13 juin 2015

Vtt Villeneuve Minervois

Prenez quelques hommes et femmes, des vtt, mélangez tout ça sur un bon parcours comme on les aime, ajouter un bon ravito au dessert, un temps parfait pour rester en petite tenue légère, et vous avez une délicieuse recette à déguster toute la journée.

► Strava - Vtt Villeneuve Minervois

La méthode marche à tous les coups pour consommer du vtt à la sauce Maillons Libres.

Samedi 13 juin, le compte est bon déjà au départ avec 13 personnes.
JeanMi nous monte un plan vtt, pour descendre dans le sud-est, et mettre le cap au Nore.
Villeneuve Minervois est bien placé pour un rdv matinal. La place du village sous les platanes, y a pas mieux pour débuter.


8h45, la troupe est prête.
Martine, Karine, Isabelle, Karine, Alex, Jérôme, Thierry, Alain, Jacques, JeanBa, JeanMi, Jean Luc, et moi. C'est bon c'est complet.
Au menu, un circuit gentil mais pas trop. On est dans le Minervois, 58 km de prévu avec quand même 2200 m de dénivelé. Ça va bien grimper un peu par ci par là.

Ça démarre pour quitter le village sur quelques km de route et de la piste tranquille pour débuter gentiment.

La première descente en sentier remuant se fait entre les arbustes hostiles du coin. La végétation printanière est gaillarde par là-bas et se gène pas pour chatouiller les mollets.
La suite est par contre splendide et amusante en remontant un petit canyon, le long du ruisseau D'Ourdivieille. Superbe single en sous-bois.


A partir de là, on attaque une première longue bosse sur environ sept km.
De la piste en majorité, quelques petits cols à passer, un mini portage en sous-bois, et au bout du compte, on arrive sur une petite descente très technique. Ça sent toujours bon quand ça penche du bon côté en vtt.
Bon allez gaz ! C'est parti dans les glissades, la trace est humide, il a plu la veille, ça glisse pas mal sur la caillasse, la pente est forte, les buissons piquants encore, mais ça passe bien.

En bas, il faut reprendre de la hauteur bien sur, De la piste ou chemin carrossable, avec parfois des passages biens raides sur des traces ravinées. Pas simple à négocier, faut y mettre de l'énergie.


Globalement la montée vers le Pic de Nore se fait en paliers, avec une bonne portion en bosse suivi par une petite descente ludique.
Ce deuxième palier nous envoie sur le Roc du Tonnerre. Sur la prairie dégagée, le Pic nous fait face plus ou moins embrumé. A gauche les éoliennes de Pradères sont en mode ventilateur.

A suivre une classique petite descente sensass. Sur la crête rocailleuse d'abord avant de descendre pour s'enfoncer dans le petit sous-bois tout en enfilade entre les pins. Merveilleux ce passage.

Le temps passe, on mouline, on traverse quelques ruisseaux, on recommence à grimper plus ou moins fort. Quatre ou cinq km, avant de se retrouver sur un point haut.
La trace va maintenant être plus tranquille pour entamer un roulage à profil descendant, avec une séries de plusieurs descentes, dont une bien bonne en dévers dans le confort moelleux du coin.
Par la suite, ça devient plus remuant mais jamais vraiment trop pentu.
Les pluies des derniers jours ont bien raviné les sentiers et chargé les traces de pas mal de terre, caillasses ou branches.
En tous cas, c'est de la descente appréciable après ces bonnes séances d'efforts.


Midi et quart, et non... pas de Ricard, mais une belle pause ravito.
Sur le petit hameau d'Escandelle, l'endroit est idéal. Le soleil est timide, il fait très bon autant qu'il fait très faim. Un gros quart d'heure bien employé pour refaire le plein.

La reprise, sans surprise, c'est vers les hauteurs qu'on va s'orienter. Un dernier palier pour grimper vers le Pic. C'est le plus rude à passer.
7 km quasiment, et 500 m de positif.

Un bout de route au départ, et la petite surprise spéciale JeanMi (il en faut une par sortie 😀), avec un portage masqué bien piquant dans quelques épingles empierrées. Bon ça c'est fait !
Pour la suite, on revient en piste rugueuse la plupart du temps, il faut s'employer avec beaucoup d'énergie parfois pour progresser dans ces ravines.
On peut récupérer un peu, à quelques reprises avec une pente qui s'atténue, mais ça dure pas et jusqu'au bout c'est gaillard.


