En gros c'est le résumé de la journée vtt.
La Randuro Saint Micheloise (3 ème du nom), revient de plus belle pour nous imposer avec maestria, une surdose de sensations XXL.
A l'aube au village de Cours, ça bouge déjà pas mal.
Cents inscrits, c'est le tarif habituel chaque année. Faut pas louper le rendez-vous pour choper le ticket qui va vous envoyer traquer du sentier aussi sauvage que merveilleux.
Le soleil arrive en même temps qu'on débarque. Le monsieur météo du jour nous a commandé un temps splendide et une température optimale.
Descendu ou monté (je sais plus) depuis le Gers, on arrive en trio avec Alain et Jérôme.
Petit dèj, étude du circuit, récup du package inscription, on s'agite tranquillement avant le départ 😊.
Le programme est simple comme d'hab sur ces terres lotoises. Un court circuit vtt (pareil pour les électriques 😀) de 35 km qui fleurte avec les 1500 m de dénivelé.
10 bosses et 10 descentes (11 si on compte la bière à la fin 😀). Et voilà !
Vous partez quand vous voulez, et vous arrivez quand vous pouvez 😁.
Un peu avant 8h30 on se met en selle pour commencer le festival de monotraces.
Pour chaque spéciale, des panneaux marquent le début et la fin des réjouissances. Et pour anticiper au mieux les trajectoires, les rubalises très nombreuses tout au long des descentes sont parfaites pour viser juste et dérouler les enfilades de sentiers.
Bravo, c'est du beau et gros boulot de traçage.
La spéciale numéro 1 (Recèle de Cycles) arrive vite après quelques minutes sur la plaine.
Des zigs et des zags jusqu'en bas, c'est une entrée en matière idéale. Ça glissouille pas mal avec l'humidité matinale, ce qui nous fait encore un bonus de pilotage.
L'an dernier avec le Fat c'était déjà sensass, et là avec le Stumpjumper tout juste rodé, c'est extra. C'est sympa d'avoir des suspensions quand même 😀.
On zieute la trace gps pour continuer la promenade. Le chemin de combe remonte tranquillou contre le ruisseau et devient un chouïa plus raide sur la fin, mais rien de méchant.
Un dernier petit sentier nous dépose au pied de la SP2.
L'an dernier un peu tête en l'air dans le guidon du Fat 😀, je l'avais loupé celui-là. Cette fois impossible de le manquer. J'ai eu droit à un panneau spécial dédicacé pour moi 😂. Bravo les gars 😍!
La spéciale 2 (Bike Park) étant probablement la meilleure je pense.
Départ en dual slalom, deux buttes à sauter (ou pas), des photographes qui mitraillent, et du fun intégral.
Première partie vite passé, on se précipite sur le deuxième effet kiss cool pour débouler une sente merveilleuse qui s'allonge pour quelques belles minutes de remue ménage. Superbe !
Première partie vite passé, on se précipite sur le deuxième effet kiss cool pour débouler une sente merveilleuse qui s'allonge pour quelques belles minutes de remue ménage. Superbe !
Quand on lâche les freins, c'est pour aller s'enfouir un peu plus loin, dans les tunnels de buis moussus typiques du coin. On s'en lasse pas.
Km 7, belle remontée en monotrace.
Le petit sous-bois s'élève pas très rude. Une fois en haut, on navigue encore un peu sur la colline pour accrocher un peu plus loin le dernier sentier, qui continue de grimper encore, tandis qu'on entend couiner les disques de ceux qui ont déjà entamé la DH suivante. Miam 😉, vivement qu'on y soit !
A droite le panneau Spéciale 3. (Satyre à vue - Faune Pacifié). Faut pas s'y fier, ça tire vers le bonheur durable tout le long du monotrace. Très bon pour le pilotage, ça tortille gaillard en même temps que ça penche. Tout bon partout et même mieux que ça encore. Top !
A droite le panneau Spéciale 3. (Satyre à vue - Faune Pacifié). Faut pas s'y fier, ça tire vers le bonheur durable tout le long du monotrace. Très bon pour le pilotage, ça tortille gaillard en même temps que ça penche. Tout bon partout et même mieux que ça encore. Top !
Dans la combe, le chemin descend un petit moment pour rejoindre la montée suivante.
Les trois premières bosses avaient été gentilles. Là on revient à l'ADN montant de la Saint Micheloise 😀. Ça va piquer aux cuissots celle-là !
Les trois premières bosses avaient été gentilles. Là on revient à l'ADN montant de la Saint Micheloise 😀. Ça va piquer aux cuissots celle-là !
Quelques centaines de mètres abordables au début, mais ensuite dans le single caillassé, un peu terreux et bien pentu, où la caillasse gigote sous les roues, faut y mettre des watts. On est en pleine heure de pointe par ici, le trafic est intense et c'est pas possible de rester en selle tout le long du coup.
Mais elle doit passer je pense en gérant bien. Bon par contre c'est du lourd faut le savoir, sur un gros km.
Au petit hammeau de Lagarde vous êtes en haut (ouf !).
