13 novembre 2016

Deux Roues dans le Caroux

Séjour vtt au top !
Retour à la vie normale dimanche en soirée, après trois jours de roulage intense et festif. 
Le 11 novembre allonge les weekend pour faire le plein de plaisir.

► Strava - Jour 1               Jour 2              Jour 3


Ambiance survolté dans un groupe de vététistes bien accompagnés.
Dans le 31 il fait pas très bon, donc on change de braquet pour aller dans le 34.

Pour la mise en place du projet de A à Z depuis quelques semaines, c'est JeanMi qui est aux manettes. On est peinard, ce sera calé et ajusté précisément.
Trois jours de ride, avec vendredi et samedi 55 km chaque jour, et un petit décrassage dominical de 25 km le troisième jour.
Avec possibilité d'adapter en temps réel en fonction de la météo qui est changeante en fonction des versants sur cette région.
Côté dénivelé c'est prévu environ 5000 m sur les trois jours.
Un beau programme quoi !          


Vendredi 11 novembre
Départ avant l'aube vendredi matin. La flotte nous accompagne quasiment jusqu'à destination, deux bonnes heures plus tard à Colombières-Sur-Orb au gite du Château, situé pile poil sous le côté sud du Caroux.
Un bon endroit pour passer un agréable séjour, avec seize personnes en tout pour partager ces bons moments.
Isabelle, Marie-Pierre, Ana, Cendrine, Patrick, JeanMi, Michel, Guy, David, Thierry, Jérôme, Jacques, Jean Luc, Didier, le tout jeune Théo, et moi.



Installation rapide dans les piaules appartements, et nous voilà fin prêt pour démarrer la première balade du jour.
Un peu avant 10h00, c'est parti.
Un petit échauffement sur la Voie Verte, et on approche Tarassac pour prendre de l'altitude.
Une longue bosse de cinq bornes, pas trop dure, sauf au début sur 500 m de bitume. La suite c'est une piste qui monte lentement sur une bonne série de virages.
A mesure qu'on s'élève, le paysage se dégage. Plus au nord, le ciel est couvert sur le Caroux avec des averses de bruines qui persistent encore, et pour notre secteur mieux exposé, le soleil commence à sortir et nous dessine un arc en ciel intégral. Splendide !

La première petite descente c'est Mini Jurassik. Une trace très joueuse, assez technique en sous-bois, et finalement peu humide au vu de ce qu'il a plu les jours précédents.
On poursuit ensuite sur piste pour continuer à monter.
Une petite variante très bonne, du genre trace de sanglier nous emmène tout en haut. Bien mieux que la montée classique sur piste. Bon bien sûr il y a un peu de portage 😀 !

Début de la descente des Pylônes. Très bon ce monotrace, ça passe vite. Une peu plus bas après une série de virages bien esquintés, on vire à gauche pour descendre sur le hameau Le Pin.
On est dans la caillasse là dedans, avec encore quelques passages enduros costauds et des secousses épaisses, mais c'est une bien meilleure descente que la deuxième partie des Pylônes qu'on a laissé de côté aujourd'hui.
L'exposition plein sud et le vent du jour, nous sèchent toutes ces traces. C'est très bon.



Passé le petit bourg, un morceau de route et ensuite longue piste pour retrouver de la hauteur. Six ou sept km jusqu'au Col de Sérignos, avec quelques superbes panoramas sur les vallées environnantes.
Un petit monotrace en sous-bois nous régale avant d'attaquer franchement la descente sur Roquebrun.
Ça commence en balcons ouverts, c'est splendide, et ensuite gaz vers le bas dans du rapide pas trop technique. Le final se fait sur une série de virages.
Le flan de cette petite montagne est découvert et on profite du visuel tant qu'on peut. Superbes passages tout le long, et en bas que des mines tout sourires.
On se pose juste avant l'entrée du village pour la pause déjeuner.
Plein soleil, top température, idéal pour la bronzette.