Les chemins sont à couvert, et les jours de grand soleil on est malgré tout protégé. Aujourd'hui, on est loin des grosses chaleurs heureusement, mais il fait bon sous les arbres, la température grimpe bien aussi, et on attrape une bonne suée sur cette partie qui semble sans fin parfois.

Tout le long, la trace serpente plus ou moins les bords du ruisseau de la Clamoux qui prend sa source tout en haut où on entamera alors une splendide descente. Ce ruisseau c'est aussi celui qui passe au village départ qu'on a quitté cinq heures plus tôt.

Le roulage est impec comme d'hab. On n'est pas pressé et chacun gère son effort et monte sur son rythme, plus ou moins en petit groupe.
Toutefois depuis le début, une des deux Karine (l'histoire ne précise pas laquelle), profite de la grande forme de Thierry, qui s'est fait toutes les bosses ou presque en mode tracteur.
Un convoi attelage efficace. Bravo ! Quelle santé !



Ce serait peut-être intéressant, de multiplier ces initiatives parfois sur quelques bosses. Un attelage de quatre, cinq ou six vtt, ça doit être énergique et stimulant. A voir.

Bon, on en est où là de la bosse. le pic de forme est passé et on a toujours pas vu le Nore.
Le final c'est sur le GR7 pour les deux derniers km.
Pour abréger les souffrances, depuis la reprise après le casse croûte, il faut compter une bonne heure à trimer pour apercevoir l'antenne relais qui se détache dans la brume. OUF !

Au point le plus haut du jour (quasiment 1200 m), et à découvert la température se rafraîchit. Mais c'est quand même un bon soulagement d'être là.
Petite pause regroupement et sucres rapides.


Par ici la régalade maintenant.
Le circuit du jour, choisit l'option de contournement du Pic, plutôt que de finir d'y grimper par le sentier.
C'est tout aussi meilleur et certainement plus facile.
On déroule un morceau de goudron, cent mètres de chemin, et on plonge dans une sente sensass. Dans les forêts de chênes, c'est propre, bien nettoyé, matelassé de feuilles, et parfois bien vibrant aussi sur du cailloux remuant.
Mais faut pas se poser de question et serrer le moins possible les poignées de freins. Terrible celle-là. Elle s'est fait désirer depuis un long moment durant la grimpette, mais une fois dedans on oublie vite et on se régale. Très très bon !
Et puis ça dure un bon moment pour descendre ces trois petits km.



Petite bosse gentille et sans difficulté à suivre.
Sur la piste, on s'élève un peu pendant quatre km pour revenir de l'autre côté de l'antenne.

Tout à l'heure on était au nord, on est passé au sud.
Et on en a finit avec les grosses difficultés. Il va bien rester une côte ou deux, mais c'est peanuts soi-disant. Le profil est quasi descendant jusqu'à l'arrivée.

Mais pour l'heure, on va s'enfouir dans la plus belle du jour.
La descente enduro sur Pradelles.
Grand moment à venir. Je l'avais faite avant, et c'est toujours aussi bon. Elle est maintenant totalement aménagée avec des sauts à faire pour ceux qui pratiquent l'enduro.
Nous on se contente de passer à côté, mais c'est du superbe tout le long.
Bien technique malgré tout, tantôt souple, tantôt rocailleuse, un peu piégeuse avec des pierres masquées sous les tapis de feuilles, quelques arbres placés n'importe comment, mais rien de bien méchant, faut pas se laisser surprendre, bien tenir le cintre et ça va tout seul ou presque.
Le petit bijou du jour celle là. On n'a pas le temps mais on pourrait presque remonter pour la refaire.


Le calme revient en bas avec la traversée du ruisseau et le sentier final qui débouche sur le village de Pradelles Cabardès. Pour ceux qui manque d'eau, c'est le moment de refaire le plein.

Et maintenant Coach, on a quoi ?
De la descente encore pardi.
Cap sur Cabrespine.
Plus facile dans l'ensemble, et rectiligne, la descente est entrecoupée de traversées de route. On descend les courbes de niveau une à une et c'est bonnard là-dedans encore. Ça file vite sous les roues jusqu'au village.
Il y a juste un petit morceau sur la route car le sentier original est bouché par la végétation sur une courte partie.

La fin de la dévalade, c'est le village de Cabrespine.

La chaleur orageuse est bien présente maintenant qu'on a perdu huit cent mètres de dénivelé d'un coup, depuis l'entame des descentes contre le Pic.
Superbe ce final !

