22 novembre 2015

Trausse Minervois - Téléthon au Top

La petite dernière du jour, c'est une balade classique de novembre. 
Pour approcher la fin d'année et compléter la collection des best of du vtt, on s'en est allé une fois de plus revisiter une organisation aussi sympathique et conviviale que fabuleuse, sur le plan du pur vtt ludique.

► Strava - Trausse Téléthon

  Les CR, c'est JPR par ici et PlaniCycles par là

Qu'y a t'il de plus à Trausse, qui nous ravit autant chaque année ? 
C'est juste excellent partout et toujours. 
Le monotrace y est en permanence une pure réjouissance.

Et pendant un peu moins de cinq heures, vous sillonnez un gisement inépuisable de sentiers fabuleux.
Le vtt comme ça, c'est un must encore.



Bon ok, mais ça caille à Trausse de bon matin.
Dernier weekend de novembre, la journée est encore bien lumineuse, mais la température de ces derniers jours a perdu une grosse dizaine de degré. Le soleil est là, alors que le vent glace la température.
De bon matin avec quatre ou cinq degré, les polaires sont de sorties.
Autour du café, la chaleur est bien là par contre. 
Environ trois cents participants ont fait le déplacement pour cette rando organisée au profit du Téléthon. C'est un peu moins que d'habitude, mais pas si mal pour une fin de mois de novembre.


On se retrouve à quelques uns du club un peu éparpillés, et bien entendu des copains et des connaissances d'un peu partout.
Vers 8h10 on bouge. Départ libre à partir de 8h00. 
Parcours vtt au choix entre 20, 30 et 40 km selon les données annoncées. Avec quelques surprises selon ce qui se murmure.
Côté dénivelé positif c'est gentil tout plein, à peine 1000 m 👍

Bon allez feu pour se réchauffer un peu.
Ça démarre en désordre, je suis avec Fefe O'BeOne (on l'appelle parfois Kenobi aussi), et on retrouve deux compères du CPRS mondialement connus qui passaient par là.
Une paire de km sur la route, et on attaque pronto les très bons sentiers vers le Moulin du côté de Félines Minervois avant de serpenter les très longs sous-bois de Peyriac et finir une première boucle d'une petite quinzaine de km à hauteur du Château de Paulignan.
Un pur bonheur tout ça ! Monotraces extra partout. 


On tourne en sens inverse cette fois. La première boucle était plutôt située sur la fin d'ordinaire. Cette année on la parcourt d'entrée.
Il y aura deux boucles en tout.
Terrain parfaitement sec, malgré la petite pluie judicieuse de la veille qui a permis ainsi une très bonne souplesse et un grip idéal. 
Sur l'ensemble du parcours, la plupart des singles sont hyper moelleux. Excellent !


En passant au détour d'une clairière vers le dixième km, on tombe pile poil sur le ravito un. Petit arrêt buffet sympa et garni avant de se replonger dans les top traces qui continuent sans cesse.

Le dénivelé se passe tout en ondulation, pas de véritables bosses longues et rudes, mais du sentier pour la plupart et donc une succession permanente de montées, de talus, de monticules, de pistes caillouteuses à gravir. de petites butes rebelles, des collines piquantes etc.
Physiquement c'est pas simple à passer et le parcours vous use petit à petit, mais en contre partie c'est un immense bonheur à rouler dans ces monotraces ultra joueurs.

A peine 20 km et nous revoilà déjà tout proche de l'arrivée. 
Pas de soucis de navigation, le balisage est impec, on entame juste la deuxième boucle.


Identique à la première en terme de qualité des sentiers. Un peu plus rude sur le plan physique avec maintenant toujours en majorité du terrain souple et onctueux, mais aussi des passages techniques avec beaucoup plus de cailloux sur certaines parties, des petits franchissements de murets ou des marches qui dépassent un peu trop des talus.
Je roule avec mon vtt minimaliste aujourd'hui. 
Pas d'amorto, pas de fourche, pas de dérailleurs, pas de velours et pas répit non plus. 
Malgré le remue ménage qu'il procure et qu'il me renvoie sans modération, c'est un pur régal de pilotage avec cet outil, où on revient aux origines du vtt un petit peu. 
Deux ou trois sorties par an avec, c'est excellent à chaque fois. 


Depuis la Chapelle, proche du village départ et pendant une grosse dizaine de km de long, c'est toujours du parcours sensationnel qui enchaîne une multitude de sentiers virevoltants sans interruption. 


C'est géant cette qualité de circuit, et malgré qu'on y vienne deux ou trois fois chaque année, on n'a pas l'impression de refaire les mêmes à chaque passage.

