaillements. À peine cinq minutes suffisent pour se restaurer et éviter de trop se refroidir.
Reprise du pédalage sur la piste pour refaire une belle boucle identique à l'an passé.
Une piste pour grimper la première partie et un beau monotrace à rallonge pour terminer l'ascension. Quelques petits poussages sur les passages trop raides et ensuite, un superbe final dans les chênes lièges.
La descente qui suit est une typique de l'épreuve. Remuante, technique et pas de tout repos. Un régal quoi !




Pour faire refroidir les freins, en piste pour un peu de D+.
On a encore le temps pour le dessert et donc, vous reprendrez bien un morceau de CH3.

De mémoire, il me semble que pas une des Garoutades que j'ai fait échappe à son ascension.
C'est pas moins dur en le connaissant par cœur. Tranquille et d'une extrême gentillesse au début, sur un petit km.
En fait, jusqu'à ce qu'on revoit Laurent qui flashe le tag de la plaque, tout va bien.
Le vent est d'ailleurs un peu absent sur ce passage car on est plus ou moins à l'abri.

Et si on n'oublie pas de tourner la tête sur la gauche par endroit, on aperçoit toute la vallée de la Têt avec les Orgues d'Ille qui surplombe le village.
Quand on bifurque à droite, ça va changer de musique. Oh c'est pas très long, seulement deux bornes, mais no limit sur les pourcentages les plus rudes.
Cette année c'est la double peine on dirait. On doit lutter contre la pente et en plus contre le vent. Bien qu'on l'ait parfois dans le dos, on l'a pas mal sur le côté.
Ça rend la bosse encore plus gaillarde que d'habitude. Sacré épisode à chaque fois !



En haut, pour souffler à l'abri du vent, un bon monotrace qui termine la grosse grimpette. 
Avant d'entamer la méga descente, il faut appuyer encore un bon moment pour vaincre tout le dénivelé.



Le plaisir dans ces sentiers est intense malgré l'effort. Mais c'est le tarif qu'on s'impose pour attraper la grosse descente sur Veinat de Baix.
Attention, c'est du lourd dans la notion de plaisir. Très longue, très technique bien souvent et avec aussi de belles variations de terrains.
Rocaille, roches, terres fuyantes, dévers bien murs. Total régal d'un bout à l'autre.
Et puis j'ai pu la faire en intégralité sur la selle cette fois, même la grosse marche à un moment que j'ai pas réussi il y a une quinzaine de jours en arrière, alors qu'on venait re respirer le parfum de ce raid.
Et l'an dernier j'étais en SS et sans fourche, alors autant vous dire qu'avec des suspensions à rallonge, ça descend tout seul cette fois.

En bas Yann est présent pour le contrôle de passage.
Un peu de récup tranquille dans la vallée avec une paire de bornes bitumées pour joindre la longue montée de Casefabre.
4 km de positif sur pistes et chemins pour arriver au petit village. Pas de grosse pente, ça passe bien.



Après le bled, on poursuit un bout de goudron avant d'attraper le sentier vers Sainte Marguerite, où on est au deux tiers du parcours.
Le monotrace suivant est extra. Profil montant avec de sévères raidars parfois.
Sensass à rouler sur ces parties arides et rocailleuses qui serpentent dans la végétation.

Si on est encore assez frais (physiquement bien sur, car le vent maintien la fraicheur aujourd'hui 😀), ça passe intégralement, mais là non.
Les efforts depuis le départ incitent à jouer l'économie pour pouvoir finir convenablement et garder de la fraicheur pour les descentes.
Ce superbe single arrive au ravito numéro deux (km 46).
Mais avant, on se remet une couche de grosses sensations dans la descente.
Rapide et palpitante celle-là, et qui chahute aussi pas mal sur les passages rocheux.
Tout bon jusqu'en bas. La Garoutade encore et toujours. Quel pied !
Le Yeti est à la fête, toujours précis et confiant. Ça facilite bien les choses.

