9 septembre 2012

Rando Albine

Pour le plus grand plaisir du vététiste, le choix des randos ou des raids vtt devient de plus en plus difficile chaque weekend de l'année durant la saison vtt.
Le mois de septembre n'échappe pas à la règle. il est bien fourni en matière d'épreuve de qualité.



Difficile de faire un choix tellement le nombre de manifestation a augmenté sur chaque
weekend depuis quelques années.
Depuis le Lot en passant par l'Aude, les PO et le Tarn, y a de quoi bien faire partout.
On a choisi le Tarn et la rando d'Albine.
Placée à l'Est de la Montagne Noire, on ne va pas souvent pédaler sur ce versant.

1h30 d'approche depuis Toulouse et on se retrouve 5 Maillons au départ.
70 km nous attendent avec un gros dénivelé positif annoncé à 2800 m. Ça va être costaud certainement.
On déjeune en s'inscrivant. L'organisation, forte de nombreuses personnes, s'active sur la place pour la prépa du raid.
8h30 ça démarre. Le village disparait rapidement avec un bout de route.
Les sentiers arrivent avec leurs rubans de bonheur. On déroule le plaisir sur la douzaine de premiers km. Monotraces bien appropriés pour commencer en douceur tout en s'amusant, le tout sur un rythme convenable.
Petites côtes tranquilles et supers morceaux de descentes plein gaz. Succulente et rapide cette mise en bouche.




Village de Saint-Amans, les discussions ralentissent, pas le rythme cardiaque. Première bosse qui se présente.
C'est pas que ça monte très fort, mais c'est à rallonge. Une grosse douzaine de bornes de piste
avant de trouver une petite descente qui permet un peu de récup, mais c'est pas lourd.
Dans cette première ascension, le ravito 1 vous permet de faire une pause.
Bien fourni RAS. Sympa et convivial comme les autres du reste.
Un point particulier au ravito 3, avec de charmantes dames qu'on était ravis de trouver sur notre chemin.
Mais bon… on n'y est pas encore.
On est encore à mouliner dans cette première bosse plus qu'épaisse, quand survient le ravito 2 (km 25 environ). Vous pensez être au bout de votre première peine, ben non !
Ça repart dans les pinèdes pour quelques km de plus cap en haut.

Passage superbe dans ces forêts, un tapis de mousse au sol qui vous donne réellement l'impression de rouler sur de la moquette, sauf que c'est physique au possible puisque c'est de la tôle ondulée.
Avec des ondulations qui correspondent à l'empattement du vtt. En clair, vous avez la roue avant et arrière qui sont dans un trou en même temps. Bonjour le rendement 😀.
Ça reste amusant bien que très physique à enquiller ce passage qui dure quelques minutes.

Mille mètres, c'est le D+ depuis le début et l'altitude de roulage environ là-haut.
Pendant quatre ou cinq km de sentiers à profil montant on poursuit la fin de cette longue grimpette entrecoupée de quelques bouts de descentes sympas.
On se met enfin à descendre durablement, c'est quasiment le trentième km.
Une première partie virevoltante entre les pins, suivi d'un petit morceau empierré et une douce remontée sur un chemin, vous emmène sur la deuxième partie de la descente.

Cinq ou six bornes sensass avec différentes partitions à jouer.
Du technique, rapide, des dévers etc etc. On déguste sans rien gâcher jusqu'à Citou.
Petit village Audois, encaissé entre deux versants qui donnent aux vététistes bien du plaisir aux alentours, puisqu'un paquet de descentes se jettent avec délice sur le hameau.
Partis à cinq au début, on n'est plus que trois depuis le premier ravito quasiment. JeanMi, J Luc et moi.
Martine a un peu lâché sur la première grimpette et n'a pas pu revenir encore.
Nico continue de tester son nouveau vtt un peu plus en arrière.