A la reprise on traverse le patelin. Sympa comme coin ! Des ruelles étroites bien éclairées par le soleil, un petit cours d'eau à la sortie, et puis faut entamer la digestion. Le dijo se fait en côte. Argh ! Déjà la partie goudron, c'est pas gentil jusqu'au Col de l'Ayrolle !
Mais le pire est à venir un peu plus loin après un bout de chemin descendant, quand on attrape le final de la première piste terreuse et parsemée de caillasses. Dans le genre violence de la pente on atteint un pic là !
Ce passage fait mal sur deux ou trois cents mètres au moins, peut-être plus, mais quand on aime on compte pas 😊 et il faut s'arracher pour rester en selle avec parfois une adhérence précaire tellement ça penche. Prévoir de petits développements dans le coin, pour les grimpettes sévères.
Bon enfin, tout le monde est là c'est l'essentiel, mais ça cause pas trop maintenant.
Au bout de cet épisode difficile, après deux gros km rudes, on passe au Col des Bénézèdes.


A gauche, on poursuit la montée vers l'ancienne carrière. Trois bornes de plus de piste qui demandent de bons efforts encore sur une montée plus régulière. La troupe s'est étirée tout le long.
On se regroupe là-haut avant de se lancer dans la bonne et longue descente qui plonge direct sur Saint Nazaire de Ladarez. Dans les châtaigneraies c'est superbe.

35 km sur 55 à faire. Presque 15h00 à l'horloge, faut pas tarder. Vingt km encore et une bosse à suivre pour revenir au point haut. Et 500 m de positif.
Le début un peu roulant, on rejoint bien vite le bord du ruisseau du Crouset. A partir de là, c'est un monotrace excellent qui nous attend. Toute la bordure du cours d'eau à remonter tranquillement sur une longue sente joueuse.
Il faut aller chercher loin en amont la possibilité de traversée le ruisseau et pouvoir remonter de l'autre côté. Excellent passage !
La sortie se fait sur une piste qui continue de monter sans trop de pente encore.
On fait la pause au soleil un peu plus haut le temps que ça se regroupe. Ça commence à fatiguer pour tout le monde, l'allure est plus étirée.



Depuis le début et comme tout le temps, pour entretenir l'ambiance joviale, il y a toujours des discussions sérieuses et enrichissantes en bons mots.
Ça cause donc, mais en attendant c'est pas finit encore.

Accrochez vous ! Le final de la bosse est monstrueux. Une vraie tuerie sur une pistasse défoncée, avec de la pierraille mobile partout sur une succession de paliers avec des pourcentages terribles. Infernal !
Outre le fait qu'il faut avoir encore une sacrée dose d'énergie pour passer tout sur la selle, le sol se dérobe sous la roue et ça devient vite infaisable sur certains passages. Il y a donc du poussage par ici.

Enfin une fois là-haut, ça fait du bien de relâcher la pression sur les manivelles pour entamer la dernière partie descendante vers Poujol-Sur-Orb. Sur ce versant exposé au nord, les traces sont toujours un peu humides et parfois glissantes.
C'est bien à descendre, mais toujours assez costauds avec quelques gros passages sur des marches ou des épingles serrées. Quand la trace devient moins technique, on retrouve de belles sensations.
Le 26 pouces semi rigide ça secoue, mais le plus dur c'est sans la tige de selle télescopique, c'est pas pareil les descentes dès qu'on n'a plus cet accessoire devenu indispensable maintenant. Ajouté à ça la fatigue d'une belle journée de ride, il faut jouer prudent.



On a une petite piste de liaison légèrement montante vers le Col des Aires.
Le soleil commence à disparaître derrière les nuages, la fraîcheur tombe vite, il se fait tard.
La dernière descente est aussi bien technique et remuante, avec une pente qui s'accentue sur le final. Depuis tout là-haut, ça reste de bonnes et grosses descentes qui seraient encore bien meilleures par terrain sec.

Une fois que la troupe s'est jetée sur la route basse au bord de l'Orb, on file traverser le Pont de Poujol. Joli petit village médiéval.
La Voie Verte nous attend pour dérouler un petit retour tranquille pendant six km bien à plat, pour un retour au gite vers 17h30.

Sacrée première journée !
55 km avec 2200 m de positif. Une balade de 7h40 en tout avec environ 2h00 d'arrêts.
Une trace bien physique en montant et au top en descendant. Et le temps qui a été conforme et bien pour la saison.