Les sous-bois changent aussi on s'en rend compte.  
Sur certaines parties, les tempêtes font ou ont fait quelques ravages, on peut trouver beaucoup d'arbres morts sur le côté des traces. Et malgré ça, les sentiers sont toujours impeccablement nettoyés. Il faut remercier les organisations locales et les rouleurs du coin aussi qui doivent y bosser sans compter pour entretenir tout ça. 
On peut y voir aussi chaque année de nouvelles traces qui apparaissent ou des petites liaisons qui ont été ouvertes.


Halte là les amis. Au km 29 on est contraint de s'arrêter.
Non non y a aucun soucis, ni de bûches ou de chutes... de température, mais c'est juste que c'est le ravito deux.
Un bon petit attroupement pioche gentiment dans les fruits secs, le pâté, le rosé, le pain d'épice, le chocolat ou la confiote bicolore.
On est là aussi super bien, autour de ces quelques minutes de restauration bienvenue.
Et tiens au passage, on y retrouve notre ami Charly, le Monsieur Bruniquel pour ceux qui connaissent, et pour ceux qui connaissent pas, c'est un manquement grave à la pratique du vtt.

Allez hop stop les gars, faut s'y remettre.
Pour relancer la poursuite, imaginez encore plus de singles qu'avant, et au moins aussi bons, sinon meilleurs encore. 
Passons rapidement sur les bosses, qui nous fatiguent vite malgré qu'on les monte plutôt lentement, et apprécions l'abondance des descentes exquises. 
C'est tout bonnement extra depuis le début, à chaque fois que la trace perd un peu de dénivelé. Tourbillons incessants de plaisir !


En tournant au contour d'un virage, on tombe sur Jean Luc et Nico à l'ombre d'un fourré. Rien de grave, une chaîne ouverte,  un maillon faible (plutôt rare 😀), une attache rapide et ça repart.
Nico aura moins de réussite un peu plus loin, avec les misères de son dérailleur arrière qui se met à l'envers. Fin de la balade et retour direct pour être le premier à la saucisse.


Le temps du jour est comment ? Ben on est verni encore. Y a du vent froid certes, mais le soleil est abondant et en roulant c'est parfait. 
Côté paysage, la région est sympa aussi, et aujourd'hui on peut profiter du décor environnant avec ce ciel dégagé et cette bonne lumière d'automne.


Les sentiers sous la végétation continuent de se dérouler merveilleusement. 
Km 33 environ, au bas d'une petite top descente, on est en groupe de sept ou huit en tout. 
On s'entendait bien jusqu'à là, mais la séparation est inévitable 😀. Bifurcation des parcours 30 et 40.
A droite pour suivre le grand parcours et relier (toujours en singles formidables), le bas de la Boriette. 
C'est à peu près là, que commence la seule et unique vraie bosse du parcours. Au fond, heureusement qu'il y en a qu'une comme celle là. Une vacherie XXL !
Le début toujours aussi dur, aussi raviné, et aussi rugueux. 
Avec des vitesses en pagaille ça passe, mais en single speed laisse tomber, c'est mortel. Il y a cent cinquante mètres bien trop rude.
Après un peu de pédestre, c'est bon ça passe jusqu'à la vieille carrière,  et ensuite c'est pas de tout repos car la bosse dure un long moment.


Tiens au fait au départ, on devait juste manger un petit mille mètres à peine de positif.
Bon très bien.
Voyons voir. 
Curieusement au km 30 par là, on les avait déjà les 1000 Emile. 
Huhuhu ! Y sont joueurs là-bas.

Au fil de la progression en fait, au début les panneaux du grand parcours annoncent 40 km, puis un peu plus tard 42 km, et puis 45 encore plus loin. Bon bref, c'était la petite surprise à rallonge sur le grand circuit, et on va avoir du rab pour se régaler encore un peu plus.
Mais c'est pas de tout repos maintenant. 
Passé la grosse bosse, on s'enfonce encore dans du sentier rocailleux. Il est bien connu du coin celui là, mais il se fait chaque fois bien coriace tout de même.
C'est un super single, mais pour vraiment l'apprécier en fin de raid, il faut encore avoir un peu de watts dans les batteries, sinon c'est long le bazar. 
C'est ce qui est appelé le passage de la Planète par ici. 
Très long sentier très technique, en deux ou trois morceaux bien résistants sous les roues. Quand on pense que ça se termine après un petit bout de piste, c'est pas finit et ça repart encore dans les monticules grimpants.