Bon mais partez pas encore, il reste huit petits km.
Oups, un imprévu en sortant du bled ! Un grand cerisier garni se présente sur le parcours. Sans concertation, on fait une pause obligée.


Deux petits km sur route pour respirer avant la montée finale. Promis c'est la dernière.
Bon c'est pas la plus cool, mais ça va pas durer, Et puis avec ce qu'on vient de faire, on v a pas se laisser intimider par un km et demi un peu récalcitrant.
D'entrée c'est hostile au roulage et faut pas regarder à la dépense d'énergie et y mettre tout ce qui nous reste. 
C'est bien velu et idéal pour travailler le mental. Un bon portage presque tout le long donc.
Un peu plus frais physiquement, on tenterait de passer au maximum sur la selle, mais c'est dur maintenant et à pied on n'est pas encore totalement éteint.
Sur le final, ça s'améliore pour pouvoir se remettre à tourner de la manivelle.
Les cinq cents derniers mètres sur piste sont presque trop faciles.

Que de la descente à venir.
Ça sent presque la bière déjà, et le crumble, et la coppa, les cerises, l'andouillette, le rustique, le chocolat, le poivron jaune, la chips ondulée, la charcutaille aveyronnaise ou gersoise, l'orange pressée, le cornichon, le saucisson du Cantal, le clafoutis et la bonne humeur festive. 
Vous me dites si j'ai oublié de citer un truc, sachant que je pense pas avoir oublié d'en manger 😀.
Tout ça aussi c'est de la descente à venir, mais avant de se mettre à table, on va déguster le délicieux monotrace final.


Quatre bornes intenses et vivantes pour tous, et effectuées sur l'avant par cinq furieux dans un tempo endiablé. Waouh ! J'ai trouvé ce final encore énorme !
C'est le genre de choses qui arrivent souvent sur la fin, et ce type d'improvisation est excellente en fin de balade. Il y en a un qui démarre et derrière ça suit avec entrain.
Le monotrace est facile et virevoltant entre les arbustes. Pas vraiment pentue, et on peut faire de grosses relances pour garder la vitesse.

Pour ajouter du piment, il y a quelques brusques changements de traces à quatre ou cinq reprises. Et vu la vitesse, on n'a pas trop le temps de regarder le gps, ce qui fait que le premier du groupe ou les deux premiers mêmes, manquent à tous les coups la bifurcation et se retrouvent derrière.
Ça nous fait tour à tour un leader différent qui amène la troupe.
Follement amusant à vive allure !


La barrière finale arrête tout le monde. Et il manque juste à laisser glisser ensuite un petit km de route pour rentrer au village et retrouver le ravito final.

60 km avec 2200 m de positif. Un peu plus de 7h30 de temps total. Total régal surtout !
Parcours très bon, journée fabuleuse en tout point. C'est juste sensass le vtt comme ça.

Bravo les filles ! C'était une première il me semble, dans un groupe avec quatre dames. On va bientôt approcher de la parité si ça continue. Tant mieux.
Et puis pour Karine, c'est une mention spéciale, avec un premier vrai parcours vtt.
Le Minervois, c'est pas des plus simples à négocier comme terrain. Il y avait du dénivelé et des descentes coriaces. Lorsqu'on n'est pas habitué, c'est délicat parfois de pouvoir tenir la distance.
Mais elle s'en est super bien sortie et surtout a pu terminer malgré les difficultés, le manque d'habitude et d'expérience de ce type de rythme et de circuit complet.
Bravo ! C'est très encourageant.
Martine, Karine bis et Isabelle sont elles, rompues à ce genre d’exercice. 


Bon voilà, moi je me suis régalé, partout, tout le temps, c'est partagé par tous encore une fois.
Bravo et merci.

Super trace qui mélangeait beaucoup de plaisirs intenses.
Ravi d'avoir rencontré de nouvelles têtes.
C'est quand vous voulez pour une prochaine.
 
Jacques - Alex - Thierry



Karine - Première sortie pur vtt



JeanBa



Jean Luc - Jacques



Karine



Jérôme



Alain - Martine



JeanMi



Isabelle



Toujours dans les bons plans



Bravo et réussi - C'est les filles qui montrent l'exemple



Y a foule vers le Nore



Le Nore - Ça pique un peu pour y grimper 😀



Le profil du jour






Les sentiers de Cap Nore






Karine - Isabelle






JeanBa





JeanMi - Martine




















Fin de la dernière descente






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