On retrouve Damien et ses collègues sous la tente.
Je suis avec Guillaume qui a coupé une boucle à cause d'une gaine de dérailleur arraché.
On se restaure avec les multiples denrées proposées.
Ravito très coloré, richement fourni et avec aussi du chaud (bouillon et café) qui est proposé aux participants.
Quelques minutes appréciables pour refaire le plein.



Je repars sans trop tarder, le froid se fait sentir et il faut se remettre en température.
Pas de bosse mais un passage en liaison qui déroule du sentier joueur et des petits bouts de piste jusqu'à la grande bâtisse (Mas d'en Mestres).
300 m de route à vive allure (brrr), et on enquille le monotrace qui va bien.
Bien engagé, sinueux au début avec de bonnes petites marches et remuant jusqu'en bas.
Très bon encore. Même si on connait un peu ces passages, c'est toujours un max de plaisir à descendre sur une Garoutade.

Au petit bourg, on termine par une route jusqu'au village de Saint-Michel-de-Llotes.
J'avais pas de reste chaud à la fin de ce plongeon. Moins de soleil dans cette vallée un peu camouflée, et puis dans les descentes on transpire pas, surtout aujourd'hui.
J'avais de quoi me couvrir, mais il me tardait un peu que ça remonte pour réchauffer tout ça.
Y a qu'à demander en fait.
En sortant du village, on vire sur la piste à gauche pour la montée classique. On reste pas longtemps dans le classique.
Un km à peine (et sans peine) et puis un sentier à droite. Pan ! Celle-là, c'est pour vous les gars. C'est plutôt du genre rude à ce stade du raid. Le froid disparait bien vite.
Ça passe quasiment mais au prix de très gros efforts. On est clairement en train d'en baver (pour rester poli).

J'étais ravi de retrouver de la route au sortir de cette "petite" surprise.
Une paire de km de route qui permettent de respirer normalement et finir d'arriver en haut.
Pas trop le choix visiblement pour monter, à moins de remettre encore des monotraces à très forts pourcentages ou mieux (pire ?) des portages.
La route ou la piste en fin de parcours, ça me va et c'est pareil pour 95 % des gars je suppose.



Col de la Croix de la Falibe ça s'appelle tout au bout quand on oblique à gauche.
Un panneau indique "dolmen" et on aperçoit la piste qui continue de grimper. Tout en haut, un participant.
Je le rejoint et on peut discuter quelques minutes. Superbe vtt Specialized en 29 pouces, casque intégral et plutôt gaillard le bonhomme.

J'ai su par la suite qu'il avait enquillé environ 3500 m de D+ la veille le samedi. Arggg!! Chapeau mon gars ! Deux Garoutades (au moins) dans le weekend c'est hardos et peu commun. Au plaisir de se revoir.
On finit ensemble jusqu'à ce qu'on reprenne le sentier du dolmen.
On est sur une des merveilleuses et subtiles nouveautés du raid. Profil montant, poussant parfois, splendide toujours, pour rejoindre le monolithe.
Ce qui va suivre est comment dirais-je… garoutadissime ??!! C'est toute la magie qui s'engage dans le monotrace qui suit.
On aime - un peu, beaucoup, passionnément, à la folie (rayez les deux premières mentions   😀). Et tout le monde aura cette sensation certainement, surtout après les grosses descentes qui ont précédées. Là ça va tout seul, dans un calme imperturbable.
Très long serpentin qui se tortille entre les arbres, avec plein de petites variations de pentes, quelques marchelettes gentilles, c'est rapide, ultra joueur, sans aucun piège, pas de cailloux. Bon bon trop bon ! Terrible ce passage ! Merci les gars.
Par contre, faudra rajouter un panneau après le dolmen qui indique "Nirvana". Mais non j'exagère pas… je gère.


Ça montre aussi que la Garoutade demande de gros efforts pour venir chercher ce type de trace, mais ce sont jamais des efforts en vain, gratuits ou inutiles. La récompense compense plus que largement.
Bordel que j'ai aimé ce passage et puis on m'y reprendra à le refaire.

