La Caussenarde 2006, un raid qui permet de découvrir les Causses du Larzac et une grande migration annuelle pour de nombreux amateurs de grands espaces.
On l'avait programmée dans le calendrier perso du club et
c'est donc onze Maillons qui ont fait le déplacement.
Début de l'aventure le samedi après-midi dans notre croiseur publicitaire. Chaleur et bonne ambiance à bord pendant trois petites heures avant d'arriver sur le site du départ plein centre de Millau.
Début de l'aventure le samedi après-midi dans notre croiseur publicitaire. Chaleur et bonne ambiance à bord pendant trois petites heures avant d'arriver sur le site du départ plein centre de Millau.
Une escale rapide pour retirer les plaques de cadres, le maillot offert et un antique VttMag que tout le monde avait déjà lu et on repart direction le camping habituel sur les bords de la Dourbie.
Tout le monde s'installe, on fait les chambrées avant de s'avancer d'un pas décidé vers le restau-pizzéria situé à quelques 300 m de là. La table était déjà réservée heureusement car y avait foule. Côté service, une soirée chaude pour des serveurs un poil dépassé par les événements et côté repas, un menu pour vététistes sérieux et avertis. Bières, pizzas, pâtes et grosse attaque sur le buffet de hors d'œuvre. On s'attarde un peu pour permettre au Trésorier de vérifier l'addition et on va se glisser tranquillement sous la couette.
Nuit sans histoire, avec quelques montées en régime des ronfleurs. 5h15 du mat faut enfiler le cuissard et remplir la gourde. A 6h00 on a déjà fait deux bornes à la fraîche pour rejoindre le départ et prendre le petit déjeuner plutôt dur à avaler car c'était payant. C'est la première fois que je vois ça en cinq Caussenarde.
Bon…bizarre et sans précédent je crois sur une rando ou un raid.
Le premier ravito arrive rapidement avec tout ce qu'il faut pour faire le plein et se mettre à l'abri pour un petit besoin. Très appréciable aussi, la carte du parcours visible à chaque arrêt ravitaillement. A la remise en selle, Martine nous encourage à rouler à notre allure sans l'attendre. On a compris plus tard dans la journée qu'elle se gardait du jus pour la fin 😊
Vers le trentième km la première grosse descente (identique à l'an dernier) nous emmène sur le village de Nant. On l'a englouti rapidement avec JLuc tout en mettant un peu de pression à quelques descendeurs. Patrick un chouïa moins technique a moyennement apprécié, faut dire qu'en bas c'était bien esquinté avec de la caillasse épaisse. C'est la seule fois où on redescend complètement dans la vallée sur les parcours de 85 et 100 km.
La poursuite continue vers Sauclières avec un passage original contre de grandes bâtisses troglodytes. Au chapitre contretemps, une crevaison et un accrochage Lapierre-Vitus sans gravité heureusement. Quand vous doublez un Vitus, passez au large 😊.
Pistes, sentiers, bosses, rocailles ou petites descentes se succèdent jusqu’à La Cavalerie ou nous attend la bifurcation vers le 125 km.
Une boucle supplémentaire identique à celle de l'an dernier qui rajoute 25 km très roulant. Un supplément où il est mieux d'être accompagné surtout sur la première moitié avec un vent de face assez rude. En retour, vous avez droit à une longue descente plein de bonheur sur le sympathique village de Sainte Eulalie (priez pour nous) car la bosse qui vous fait face au centième km environ est pas très catholique.
Une boucle supplémentaire identique à celle de l'an dernier qui rajoute 25 km très roulant. Un supplément où il est mieux d'être accompagné surtout sur la première moitié avec un vent de face assez rude. En retour, vous avez droit à une longue descente plein de bonheur sur le sympathique village de Sainte Eulalie (priez pour nous) car la bosse qui vous fait face au centième km environ est pas très catholique.
