3 juillet 2011

Roc Cadurcien

Sortie de rattrapage dans le Lot ce jeudi 14 juillet. 
Jour de Fête Nationale, on se fait notre défilé à nous.
Pour cause de Raid des 3 Vallées, on n’a pas pu être présent au Roc Cadurcien le Jour J.


Quelques testeurs du club étaient néanmoins présents et ont pu apprécier un tracé comme d’habitude parfait pour se régaler.


Y a pas foule au départ, avec trois Maillons Libres seulement.
Levés aux aurores. Julien, Nico (JLPU) et moi. On est fin prêt à 8h00 pour enclencher les pédales du côté de Terre Rouge à Cahors.
Les GPS bien positionnés et en ordre de marche font la trace.
Quelques précisions sur ce qui nous attend, environ 75 km avec 2100 m de D+.
Un bon dosage de surface, longueur par hauteur 😀.

Le tout début du parcours vous fait traverser le quartier pour chauffer les jambes, la température est idéale avec une petite quinzaine de degrés et le ciel pas complètement dégagé.
Il a eu de bons orages la veille sur la région et le terrain devrait être un peu humide avant que le soleil prévu apparaisse.
La première bosse en monotrace est gentille mais pas commode à froid. On est assez vite en haut.
Les sentiers se touchent dans le coin, et de l’un on passe sur l’autre avant de redescendre de là où on vient quasiment.
Départ du raid on ne peut mieux, joueur et plaisant d’entrée.

On emprunte des sentiers qu’on a parcouru en 2010, mais dans l’autre sens.
Faut savoir que dans un sens ou dans l’autre, c’est toujours le top ces monotraces.
Et merci au GPS car les traces sont souvent parallèles, les changements de direction nombreux
et si vous connaissez pas le coin, c’est deux heures à tourner en rond garanti.
Le terrain est un peu collant par endroits, mais ça ne gêne pas trop le roulage.
Exit la poussière du coup et une souplesse bienvenu sous les roues. Quelques projections dans les descentes rapides.

Montées & descentes se poursuivent dans les sentiers, régal de chaque instant.
On repasse sur le superbe monotrace de la gravière qu’on a tenté de grimper l’an dernier.
Dans ce sens ça passe bien, on peut même tirer des tout droits entre les épingles. Sensass ! Et le final de ce sentier sauvage est un véritable bijou.

Pour remonter vers le Mont Saint Cyr, c’est un bout de chemin et un monotrace copieux, avant de replonger sur Cahors.
Belle descente vibrante et très joueuse.
La bosse suivante est pas trop compliquée, toujours tout droit, mais plutôt longue jusqu’à ce que vous repreniez un long bout de route qui permet de souffler un bon coup.
Descente supersonique sur l’autoroute, attachez vos bretelles de camelback, ça décoiffe.
Pas de difficultés, faut laisser aller la machine pour survoler la caillasse qui vous secoue sans ménagement.

Petite progression de chaque côté de l’A20, pour reprendre de l’altitude sur un joli single.
Ça monte fort par moments mais tout se passe bien sur ce parcours ultra varié.
Des chemins pour continuer la progression sur les plateaux avant de revenir chercher la superbe descente sur les deux Igues d’Aujols.
Elles sont toutes les deux proches l’une de l’autre. 
Outre la descente qui vaut le détour, tortueuse et ludique dans les enfilades entre la végétation, il faut marquer l’arrêt sur chacun de ces deux trous géants pour profiter du décor.
On peut d’ailleurs s’approcher à quelques dizaines de cm sans danger.
Après la pause, gaz pour terminer la petite descente technique et contourner la deuxième igue jusqu’en bas.

Un peu de répit sur la route plus loin, avant de repartir à l’assaut du monotrace suivant.
Une bosse agréable dans les parties boisées mais qui fait chauffer les cuisses.
Au passage d’une épingle à droite, vous vous retrouvez au bord de la troisième igue.
Et guère plus loin, le final de la montée c’est une cinquantaine de mètres de portage.
Quelques bonnes portions de sentiers encore et toujours, et la descente sur Arcambal se présente.
Rapide et remuante à souhait, c’est toujours un vrai régal mais bien trop court. On en redemande des comme ça.
On reprend un peu d’altitude sur un single technique avec un final plein de caillasse où l’adhérence est précaire, merci le Nobby Nic 2.25 à l’arrière qui est un peu scotché sur le goudron, mais qui là se révèle excellent pour les franchissements en montant.
Ça passe partout dans cette bosse même sur les parties les plus accidentées. Faut avoir les cuisses malgré tout.