Ouf enfin !! Le point le plus haut. 
Cinq cents mètres d'altitude, le vent taille, ça caille.
Il nous reste dix km environ, et selon une source dans le groupe, ça fait quasiment que descendre maintenant. 
Pfff ! Quasiment qui disait !  C'est à dire presque ou à peu de choses près. 
C'est ça en fait, très peu de choses, mais des choses qui font quand même un peu mal quoi !


Bon en tous cas, cette fin de parcours est encore un must, et ça ajoutée au reste, c'est du grand luxe.
On avale vite fait un bout de piste, et on se retrouve un peu plus bas sur un vieux moulin en ruine, mais qui se tient encore bien droit sur ces fondations.
Toujours très sympa ce passage et la descente à suivre est sensass. Très bon et très long défilement entre les arbres éparpillés. Elle s'opère en plusieurs tempo, en passant d'un monotrace à l'autre, on a le temps d'en profiter au maximum. Superbe !

Ö surprise, un petit col à passer. 
Sur piste c'est facile, et ça passe quasiment, ou presque, et à quelque chose près, sur l'élan de la descente 😀.
Les bordures de vigne en haut nous font grimper encore un chouïa. Et puis c'est la bascule sur la corniche caillassée. Vive le sans fourche là-dessus ! 
Un ou deux passages en surplomb un peu plus loin, et un petit plongeon final pour un court passage sur piste.
A partir de là, le sous-bois revient à la charge pour une dose triple XL de régal no limit. Descente enchantée avec quelques merveilleux toboggans et un dernier long serpentin articulé autour de ce qui se fait de mieux dans le coin certainement. 
Feu d'artifice final sur ce passage chaque année.


En bas, il nous reste encore quelques petites virevoltes ça et là pour attraper les deux derniers km roulants et terminer ce festival de bonheur à Trausse.
Bon voilà j'en ai marre car c'est déjà finit 😀.

47 km et 1400 m de D+. Pas mal pour une balade de novembre ! 4h40 de temps total. 
Y a eu un peu d'inflation des distances et dénivelé à mesure qu'on roulait. Mais c'était pour la bonne cause et puis personne s'en plaindra, bien au contraire.
45 km par ici c'est la bonne distance, idéale pour permettre à tous de s'amuser follement et sans compter. Et vous pouvez pas imaginer comme on s'amuse par ici.
Mais surtout, physiquement y en a largement assez.
Le sens du parcours était top cette année. C'est bien d'alterner.

Le vtt se pose et la fête continue au chaud à l'intérieur du foyer municipal.
Repas convivial et sympa, où on retrouve tout le monde. 
Saucisses grillées, pizzas, pâté, vin rouge, rosé, et d'autres amuse bouches encore, pour se rassasier dans la bonne humeur.


Et autour de la table garnie, parmi tout ce beau monde, on retrouve avec plaisir Oscar qui est venu apprécier les délices de l'Aude. 
Si vous êtes en quête du Graal en vtt, prenez date le 20 mars et descendez vers le sud pour y découvrir le splendide Raid des Chapelles qu'il nous propose depuis quelques années.
A faire sans poser de question.


Téléthon de Trausse 2015, voilà une bien belle promenade qui se conclut.
Une super organisation que cette randonnée audoise. 
Merci beaucoup à Aurore et toute sa troupe volontaire autant que sympathique. De supers moments mémorables et très agréables.
Au plaisir de revenir au plus tôt pour vous retrouver.

Sur le parking en chargeant les vtt, un petit dernier salut au trio LPIstes Jean Pierre, Pierre et Philippe qui s'en allait rejoindre le ravitaillement final.

Salut à tous et à la prochaine vite.





Une seule bosse, mais 1400 D+ 😮😀





Sourires à Trausse



Michel recale l'horizon artificiel !



Vtt minimaliste - Maxi plaisir




La campagne de Trausse




Jean Luc (JLD31)




Michel sur l'angle d'attaque




Jérôme - O'BeOne Kenobi




Ravito 2




Caselle  ? Oustalet ? Gariotte ? A chacune sa région




Charly - Jean Luc - Guy




Les Dames du R2





Relâche post régalade




Arrêt d'urgence - Sans conséquence - Ouf !




Michel et Guy - Duo d'expérience imbattable




Guy on sait que c'est toi !!



2 commentaires:

  1. Superbe comme d'habitude. Par contre pour les chapelles ce sera plutôt le 20 mars qu'il faudra venir rouler à St Jean Pla de Corts... ;)

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    1. Yes Oscar.
      Merci de ta vigilance, c'est important de pas manquer la bonne date. J'ai rectifié l'info.
      A la prochaine :-)

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