Les vtt sont peu sales, un entretien léger suffira.
Quant à nous, on s'atèle à la descente d'une petite mousse avant l'option douche.
Un peu plus tard autour de la cheminée, ce sera un apéro repas fait maison, qui remet suffisamment de calories pour affronter la journée suivante.
Le tour de table du banquet vous amène au choix, vers le stand pizzas, ou sur une halte autour d'un bon panel de charcutailles. Ensuite faudra faire un arrêt impératif sur le gros plat de lasagnes.
Pour la partie fibre et verdure, le saladier d'endives d'Isabelle est très disputé je trouve, j'en ai pas eu beaucoup 😀!
Le plateau de fromage et dessert vient compléter tout ça, et j'oublie surement quelques trucs qu'on n'a pas manqué d'apprécier.
La gestion de l'hydratation est optimale. De la bière, il en manque jamais et pour la partie jus de raisin maison, Michel ramène chaque fois sa cave bien garnie.
Un repas simplement très réussi et une petite soirée tranquille avant d'aller au plumard pas trop tard.

Jour 1 - Approuvé et validé !


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Samedi 12 novembre
Petit déjeuner de bonne heure pour être en ligne au départ à 8h45.
Le soleil nous a pas attendu pour chauffer, ce sera ciel bleu aujourd'hui.
Le programme du jour est quasi identique à la veille pour ce qui est de la distance ou du D+.
57 km et 2300 m.

Un peu de voie cyclable nous amène à Mons La Trivale sur quelques km dans la fraîcheur matinale.
On descend au bord du Jaur, et en avant pour la première grimpette du jour.
Sur une piste cimentée d'abord puis en terre plus haut, il faut rejoindre la Col de la Bacoulette. 5 km pas très dur, à part sur quelques pentes bien raides à trois ou quatre reprises.



Descente sur Mézeilles. Chaud devant ! Elle est toujours extra.
Une incontournable de ce côté, avec beaucoup d'arbousiers qui lâchent leurs fruits trop murs sur le sentier en cette saison.
Le monotrace est sensass et rapide sur la première partie entre les arbres, sur la deuxième moitié c'est la caillasse qui règne en maître sur ces portions tapageuses, mais ça reste toujours très agréable et ludique.
Quelques petites épingles sont pas très commodes avant la dernière partie rectiligne où on peut lâcher les freins, dans une trace ornière qui complète bien ce festival de plaisir.
Super tout le long !
Par en bas, la troupe se reforme autour de larges sourires.
On descend pas jusqu'au village dans cette descente. 
Vite fait, une petite piste en descente rapide, et allons y pour reprendre de l'altitude pendant quatre km.

Une grosse demi heure et la bosse est pliée.
On est en place pour la top descente d'Olargues. Celle là c'est un must !
Un sentier tout en terre fuyante qui file vite entre les arbres. En mode glisse quasiment tout le temps, c'est sensass !
Une petite partie sur piste qui remonte et on plonge dans la longue partie finale encore meilleure.
C'est une de mes préférées celle-là, dans le coin. Pas très difficile et abordable pour tous, elle envoie du plaisir en grand.
On s'est fait un duo fast and furious avec Didier sur le final. Déchaîné complet !


La reprise en bas, c'est soft pour rejoindre le ruisseau du Jaur et tester une petite merveille de sentier qui s'allonge le long du cours d'eau.
Pas évident au début avec un petit portage, il se révèle excellent très vite et nous amène au pont passerelle pour gagner la sortie sur les vignes et le mini bourg de 3 ou 4 maisons du Colombier.
La route commence à s'élever ensuite vers le village de Les Horts.
Paysages sympas et ouverts en grands. Le temps du jour est toujours impec avec une chaleur bien présente sur ce versant sud.

Plus haut une vieille piste chemin avec deux monotraces parallèles cimentés de part et d'autre. Très bon pour rouler. Les bas-côtés de la chaussée sont bordés de châtaigniers flamboyant sous les couleurs de l'automne. C'est splendide !
Fin de la bosse au pied d'une belle demeure en pierre locale.
La propriétaire nous autorise gentiment à prendre notre casse croûte sur la piscine solarium au dessus de la maison. Super endroit !
Idéal pour une sieste et une paire d'heure de détente, mais il reste encore un joli morceau de circuit sauvage.
28 km au compteur, on est à mi parcours.



Petite descente bien sympa vers le Lac de l'Airette qui n'existe plus car le barrage a été détruit.
On traverse le ruisseau comme on peu sans trop se mouiller, et de l'autre côté il faut poursuivre la bosse vers Bardou.
2 km de piste et on aborde un très bon single pour terminer en beauté proche du Col du Renard et au-delà vers le début de la descente de Bardou.