Sitôt là-haut, hop on redescend aussi sec. Sec c’est aussi la norme au fur et à mesure que la journée avance, le soleil est avec nous maintenant depuis un bon moment et ça s’améliore sous les roues.
En suivant, l’ancienne voie ferrée offre un passage fort sympathique à rouler.
En bordure de la voie au début et ensuite carrément au bord des rails pour passer le pont sur le Lot. Insolite et très agréable.
A la sortie du pont, la végétation est bien présente sur les côtés et vous êtes mieux à rouler au milieu de la voie sur les traverses de bois.
Merci les tout mous. En rigide ça doit secouer épais.
Vous sortez de ce superbe morceau direct sur la route Cahors-Vers au passage à niveau.
Plutôt dangereux ce passage, manque de visibilité venant de la gauche, faut faire à l’oreille pour les bagnoles.

En face, on reprend de la hauteur doucement sur le goudron pour bifurquer sur un sentier
avant de se remettre à grimper gaillard sur le monotrace suivant. Ça passe partout mais faut s’employer, et c’est superbe à enchainer.
On repasse au-dessus du Mas de Saboth pour enquiller une série de traces, on en profite pour faire la pause déjeuner avant un petit bonheur de descente en guise de dessert.

Les kilomètres qui suivent, sont des chemins pour une grosse partie, sur quatre ou cinq bornes
avec une bosse bien caillassée au milieu pour travailler les cuisses avant de prolonger le chemin faux plat montant pendant quelques minutes.
Un monotrace en suivant vous promène joyeusement entre les arbres et les petits murets de pierre, avant de mettre la tête vers en bas, plein gaz sur un petit bout de descente bienvenue.
C’est court mais on est à la fête.
On reprend le roulage peinard sur le chemin pour un court instant avant de virer à gauche dans un sentier caviar. Quatre ou cinq bornes de pur plaisir.
Des passages à serpenter sous les arbres couverts de lichens, contre des petites parois rocheuses, dans des herbes folles un peu plus loin au milieu des prairies etc.
On est parallèle au chemin qu’on a parcouru quelques temps plus tôt.
Baissez la tête car parfois ça passe juste sous la végétation.
Amusement perpétuel, fantastique ce passage.
Ça nous rappelle beaucoup un autre passage un peu plus loin qu’on a fait lors de la Maxi Verte épisode 3 du lundi de Pentecôte.
Certaines portions semblent avoir été ouvertes ou réaménagées depuis peu.
En tous cas, c’est du super vtt dans ce coin. Bravo pour la trace !

Le D+ n’est jamais finit en vtt et il faut se remettre à l’ouvrage sur un chemin facile à grimper.
C’est large et propre donc on enquille plein de bonne volonté avec Julien.
Le rythme augmente et on appuie de plus en fort. Ça secoue les cuisses.
Ne connaissant pas la longueur, c’est assez piégeux de se laisser emporter mais ça ne dure qu’une borne et demi environ.
Ouf ! Heureusement car le cardio est à 180 sur la fin.
On profitera d’un peu de repos en attendant Nico en haut, il monte un peu plus à la dure.
– Magne-toi Nico, ça sent la bière dans 15 bornes.
On trace dans la mini descente boulevard pour repasser sous l’autoroute avant de devinez quoi ? Une bosse, une autre petite côte qui torture un peu plus les guiboles.
Bon ça passe bien malgré tout. On a des réserves depuis les entrainements commandos de la prépa raid des 3 Vallées.
La bosse est courte et n’a qu’un passage bien pentu.
Bon c’est vrai que quand t’es rôti, le moindre faux plat montant est une galère.

Au sortir du chemin, c’est le hameau de Mels qui nous propose le superbe final montant vers les surplombs au-dessus de Laroque des Arcs.
Sensass et très beau ce panorama avec la ville de Cahors qui s’étale à l’arrière-plan, de chaque côté du fleuve.
Pour redescendre vers le village, on n’a pas pris l’option de la trace à droite avant de plonger,
mais le tout droit sur la chapelle un peu plus haut que le patelin.
Le vue plongeante sur la rivière est superbe et la descente, bien que plutôt courte est très technique avec des grosses marches.
Ça passe partout même si c’est chaud par moments.
Le fait de faire cette descente plutôt que l’autre, nous a fait louper du coup 5 km du parcours
qui comprenait une longue bosse de plus visiblement et une belle descente en suivant.
Dommage, mais bon c’est pas grave, ce sera pour une autre fois.
Et puis le temps passe, on rentrera du coup un peu plus tôt.
Une fois au village de Laroque, il reste environ 6 km de route au bord du Lot, bien à plat pour rentrer à grands coups de 44x12 sur l’arrivée.
Au final on a 72 km et 2000 m de D+.

Joli parcours encore cette année que ce Roc Cadurcien.
Plus long et plus étendu aussi que le 2010, mais toujours bien pensé.
L’ambiance raid avec les ravitos, les balises et du monde pour rider, ça a dû être une belle fête le jour J.
Pour notre part, à trois on s’est régalé à faire ce circuit plein de variété.


Bravo à Cahors Cyclisme et vive le Lot encore une fois… et pas la dernière.




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