Cap vers la SPE 4 (Des Vers c'est Vert). En gros c'est du dévers partout, on pilote sur le fil, la pente vous attire toujours hors de la trajectoire, le pierraille vous démolit l'adhérence, et du coup on gère en vitesse lente globalement, sauf si on veut s'envoyer en l'air pour s'étaler royalement 😀.
Et comme ça semble tout fraîchement ouvert, la trace n'est pas très marqué, ce qui enlève encore un peu de grip.
Au bord du ruisseau, un petit chemin anticipe la bosse suivante. Prenez votre temps, respirez, buvez un coup 😉. Dès que vous voyez le joli monotrace (pléonasme, le monotrace est toujours joli) qui se présente, adieu la tranquillité, et bonjour le dénivelé !
Sacrée bosse à passer encore. C'est rude tout le long, avec un ou deux écarts hors sentier pour shunter des arbres tombés. Plus haut le chemin herbeux le long de la clôture qui vous scotche littéralement, vous fait des misères à peu près partout. Ouch !
Ah ben on est à la Saint Micheloise les gars, y a pas de doute 😀.
Bon malgré tout, si vous avez le bon développement (et surtout les cannes), eh bien ça passe.
Plus haut un sentier calcaire bien propre avec encore de bons pourcentages passe bien mieux et permet de finir la montée.
Une fois en haut, de belles sentes et chemins à plat nous baladent plus ou moins parallèle à l'autoroute.
La spéciale numéro 5 arrive (Esclava Sauvagisme ça s'appelle). Gaz vers en bas.
C'est droit dans la pente, ça remue bien et bon, avec en prime une ou deux méga marches qui passent nickel (en faisant gaffe 😁), et puis on laisse filer sans lâcher les freins.
Arrivé en bas je crois que j'ai dû lâcher un truc du genre, oh put... que c'est bon encore !
Arrivé en bas je crois que j'ai dû lâcher un truc du genre, oh put... que c'est bon encore !
Dans la combe suivante c'est cool. On va mouliner sur le chemin et se mettre à monter vers Saint-Michel. Rien de trop coriace sur ce bon sentier rocailleux. Un peu de peps et ça passe.
Au village le premier ravito vous attend.
Vingt km de passé.
On retrouve les piliers de l'organisation par ici. Boris, Jean-Claude, Cédric entre autres. Bref c'est eux qui nous régalent dans toutes ces bonnes traces, ouvertes, entretenues, bichonnées et tirées au cordeau de rubalises.
La table blindée de grignotages divers a de quoi vous occuper autant qu'il vous plaira. C'est la fête à la rillette je dois dire 😋, et le bon temps passe sans compter.
Remise en route un peu plus tard.
On se dirige facilement vers la spéciale 6 (Colonel Moutarde). Toujours aussi bonne celle-là. Bien raide, plutôt remuante, et pas toujours simple sur la pierraille fuyante qui vous chahute l'adhérence.
Le final est plus engagé encore, droit dans le travers c'est joliment tendu. Gare aux arbres qui montent en même temps.
Le bonus en bas vous remet une couche de sensations extras en enfilant une perle de single ultra sauvage sous les arbustes. Dans le top trois celle-là. Le pied !
Le final est plus engagé encore, droit dans le travers c'est joliment tendu. Gare aux arbres qui montent en même temps.
Le bonus en bas vous remet une couche de sensations extras en enfilant une perle de single ultra sauvage sous les arbustes. Dans le top trois celle-là. Le pied !
Vous avez adoré la descente, vous allez pas trop aimer le bosse à suivre.
Ça va pousser les gars 😊. Grosse entame sur le premier talus. Pas la peine d'essayer de grimper sur le vélo. Petite poussette rugueuse durant une ou deux minutes, et ensuite ça s'améliore un peu, mais globalement c'est bien costaud jusqu'en haut.
Km 23 la spéciale sept (Retour aux Sources). Ça tombe bien on a soif de sensations. Et ça va encore nous en filer une bonne rasade. Une descente rapide en top monotrace bien ludique. Plus raide sur la fin, ça ballote copieusement dans la pente.
On tombe pile poil auprès du Moulin de Maquefave, et on a bien senti le vent du bonheur je crois 😍.
On continue sur le chemin à bicyclette durant quelques minutes peinard.
La montée se profile. Pas trop compliqué, mais l'accumulation du dénivelé commence à se faire sentir.
On prend le temps d'aller doucement 😀. Le terrain, parfait pour les descentes avec le bon grip, est du coup un peu plus lourd en montant forcément.
On prend le temps d'aller doucement 😀. Le terrain, parfait pour les descentes avec le bon grip, est du coup un peu plus lourd en montant forcément.
Par là-haut c'est la spéciale 8 qui rapplique.
Inutile de dire que ça fait du bien de relâcher les guiboles et de laisser filer dans le travers.
Allez, ça débute par le grand retour des parties en dévers par ici. Quelques petits passages taquetiques et tèqueniques en jouant les équilibristes et puis choppez d'urgence les freins pour un final de dingue.