Cette descente fait partie des plus connues de la région, et aussi des plus chahutantes tellement elle vous secoue les tripes, surtout sur les deux derniers tiers.
Le début est très bon entre la rocaille, les racines et les enfilades rapides, mais ça se corse ensuite dès qu'on attrape les pavasses qui vous remuent pendant de longs moments. Prenez un marteau piqueur à la place du cintre et vous avez les sensations ressenties sur ces passages.
Quelques virages difficiles à tourner, complètent bien le tableau.
Ça n'a jamais été un grand plaisir de la faire et je suis pas fan, même si d'un point de vue visuel c'est superbe tout le long.
A essayer avec un vtt en 27,5 plus, pour voir si ce serait plus ludique, ou avec un Fat peut-être.



Arrivé au village de Mons, une petite traversée de route coupe la descente et permet de reformer la troupe.
On se remet ensuite dans le final qui est très bon pour finir cette longue dévalade.

Km 36, il en manque encore un paquet. 2h00 de l'après midi.
Quatre bornes de calme sur la voie cyclable et allons y gaiement pour la dernière boucle. On a passé pas mal de dénivelé depuis ce matin, mais il en reste encore 700 m à faire. C'est pas une mince affaire le bazar.
Une douzaine de km pour atteindre le sommet et la descente finale.
Avant d'y arriver, il va falloir y mettre de la volonté et du jus. La route c'est gentil au début. On passe proche de la petite Chapelle de Sainte Colombe. Un marcassin joue à cache cache avec les chasseurs postés un peu plus loin.
Quand on quitte la route, la piste prend le relais avec quelques bonnes pentes au début. La bosse est longue, on avance chacun son rythme en faisant un petit rassemblement à moitié.
Un peu plus haut, ça se raidit encore un peu plus juste avant une série de lacets dans la forêt. C'est très rude sur la fin.
Il faut atteindre le Dolmen pour voir le bout de cette montée redoutable en fin de journée.



Sur cette altitude, vous poser le vtt et vous faites quelques dizaines de mètres à pied pour aller admirer le paysage panoramique qui s'étend jusqu'à la mer au loin. Admirable avec le soleil qui descend sur l'ouest.
On aperçoit un village en contrebas vers lequel on doit passer un peu plus tard.

Allez en selle pour pas finir à la frontale.
Petite descente très bien jusqu'au GR7. Une sente comme on les aime pour une première récompense de la longue bosse.
Sur le GR, c'est plus pareil. Sur quelques centaines de mètres ça passe, et ensuite si on insiste ça trépasse au moins. Infaisable sur la selle, et à pied c'est déjà dangereux vu les passages hyper glissants et pentus.
On finit l'escalade dans le petit ruisseau tout en bas. Très joli pont sur une petite piscine naturelle qui doit inciter à la baignade en plein été.

Pour sortir de là, un petit portage pas très long. La trace du jour est copieuse sur le final.
Petit bout de route pour passer le village de Madale. On est à 700 m d'altitude, mais pas tout à fait au bout du point le plus haut et jamais au bout de nos surprises non plus.
Un chemin poursuit l'itinéraire sur un km environ, et puis plus grand chose à part une maison isolée et privée, au lieu dit le Bosc de Madale.
La trace gps nous invite un peu sur la droite pour prendre encore de la hauteur.
Un sentier caché se découvre sous les feuillages. Splendide, un petit portage de plus ! On sait toujours pas où ça sort, mais bon le train train continue un petit moment.
La végétation s'estompe plus ou moins, on revient à la lumière du couchant, et après quelques petites escalades de roches, nous voilà au départ de la descente des Fleysses.



Une ancienne voie romaine toute pavée de dalles de pierres dont la plupart sont plantées sur la tranche plutôt que posées à plat, ce qui rend les passages encore plus infernaux.
Toute la descente ou presque se fait en lacet, il y a de grosses marches infaisables, surtout au début et le tabassage démentiel dure cinq km quasiment.
Sur le tout petit hameau des Seilhols, c'est toute une série d'escaliers très étroits qui continuent la descente avant de pouvoir se remettre en selle sur la route un peu plus bas.
Ouf ! Quelle descente ! Pas simple à vtt.