Un dernier passage au ravito et on met le cap sur Millau toujours dans les chemins ou sentiers truffés de cailloux. En apercevant les premiers pylônes du viaduc il vous reste à déguster la dernière grosse dégringolade de la journée. Un monotrace rapide dans un grand cirque naturel et gaz vers le bas.
Les bords du Tarn et la traversée de ville vous emmènent direct vers la banderole d'arrivée. Bien content d'en finir après 8h de selle dans les jambes, une grosse épreuve physique mais aussi de belles images dans la tête.
La caussenarde c'est une belle aventure pour ceux qui la découvrent la plupart du temps et tout le monde apprécie. Malgré tout cette année la satisfaction est loin d'être aussi grande que celles des années précédentes. Quand on a le souvenir d'avoir fait de superbes éditions les années avant et d'avoir vécu une journée quasi parfaite l'an dernier, on est un peu étonné de la mouture 2006. Bon c'était pas nul rassurez vous, mais plein de petites constatations mises bout à bout font que ça n'a pas été aussi bien.
Le parcours de cette 17ème édition ressemblait pas mal à celui de l'an dernier. La première bosse était sur le même versant mais la variante proposée n'était pas sensass loin de là. Du goudron pour les deux tiers au moins et ensuite du portage pour finir. Sur les soixante premiers km on n'a pas trop eu le souvenir de véritablement apprécier le parcours.
La deuxième grosse côte après Nant, pas mieux. Beaucoup de passages impossibles à passer sur le vélo. Trop de caillasse en plus d'une pente sévère. Quand on y est dedans ça soûle à force.
Sur les ravitos, tous les gens sont sympas et accueillants, néanmoins sur le dernier alors qu'on s'apprêtait à repartir on est passé sans faire exprès derrière les tables. C'était sur une place de village bien grande, on gênait personne et y avait pas de barrières. On s'est fait allumé par un énergumène perché sur un mur qui s'est mis à gueuler que personne n'avait rien à foutre derrière les ravitos.
Sur les ravitos, tous les gens sont sympas et accueillants, néanmoins sur le dernier alors qu'on s'apprêtait à repartir on est passé sans faire exprès derrière les tables. C'était sur une place de village bien grande, on gênait personne et y avait pas de barrières. On s'est fait allumé par un énergumène perché sur un mur qui s'est mis à gueuler que personne n'avait rien à foutre derrière les ravitos.
Sur le principe il a raison le fanfaron sauf que y a des façons plus habiles de dire les choses. Pas de pot visiblement on est tombé sur le seul type antipathique de l'organisation. Dans son boulot il est agent de méprise sûrement😃.
Etre obligé de s'arrêter presque pour chercher sa route parfois parce que le panneau est plus ou moins caché ou trop discret, c'est pas le mieux. Une dernière chose constatée et qui semble curieuse, c'est l'absence de secouristes visibles que ce soit sur le départ, les ravitos ou le parcours.
No soucis, il s'embarque pour le 55 tranquille et une fois arrivé sur le dernier ravito à l'endroit ou tous les parcours se rejoignent pour effectuer les 20 derniers km, lui il se démonte pas et s'embarque sur la boucle de vingt cinq bornes du circuit 125.
Bravo ! Superbe initiative pleine de bons sens MLA. Il progresse le petit jeune et c'est bien.
Non contente de faire le grand parcours, elle a fait deux fois la boucle de 25 bornes. Ce qui fait un total de 150km avec 3000 m de dénivelé. Ouf ! Rien que ça.
De retour au camping, sans se départir de son sourire omniprésent, même pas mal ! Respect.
Salade, lasagnes, roquefort et pâtisserie vite dévorés par un estomac sans fond. On n'est pas bien là ??!!
Un café plus tard, on est tous sur la route pour trois heures de souvenirs et de bonne humeur.
Cornebarrieu, terminus on descend comme on peut du camion suivant le mal aux jambes.
Fin d'une belle aventure de groupe qui en appelle toujours d'autres.
Fin d'une belle aventure de groupe qui en appelle toujours d'autres.
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