Rhoo c'est profond les talus, et plein de mini virolos dans le raide. Le truc c'est d'éviter de s'enrouler autour des arbres. Chaud et trop bon !
Km 25, remontez vers Gironde. Une bosse du genre assez gentil et tendre. Bien connue par ici, elle se passe sans taper de trop dans les cannes.
Et en plus on a droit cette fois à une super variante pour finir. Une merveille de sentier planqué qui achève de nous amener en haut. Cent fois mieux que la piste, même si ça reste toujours un peu plus délicat quand on est juste physiquement.
Et en plus on a droit cette fois à une super variante pour finir. Une merveille de sentier planqué qui achève de nous amener en haut. Cent fois mieux que la piste, même si ça reste toujours un peu plus délicat quand on est juste physiquement.
Sur la hauteur après les premières maisons , on poursuit une liaison descendante qui vous projette dans le petit sentier du lavoir. Superbe partout et rude presque partout 😀.
Ça passe quasiment tout sauf sur une cinquantaine de mètres à pousser.
Quand on débouche dans le terrain boisé, le deuxième ravito apparait.
En avant pour une belle pause supplémentaire. La journée est parfaite !
Huit km encore avant la fin.
Ça repart derrière les habitations sur un chemin légèrement descendant. Le début de la spéciale neuf (Altiplano Mountain), on attaque à bloc dans un monotrace qui demande de bons coups de pédale. Ça descend pas tout de suite, et il faut enquiller un ou deux talus grimpant. C'est très bon ça, même si ça épuise. Vivement que ça descende!
Et tiens justement puisqu'on le demande, y a plus qu'à. La pente arrive, rapide, turbulente, et parfaite pour un régal de mieux. Le final sur les roches et rocailles achève d'envoyer les bonnes vibrations.
On en termine rapidement pour bifurquer à droite et entamer la bosse suivante.
Ça devient rude pour les jambes. L'enchainement depuis le départ a consommé à peu près toute l'énergie. Donc ça tire au flan pour grimper, malgré que la côte ne soit pas si rude.
De retour sur la plaine, on repasse tout proche du ravito et on poursuit vers la dernière spéciale. Numéro 10 (hyper Grognette).
Le monotrace remet un bon petit peu de dévers pour commencer, et puis plonge joyeusement vers la combe. De bons passages bien raides et le petit bonus final dans un ruisseau asséché, finit de vous remuer gaiement. Avec le Fat c'était plutôt secoué ce final, avec le Stump c'est du velours. Ravi d'avoir emmené des suspensions aujourd'hui. Ça passe beaucoup mieux.
La dernière montée en sentier, c'est un ultime effort bien joli, et copieux pour finir. L'option route est possible aussi, en parallèle.
Deux km et demi pour rejoindre l'arrivée et vous en terminez avec la Randuro 2024.
Retour au village un peu avant 12h30.
36 km et 1500 m de dénivelé. 4h00 de temps total. Que du bon !
Profitez du dernier ravitaillement avant de passer à table avec un plateau repas complet.
La tireuse à bière fait partie de la fête 😎.
Tout ça pour compléter cette superbe journée de vtt.
Cette nouvelle randuro aura été sensass, avec une trace de grande qualité. C'est rude certes dans les montées globalement, mais ça c'est le lot annuel de la Saint-Micheloise.
Par contre on sait qu'on vient pour un régal perpétuel à chaque descente spéciale.
Les monotraces sortent de partout, et ça vous donne un très bon parcours varié et très ludique.
Le kilométrage pas très important est largement suffisant pour en profiter tout le long, mais nécessite malgré tout d'être un minimum préparé.
Enfin en roulant, on se rend compte de tout le boulot que représente cette préparation extra qui vous régale à chaque épisode.
Enfin en roulant, on se rend compte de tout le boulot que représente cette préparation extra qui vous régale à chaque épisode.
Bravo à toute l'équipe de Cours Vtt. Grand merci pour tout ça.
RDV probablement en 2025 😉👍.
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Un plan simple. 10 descentes à l'endroit, 10 descentes à l'envers 😀👋 |
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Météo estivale |
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En attente du départ |
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Si vous êtes inscrits, c'est par ici |
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Etude de la trace |
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Les monotraces envahissent la campagne lotoise. Et ils en pousse chaque année de nouvelles 😀 |
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😂 Panneau spécial dédicace 😂. Excellent ! |
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Avec Jérôme et Alain sur le début du parcours |
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Les tunnels de buis, c'est toujours spécial à dérouler 😍 |
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Flashé par la patrouille 😊. Des photos de Boris |
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Ravitaillement à Saint-Michel |
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Deuxième arrêt buffet au-dessus de Gironde |
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Sous le soleil, la journée parfaite s'achève |
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La plaque Randuro 2024 |
Yves, je vois que ta mémoire est toujours au top pour nous raconter ta journée. Merci encore pour ton compte rendu, et au plaisir de te revoir sur nos organisations. Jean Claude.
RépondreSupprimerA la prochaine avec plaisir Jean-Claude.
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