Bardou passe encore, c'est faisable et plaisant, mais là c'est une dinguerie.
Bon c'est pas pour moi ce genre de descente. J'arrive pas à y trouver du plaisir. Même avec un vtt adapté, je suis pas sûr d'y trouver quelque chose qui me plaise.
Visuellement, ça reste superbe à faire ces voies romaines, et c'est excellent en balade pédestre ou pour balader un poney 😊, mais en vtt je m'interroge. Même si je l'ai faite malgré tout convenablement, mais en subissant énormément les énormes secousses du sentier.



En bas ça me va bien de terminer en roue libre sur la route.
Il nous reste un km pour arriver au gite.

Fin de la promenade épique.
58 km et 2300 m de dénivelé. On y est resté un peu plus de 8h00 en tout, pour environ 6h00 de roulage.
Au final, une trace coriace et guerrière quand même, découpée en deux parties. 
La partie Naudech du matin est extra joueuse et relativement facile, l'après midi c'est une autre partie de manivelles qui se dessine, nettement plus rude et qui demande une grosse dose de physique pour passer le positif et pouvoir apprécier le négatif.
C'est le genre de trace idéale pour progresser et travailler le mental.
Et peut-être cette trace pourrait se faire en commençant par la boucle la plus rude le matin, et terminer plus soft dans le Naudech ensuite.
En tous cas, c'est du bon vtt de groupe, où on s'amuse à peu près "bardou" 😀.

Séance lavage et épilage pour retrouver une allure plus saine, et le rassemblement se fait rapidement autour de la table de la salle à manger.
Il fait grand faim et soif après une journée aussi intense.
Le repas du soir est assuré par le couple gérant le gite, donc on se consacre d'abord et avant tout à un gros apéro rural et bien approvisionné avec le surplus de la veille. 



Quelques heures (à peine) plus tard, il faut descendre d'un palier pour aller prendre le repas dans une superbe salle de restaurant du château. Cette pièce était il y a très longtemps un ancien moulin. Superbe !
Le repas est complet et bien bon, et l'atmosphère enthousiaste et toujours discrète bien entendu.

Pour prolonger la soirée, on regagne la salle commune qui relie les appartements. 
Autour de la cheminée, c'est grosse ambiance délirante qui se poursuit jusqu'au milieu de la nuit environ.
Pour la veillée nocturne, la participation est massive et chacun sait y mettre du sien pour maintenir l'ambiance toujours sur un très haut niveau. 
Et pour le supplément d'animation, faites confiance au Dide qui a toujours la gigite selon ses dires. On a oublié ce que ça voulait dire, mais on se souvient que c'est très poétique 😀. 
Merci à Michel fournisseur officiel en vins et spiritueux je le rappelle, qui a eu la délicate attention d'emmener avec lui une bouteille d'eau déminéralisée. Il l'a fait bouillir lui même dans sa cave peu après les vendanges. 
L'eau c'est la vie 😊! Douce et parfumée. 
Le contenant est intact, le contenu quant à lui...



Allez au pieu les amis.
Jour 2 - Approuvé et éprouvant 😊
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Dimanche 13 novembre
Au petit dèj, la trace du jour est déjà prête. 
JeanMi l'a profilé sur place en fonction de la météo. Côté Caroux c'est du gris un peu humide, côté plus au sud il va faire bon.
Le troisième jour de roulage est plus léger. Ce sera un petit décrassage de 25 km. 
8h45 on engage. 

La Voie Verte, le pont suspendu de Tarassac, et la montée classique comme vendredi.
En haut on refait un passage furtif dans la mini Jurassik et on poursuit la piste chemin pour gagner le point haut.
La descente qui arrive c'est une piste très rapide. Elle se jette dans un champ. Au delà de ce petit pré sauvage, un monotrace qui plonge rapidement sans difficulté. Un peu de caillasse qui roule, deux ou trois virages en travers, et hop on est à nouveau sur une piste pour remonter. 
Le soleil nous accompagne sur ce versant.



Remontée facile sur trois km environ.
On arrive sur un petit col au croisement des pistes, où on jardine un peu à la recherche de la trace donnée par le gps. C'est un vieux sentier qui s'est refermé avec les années, et ça ne passe plus maintenant.
Une piste parallèle nous ramène sur le droit chemin en contournant un peu le secteur.
Guère plus loin sur un pâturage, la trace est là encore un peu floue. Pas grave, y a toujours une solution et on improvise un passage sur une vieille sente dans les châtaigniers. Une petite descente qui se révèle pas trop mal au final, sauf qu'elle se termine dans une plantation privée entourée de grillage.