Allez les gars, on remonte au-dessus de Citou. Grimpette classique par la piste caillouteuse.
Sans grande difficulté, ni trop longue, on en vient vite à bout, mais pas au bout…
La cabane sur le croisement qui surplombe le village marque le début du plat de résistance. Arggg !
Une borne (au moins) qui fait mal. Piste de caillasses enlacée dans la pente, forts pourcentages ou le 24x34 est de rigueur. La chaleur n'aide pas la progression.
Plus haut ça se calme heureusement et on continue à grimper légèrement avant de tomber (enfin… façon de parler) sur une descente ultra rapide et furtive sur le ravitaillement numéro 3 (km 42 à peu près).
C'est ce fameux ravito avec les dames, ravies de voir du monde, certainement aussi ravies de nous voir on suppose.
On a pris le temps en tous cas de bien se restaurer. Le parcours est superbe mais aussi physique.

Reprise du mouvement par la piste. Profil montant encore, mais très légère pente sans problème.
Km 45, descendez on vous demande ! Longue dévalade sur Lespinassière.
Monotrace un peu marteau piqueur à de nombreuses reprises. Ça secoue un max, mais c'est bon pour le moral de descendre.
On peut pas franchement se reposer, surtout si on veut faire le plein de sensations, mais qu'importe, autant en profiter à fond. Superbe et durable.

Les organisateurs sont présents sur le parcours depuis le départ.
Soit pour aiguiller les participants, soit pour prévenir des passages qu'ils considèrent dangereux ou délicats.
Dans le bled, le calme est de courte durée.
Le changement c'est maintenant, et ça grimpe sec d'entrée.
C'est du goudron, ça chauffe, on a passé une superbe séquence à descendre, il va falloir regagner de l'altitude pour la dernière grosse bosse. Longue piste à gravir.
La fatigue est déjà présente dans les jambes. On est trois heureusement et ça permet de pas lâcher moralement.
On grimpe au courage et à l'énergie maintenant. Dur dur le petit passage en portage sur une courte liaison monotrace, avant de reprendre la route puis la piste.


L'arrivée sur le ravito 4 est un grand soulagement. On n'est pas encore en haut, mais cette pause fait du bien.
Restauration rigoureuse et copieuse pour le final qui nous demande encore une douzaine de km.
En repartant… tranquillement, on entend des cris par l'arrière. Étant plutôt seuls depuis longtemps, ça doit être à nous que ça s'adresse.
Effectivement c'était Martine qui revenait bon train.
C'était tranquille je disais plus haut dans notre trio, mais ça n'a pas duré.
La zizanie commence dans le quatuor et le rythme change de ton d'un coup.
Pfff ! Qui parlera encore de sexe faible ?? Venez au club un peu le voir le sexe faible quand ça grimpe. 
Bon voilà je suis à la ramasse…
Heureusement, c'est pas très long ce qu'il reste de l'ascension et ça permet d'arriver assez vite dans la partie qui intéresse tout le monde.
Une dernière descente de pur bonheur. Quand c'est la dernière et qu'en plus c'est la meilleure,
on peut dire qu'ils ont fait les choses en grand ce jour-là. On en profite, et on ouvre aussi en grand.
Pour ma part je me régale de long en large et bien plus encore.
Même si je reste un peu sur la retenue car depuis la première descente il me manque deux rayons à l'arrière.
Première partie très rapide et puis ça devient plus technique, épingles, virages serrées, passages rocheux, toboggans de terre, et des sentes sur tapis de feuilles d'une épaisseur impressionnante.
Splendide tout le long. Final de grande qualité, bravo !

Les deux km qui vous séparent du but se font sur la petite route sinueuse.
Sympathique visuel pour terminer en douceur un bon raid bien costaud.
En passant la ligne le Garmin me confirme que c'était plutôt hardos comme sortie.
65 km – 2500 m de D+ – 12,6 de moyenne – 5h07 de roulage – et 30 mn de pause

Passé l'arrivée, la fête se poursuit.
On a tous plus ou moins des tronches noires de mineurs, la poussière terreuse des bois ayant bien fait son travail tout le long.
Les douches à disposition sont bienvenues.
Et pour finir, un repas complet avec une fidéua. Si c'est pas de l'organisation de qualité ça… !
On profite un max du bien-être et de la restauration sous les barnums. Mention spéciale au vin rouge, fameux !

Bravo à toute l'équipe d'Albine Vtt. Une superbe prestation qui vaut le détour.
Merci et à la prochaine.









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