Bon ça c'est fait et c'est bien fait pour nous. Mais c'est pas encore finit.
Arrivé en bas (snif, déjà ?), il reste une dizaine de km. On remonte un petit peu, pas bien fort heureusement, pour rejoindre le dernier gros dénivelé négatif.
Descente de la citerne sur Saint-Michel. Grosse régalade à tous les niveaux.
Si on a encore suffisamment de fraicheur et de lucidité, c'est du bonheur plein gaz et durable.
Le passage de l'arbre dans la deuxième partie a été rendu plus facile qu'avant encore.
Les ornières de gauche t'emmènent sans risque (sans trop de risques disons 😮) jusqu'au bas de ce gros passage.

Descente typique de la Garoutade, longue, vibrante, à sensations fortes. Ce sont aussi des descentes qu'on peut faire quel que soit son niveau, à condition de maitriser un peu la technique. Et aller vite ou pas, ne change rien à l'histoire, c'est toujours un plaisir de grande qualité.
En bas ne pas oublier de virer à droite. Il ne faut pas s'engager en face. Même si c'est tentant de continuer à dévaler.



Légère reprise d'altitude sans difficulté, mais deux petites bornes quand même.
C'est pas violent, mais ça use à force de moulinage. Ce qui est sûr, c'est que c'est bien la dernière.
Et puis soudain, à gauche toute. On bascule dans le vide à l'entame du dernier caviar. Dernière petite gourmandise avant de terminer.
Un prodige de la nature et des traceurs ce passage. Fabuleux ! Laissez aller et appréciez le délice.

Enfin, Ille-Sur-Têt droit devant reste illuminé sous le soleil. La tour centrale s'élève sur les maisons et on retrouve les Orgues à l'arrière-plan.
Faut dire qu'on a le temps de zieuter les environs sur cette dernière partie plane et dégagée.
Grace au vent qui nous a pas top lâché aujourd'hui et qui là pour le coup est plein visage, on circule pas en mode TGV.
Les jambes sont plus à la fête.
Trois km pour toucher au but, ça passe assez vite malgré tout.
Content de revoir la Catalane et de se mettre au chaud.
Les chiffres sont conformes, mon Garmin me donne 67 km tout rond, et 3000 m de positif. 5h39 de roulage et 15 minutes d'arrêt.
Costaud l'aventure, cette fois plus que les autres.

Pas besoin du gps pour trouver la tireuse à bière. Le plaisir continue dans le verre et autour de la table en attendant les copains qui arrivent chacun leur tour.
Salade, fidéoua, vin, fromage, croustade, café, re bière, tout est là pour reprendre des couleurs.
Organisation complète et bien rodée. Très fort la Garoutade. 



Une fois toute la troupe bien rentrée, on salue tout ce petit monde avant de repasser au camping, et rentrer vers la Ville Rose avec le plein de souvenirs, de sensations fortes, de fous rires copieux, d'aventures ordinaires extra, etc etc.
Bravo à tous pour l'avoir faite. Tout comme les autres éditions, fallait pas la manquer celle-là.
Merci Brice et toute la bande de l'AC Illoise. C'est le top ! 
Qualité de l'ensemble et deux jours complets cette année.

La septième aura été la plus rude pour moi. Cinq cent mètres de plus en dénivelé que sur les éditions précédentes, ça compte et ça se ressent.
Le froid et le vent ont dû aussi contribuer à la surdifficulté.
Le plaisir de rouler là-bas quant à lui reste identique. On en prend une bonne dose pour bien débuter l'année.
Faut être préparé un minimum sinon c'est très très dur de finir. Mais quand on y est, c'est extra.



Bref, j'ai encore aimé et c'est peu dire. Ça vous surprendra pas en même temps. Trop fort ce raid.
On comprend que pleins de riders y reviennent tout au long de l'année, ou qu'on y vienne d'un peu partout en France.
Il souffle toujours un vent de bonheur finalement sur cette épreuve.
Grand vent cette année, et donc grand bonheur encore.
Que ça continue.

2014 c'est loin ok, mais on patiente 😀😎.



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