Une fois sorti sur la route, on reprend le cours de la balade vers le village de Plaussenous.
En suivant, c'est deux gros km de piste facile, et puis sur un virage plus bas, on accroche un petit monotrace qui grimpe d'un coup dans le sous-bois. Quelques tours de manivelles plus loin on engage la méga descente de Colombières.
Bon celle là c'est tendance lourd avec plusieurs passages difficiles ou très difficiles même, et d'autres infaisables pour le commun des vététistes. Je l'ai faite plusieurs fois, et ça me plait bien ce gros morceau qui dure trois km.
Un monotrace intégral très technique qui enchante les enduristes.
Elle est plutôt humide en ce moment et ça corse encore l'affaire. Sur le sec c'est nettement mieux.



Au delà des deux ou trois (au moins) passages infaisables, ça demande un bon bagage technique.
Certains endroits de la descente se sont encore creusés et esquintés.
Dommage d'avoir coupé le toboggan hyper raide entre les arbres avec une chicane. Ce passage était très chaud certes, mais restait faisable sur le sec malgré la pente et les dalles rocheuses.
Les passages en crête à découvert sont toujours aussi beau et la dernière partie reste bien ludique.
Les toutes dernières marches humides sont une tuerie.
C'était rude celle là dans ces conditions, et en 26" sans tige de selle, une bonne petite galère à plusieurs reprises.

En bas, on retrouve la rivière. Petite remontée très courte vers le gite, il nous reste un km et la séance est levée.
Un bon petit parcours matinal. 25 km avec 1000 m de D+. 3h30 pour boucler ce circuit.
Un parcours improvisé en fonction de la météo qui a été impec encore aujourd'hui et depuis le début.
Idéal en distance et en temps, pour clore un troisième jour sans trop forcer, et qui permet de rentrer ensuite de bonne heure du long weekend.



A 13h00 chacun (ou presque 😊) est en position autour du repas de midi au restaurant du gite.
En début d'après midi après un peu de rangement, c'est la phase digestif. Mais pas question d'utiliser la gnôle cette fois.
Plutôt une petite balade pédestre vers la Tour Carrée qui domine le château trois cents mètres plus haut. 
Bonne et jolie grimpette pour y accéder. On peut profiter alors, d'un point de vue agréable au pied des murailles qui sont en train d'être restaurées.

Cents mètres en contrebas, sur le Torrent d'Albine, une superbe cascade géante se jette dans une piscine rocheuse. Splendide !
On a pu descendre au pied par un sentier difficile, et c'est encore meilleur lorsqu'on approche tout près de la chute d'eau.
Le retour au bord du torrent est compliqué au début avec quelques passages escarpés pour escalader de grosses roches. 
De retour au gite, il est temps de charger le bazar et de reprendre la route en fin d'après midi.



Un WE Caroux sensass pendant trois jours intenses. 
Tout est bon par là-bas et il y a beaucoup à faire, avec généralement du temps très bon, même aussi tard dans la saison. 
Le coin offre plein de choix pour le vtt ou la balade touristique.
Ce genre de plan est excellent en groupe, et reste surement parmi les meilleures choses qu'on puisse partager en vtt.
Un grand merci à JeanMi pour ce programme d'automne parfaitement maîtrisé. 
Vivement 2017 qu'on y remette les roues.
Bravo à tous. 


Patrick - Momoye





David





JeanMi - GO de l'expédition





Thierry





Guy





Jacques





Michel - Partenaire hydratation récupération





Jérôme





Jean Luc





Isabelle
  




Didier





Vendredi première bosse - Isabelle déjà devant





Fin de la descente des Pins






Roquebrun depuis les balcons en crêtes





Pause repas au soleil de novembre





Dans la salle du restau d'un ancien moulin





Isabelle - Ana - Marie Pierre - Cendrine





L'eau c'est la vie





Avec Didier - Prêt pour la descente d'Olargues






En piste pour un roulage tranquille





Montée vers le Naudech





Le Caroux





En route pour Bardou





Double monotrace cimentée





La Voie Verte qui sert de liaison permanente pour relier les traces





Apéro du samedi





Veillée nocturne





Le Dide qui fatigue ? Il prend de l'âge peut-être 😉





Départ du dimanche





Chemins de liaisons





Petit digestif en mode pédestre





La Cascade du Torrent d'Albine





Un top weekend arc en ciel !



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